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Page 11 - 14 sur un total de 14 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


11. Claude 🎓 Monsieur Maurice

...utes parts. les "vieux" de l'autre guerre surtout exprimaient leur indignation, bien qu'un assez grand nombre espérait encore un arrangement avec hitler; un second munich ? nombreux étaient, à l'excelsior surtout, ceux qui craignaient moscou plus que berlin, "les hordes de l'est ... les commissaires rouges et le péril jaune ..." un petit nombre hochait la tête : "ça se terminera mal, ça se terminera mal ..." mais n'osait trop s'avancer. la guerre avait à peine un mois que le torpillage de croiseurs anglais en rade et de cargos en mer renouvela l'indignation. "en rade ! et pourquoi ne pas les laisser couler le palais du roi pendant qu'on y est ?.." mais il est vrai que les choses de la mer sont assez éloignées de la pensée poitevine qui a plutôt ses pieds sur la terre. les stratèges d'infanterie et d'artillerie de l'excelsior n'en élaborèrent pas moins théories et tactiques navales décisives. tel semait un champ de mines au travers des détroits pour enfermer la flotte allemande dans la baltique; tel autre de puissants raids de bombardiers sur les installations portuaires d'hambourg et de tous les ports allemands; de berlin aussi pour une bonne mesure et "leur" montrer de quel bois on se chauffait ! pourtant la plupart optaient pour une invasion pure et simple, immédiate, de l'allemagne à travers leur ligne siegfried. - "monsieur maurice, vous qui êtes de là-bas ... de l'est, je veux dire, vous avez vu leur ligne siegfreid ? qu'en pensez-vous ?" - "oui, monsieur x, je l'ai vu. comme tout le monde : de loin. on ne voit pas grand chose, vous savez. mais je ne crois pas que ce soit un gros obstacle. en tous cas, elle ne vaut pas notre ligne maginot. qu'ils s'y frottent !.." cependant, de toutes les précautions, c'était encore la peur du bolchevisme qui figeait les esprits à l'excelsior et qui attei...


12. Claude 🎓 Julot

...é. faudra quand même que je revienne. reste encore un peu à faire et me faut un peu plus de ciment." - "tiens !" fit le curé, étonné. - "qu'est-ce qu'il y a ?" - "les camions." - "les camions ?" - "les camions-gonio." - "ah ?.. à tout à l'heure, monsieur le curé." ils écoutèrent quand même la bbc ce soir là malgré la désapprobation silencieuse de julienne pour laquelle cette imprudence frisait l'irresponsabilité juvénile, ou même le péché peut-être ! les troupes de juin et des polonais se battaient sur le mont cassino ("un grand monastère, julot, un très grand et très vieux monastère. quelle pitié !") contre toute une division allemande d'élite; le rouleau compresseur soviétique grignotait déjà les portes de l'europe, ce qui alarmait un peu le curé; et des batailles navales d'immense envergure se livraient dans le pacifique, si loin ! c'était la france qui préoccupait surtout les deux compères. la radio libre de londres rapportait les bombardements - le vierzon, les ponts de la loire, renault au cœur de la capitale, saint pierre des corps comme toujours, le havre qui subissait plusieurs raids par jour et ainsi de suite - que la presse locale dénonçait à force photographies de cadavres et propagande anti-alliée naturellement. - "que voulez-vous, julot, c'est triste mais inévitable." et il s'éloignaient aussi rapidement que possible de ces malheurs. par ailleurs, les attaques soudaines en plein jour contre les trains ou les convois sur route se multipliaient ainsi que les embuscades et sabotage de la résistance. c'était aussi plus dangereux à cause des représailles. les allemands affichaient la liste des "terroristen" passés par les armes apr&egra...


13. Katryne 🦉 L'héritage du bagne

...es bateaux amarrés à quai. d’abord, les galères, ou ce qu’il en restait. puis, quand elles ont fini par pourrir, les navires désarmés que la marine n’estimaient plus en état de naviguer. les traces écrites des transactions entre les militaires et les civils ont curieusement disparu, dès qu’elles concernaient les locations de bagnards, ce que la justice qualifierait aujourd’hui de prêt illégal de main d’œuvre. historiens et archivistes tentent de minimiser le travail des bagnards dans le monde civil : c’étaient des manœuvres, disent-ils, des malheureux épuisés et malades ; ils travaillaient surtout pour l’arsenal où ils ont construit le magasin général, la corderie, la fosse pour bois de mature, deux cales couvertes, deux hangars au mourillon, les ateliers du parc d’artillerie, l’hôpital de saint-mandrier et sa chapelle en rotonde. des galères au bagne en 1748, louis xv prend acte de la désuétude des navires à rames en termes de stratégie navale. par ordonnance du 11 décembre, il dissout le corps des galères, l’intègre dans la marine, transforme les galériens en bagnards et les officiers de la royale, si hautains et si fiers, en gardiens de prison. pendant plus d’un siècle, la ville de toulon hébergera en ses murs une population carcérale qui pourra représenter un toulonnais sur dix et fournira à l’arsenal une main d’œuvre économique pour les travaux lourds et dangereux. les bagnards pourront aussi être employés en dehors du port, chez des particuliers ou dans des entreprises artisanales et industrielles. tradition ou galéjade certes, certes, mais dans le toulon civil, les routes, les restanques, ce ne relèverait que de la rumeur, de la légende, de la tradition orale, voire de la galéjade, spécialité toulonnaise s’il en est ? la grande jetée, on peut bien les en dispenser : elle a été commencée après leur départ. mais les belles histoires, le nom de la terre promise, en souvenir d’un ch...


14. Katryne 🦉 Voyage dans le temps sur la rade de Toulon

...importation : le mystère persiste et l’enquête reste ouverte. la vocation maritime les romains savent identifier les ressources naturelles pour une implantation industrielle et commencent à les aménager. ils canalisent l’eau de dardennes en deux branches, l’une vers la teinturerie du las, l’autre vers un centre résidentiel, entre les deux marécages de castigneau et de la rode. en construisant les installations portuaires nécessaires à leurs activités économiques, les romains donnent à toulon sa vocation maritime. au fil des siècles, les toulonnais vont aménager la nature, avec constance, pour construire leur cadre de vie. de grands travaux vont s’échelonner du xvi° au xix° siècle pour exploiter les avantages du site et faire de la rade, selon l’expression de vauban, « la plus belle et la plus sûre de la méditerranée ». charles viii, le premier, donne à toulon l’essor économique d’un chantier naval. obsédé par l’italie, il veut une force navale en méditerranée. il y fait construire et armer les premiers navires de la royale : pour les galères en arles et à marseille, pour les galiotes à toulon. la galiote et l’essor de toulon la galiote à voile était utilisée pour le commerce et la galère à rames pour la guerre. au xv° siècle se répand l’usage du canon et la galiote peut en embarquer plus que les galères. c’est le début de la fin pour les galères. les flottes se transforment, avec des conséquences en termes portuaires. les galères, maniables et à fond plat, se contentaient de peu de profondeur. les nefs ont un grand tirant d’eau, exigent de l’espace pour mouiller et appareiller à la voile. en provence, seule la rade de toulon, profonde et vaste, répond à ces exigences. la naissance du port de guerre avant 1590, le port à toulon est une plage étroite devant laquelle on maintient un barrage flottant, qui ne garantit en rien la sûreté nautique et militaire. le seul quai est le petit môle ...