Jacques Bourlaud 🩺 - Niger

C’est à Niamey que j’ai été affecté à la suite des années camerounaises. J’étais toujours le Chef de la Mission Médicale mais les fonctions de Conseiller Technique avaient été supprimées. En revanche j’ai repris une activité chirurgicale en opérant à la Clinique de Gamkalley dont j’étais en plus le directeur. Cette formation avait été créée au lendemain de l’indépendance du Niger et fonctionnait à la fois comme une clinique privée et comme le Centre Médical de la Coopération.

Cet établissement rendait de grands services à condition que chacun y mette une certaine bonne volonté, ce qui n’était pas toujours facile à faire admettre aux usagers qui avaient tendance à imaginer que nous disposions de moyens illimités.
Ces quatre années se sont passées au bord du grand fleuve majestueux avec, de temps en temps, une virée à travers le Sahel pour visiter les médecins travaillant à Maradi et à Zinder et aussi au Sahara en me rendant pour les mêmes raisons à Agadès.    

J’en profitais, à ces moments-là, pour pousser une pointe jusqu’à Arlit y retrouver des amis qui avaient débuté leur carrière africaine au Togo en même temps que moi  et qui l’achevaient, comme je le faisais moi-même, au Niger mais en qualité de médecins d’une société exploitant les mines d’uranium.

En quittant Niamey, la limite d’âge de mon grade mettait fin à ma carrière. Avant de dire adieu (ou au revoir) à l’Afrique, mon fils aîné et sa femme, ma fille aînée, son mari et ses enfants, sont venus nous rejoindre et nous avons fait un pèlerinage qui nous a ramené à Parakou, à  Sokodé chez mon ami Derman Ayewa, mon ancien Aide-Médecin, et enfin à Lomé où une des filles de celui-ci, mariée à une haute personnalité togolaise, nous avait réservé un accueil dont la délicatesse nous a beaucoup touchée.


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Jeudi 28 mars 2024