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11. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...s, la charrue à rouelles ou à défaut, des bœufs qui servent de bêtes de trait. le bétail du pauvre se compose de quelques bêtes à cornes, de cochons, de volailles et de brebis [7]. le cheval utilisé en acadie vers 1665 est une bête relativement chère pour l’époque. seuls les colons bien lotis peuvent se permettre une telle acquisition. les quelques recensements dépouillés par nos soins, ceux de 1671 et 1701, ne mentionnent pas de manière explicite des chevaux dans la composition du cheptel. le temps marqué par les saisons le climat conditionne l’activité des habitants. les hivers s’étalent sur cinq à six mois en moyenne. durant cette période, le froid est continu. la neige, souvent poussée par des vents violents, s’amoncelle en nuages nommés « poudrilles ». tête baissée, chacun va son chemin muni de raquettes. la fin de l’hiver enfin arrivée, certains sortent leurs chaloupes pour aller à la pêche.au retour du printemps, tous vaquent à leur occupation. certains ensemencent la terre, d’autres sèchent la morue. l’été achevé, la moisson est un travail partagé par tous. puis, l’automne arrive avec les arbres formés de bouquets de couleurs vermillon, bouton d’or, vert forêt, orange créole. les hommes agrippent leur mousquet sur la porte de leur chaumière et partent chasser les renards, les castors, les orignaux ou les élans. chaque morceau d’une bête a son utilité : la graisse prélevée servira à faire de l’huile à brûler pour s’éclairer. la viande ravira les convives. la peau servira à fabriquer des manteaux et des souliers sauvages.empruntant aux autochtones les procédés de fabrication des mocassins, le sabot, guère adapté au climat, fera place aux souliers de peau. [8]. fabrication des souliers de peau « ...on préférait la peau d’une vieille vache, car elle était plus épaisse donc plus étanche et plus durable. on l’étendait bien raide et on la clouait tout autour, sur un mur. au f...


12. Europe🗼 Coulombiers selon Jacques

...citer ceux auxquels j’ai pris part.d’abord des mariages.notre sœur aînée, germaine bourlaud a épousé serge chauvigne durant l’été 1928. mariage civil à poitiers et mariage religieux le lendemain à coulombiers. nous avons défilé sur la route nationale, suivant germaine au bras de son père pour nous rendre à l’église où le vieux curé, aristide bacque, les a reçus. retour à la maison au bras de son mari . nous avons été photographiés devant la maison et nous nous sommes réunis sous un «parquet» pour déjeuner . on a dansé jusqu’à une heure très avancée dans la nuit mais je me suis endormi bien avant.le mariage de notre seconde sœur, madeleine, avec raymond margnac a été beaucoup moins spectaculaire. c’était en 1941 en pleine occupation. peu de parents ont pu être présents. moi-même, étant alors à l’ecole de santé navale repliée à montpellier en zone dite libre, je n’ai pas pu venir mais j’ai été représenté par une certaine germaine girault qui, ayant été invitée, a pu faire la connaissance de la famille et recevoir sa bague de fiançailles. autres mariages dans les mêmes conditions que celui de germaine en 1978, en 2000, en 2004.en 1927 nos parents ont fêté leurs noces d’argent. j ’avais sept ans et en les voyant danser ainsi que nos oncles et tantes, j’ai pensé que ce n’était plus de leur âge... la jeunesse est sans pitié !nos noces d’argent ont eu lieu dans les mêmes conditions en septembre 1966, avant notre départ pour le cameroun. nos quarante ans de mariage ont été aussi fê...


13. Europe🗼 Coulombiers selon Claude

...europe🗼 coulombiers selon claude claude chauvigné évoque dans une série de nouvelles le village où il a grandi pendant l' l' l'occupation allemande. coulignan, c'est un peu de coulombiers et de lusignan aussi. les noms sont changés, c'est romancé, mais si peu et le premier chapitre, la maison de grand-mère est un bonheur qui réveille chez tous ceux qui l'ont vécu une brassée de souvenirs. chers lecteurs, ouvrez votre cœur et lisez cette histoire sans trop sourire. ou bien, souriez gentiment, aimablement. car nous autres de coulignan sommes gens simples et paisibles qui furent, bien innocemment, jetés dans une tourmente que nous ne comprenions qu'à peine et dont nous avons émergé quelques années plus tard miraculeusement sains et saufs. ou presque.que le bon dieu vint à notre secours et nous protégea ne peut faire l'ombre d'un doute. la douce vierge aussi prêta son concours et veilla sur nous. comme toujours. elle ne nous a jamais abandonnés.et puis, il convient de l'admettre, les siècles écoulés (d'aucuns diront peut-être les millénaires) nous ont appris à ne rien prendre trop au sérieux, bien que pain quotidien et toit chaud soient affaires sérieuses à ne pas négliger. notre long passé, incolore certes et sans fracas, nous a de tout temps incités à la prudence. oh, nous ne rechignons pas au labeur, ni à la douleur, puisque telle est la loi, et les saisons ne manquent point de nous rappeler à nos devoirs. mais nous logeons dans les marges et cheminons bas sur nos sillons. voyez-vous, madame l'histoire ne vit que d'actions dramatiques et ronflantes, aussi n'a-t-elle guère à faire de pièces sans intrigue et d'acteurs sans costumes.cependant, pendant l' l' l'occupation, nous étions sur scène. comme tout...


14. À la guerre ⚔️ 1870 Carnets de Campagne de Pierre Bourdieu

...'armée de steinmetz avait su mettre en position seulement en avant de gorse la situation. le 18, l'armée française luttait contre les deux armées prussiennes réunies, ne l'a-t-on pas vue sur le champ de bataille et pourquoi la garde a-t-elle été tenue en dehors du champ de bataille. elle était séparée de notre armée par le profond ravin des chatels et n'est arrivée qu'à la nuit sur le champ de bataille. pendant la bataille, ils se reposaient à plateville. pourquoi, le 31, a-t-il laissé le 3ème corps depuis, 8 heures du matin, jusqu'à 4 heures du soir aux forces de l'ennemi sans ordonner l'attaque, et pourquoi est il rentré le soir à metz, sans s'occuper de ce que devenait son armée ? pour quiconque voudra scruter ces demandes résultera la conviction qu'alors la france eut pu être sauvée. depuis le 1er septembre, la seule occupation du maréchal bazaine a été de démolir pièce à pièce une des plus belles armées du monde et de la conduire à l'horrible catastrophe qui nous... ??? illisible tous d'un deuil et de ruines. fin fait le jour de pâques ...


15. À la guerre ⚔️ 1942 Le petit garçon juif

...À la guerre ⚔️ 1942 le petit garçon juif a paris, sous l' l'occupation, mes grands-parents habitaient le viie arrondissement avec leurs deux enfants nés en 1926 et 1927. mon grand-père, henry bayle, travaillait à la banque de l'afrique occidentale (la bao). un jour, un de ses jeunes collègues frappe à sa porte : il est juif, ses parents viennent d'être arrêtés, il va prendre le maquis, et confie son jeune frère à ma famille. il viendra le rechercher quand il aura pu s'organiser. le jeune garçon, de l'âge de mon oncle, va vivre avec notre famille pendant plusieurs semaines. ma grand-mère lui a demandé de répondre au nom de robert, comme mon oncle, pour rester discret et éviter de prononcer un prénom un peu trop marqué pour l'époque. quand elle appelle un "robert", il y en a deux qui viennent ... les gamins s'entendent bien, surtout pour les bêtises. la seule anecdote qui ait traversé le temps est celle-ci. ma grand-mère fait la queue devant la boucherie. l'attente peut durer 3 ou 4 heures, sans être certain d'obtenir quoi que ce soit, même avec les tickets de rationnement. les garçons, qui l'ont accompagnée, passent le temps en détachant du mur de la boucherie les petits carreaux de mosaïque rose. la bouchère s'en aperçoit et gronde. un soldat allemand qui surveille la file s'approche. les garnements se calment, mais ma grand-mère a eu la peur de sa vie. puis un jour, au bout de quelques semaines, on frappe à la porte de l'appartement. un jeune homme inconnu dit qu'il vient de la part du grand frère pour chercher le petit et le conduire en sécurité. c'est tout ce que j'en sais : pas de nom, pas de date et jamais de nouvelles, me disait mon grand-père....