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6. À la guerre ⚔️ 1940 La campagne des Flandres du lieutenant Louis Bourlaud

... départ du régiment en direction d'un centre de regroupement non encore indiqué ; le déplacement s'effectue d'abord à pied. 1ère étape 29 km arrivée le 11 juin à heurtevent. mercredi 12 juin 1940 2e étape 7 km arrivée à billot. vendredi 14 juin 1940 3e étape 24 km arrivée à eparnay. samedi 15 juin 1940 4e étape 10km arrivée à damblainville, embarquement en chemin de fer à 17h. altercation entre le colonel tatou et des officiers d'un autre régiment suivie de voies de fait sur l'un de ces officiers par le colonel tatou. le colonel tatou, trépané de la guerre 1914-1918 où il avait eu une très brillante conduite, n'acceptait pas la défaite de nos troupes et devenait d'une irascibilité dangereuse. c'est ainsi qu'au cours d'une des étapes précédentes, il avait giflé le conducteur duchène de la 14e batterie et braqué son revolver sur le ventre de ce conducteur qui ayant perdu son manteau de cavalier au cours de la retraite avait récupéré un manteau anglais. j'étais présent et je lui ai fait retirer son revolver qu'il a remis dans son étui en me demandant qui commandait ici, je lui ai répondu moi, il a fait demi tour sans plus d'explication. duchène était un homme de 40 ans d'excellente mentalité que j'ai eu l'occasion après notre démobilisation de retrouver à nancy et de lui procurer un emploi de chauffeur de chaudière à vapeur dans une entreprise locale, ce qui était son métier. dimanche 16 juin 1940 le train qui transporte le 212e rald se dirige vers le sud par falaise, briouze, domfront et laval ; il effectue de nombreux arrêts au cours desquels les mécaniciens complètement ivres sont expulsés....


7. Claude 🎓 Monsieur Maurice

...;lices ! le père conduisait assez distraitement ... son regard toujours porté sur la moindre déclivité en bordure de la route ou perdu dans le lointain passé. mais les cahots et les embardées n'en interrompaient pas pour autant la conversation qui, souvent, passait des celtes aux truites braisées ou bien se concentrait sur l'état économique de la région, état que le père ne manquait jamais de comparaître avec la prospérité gauloise avant l'arrivée des latins ... bien que ... "les juristes firent tout de même du bien ... et l'ordre fut rétabli" tout en notant la gallicisation des envahisseurs, "ce qui se passa avec les germains, ou du moins les franks", le père faisait résonner le "k" final. maurice reitel, assis très droit et le bras sur la portière, approuvait ou questionnait ou, plus souvent encore, posément, mettait le conducteur en garde : "mon père, voici venir un arrêt.", "mon père, il semble que nous allons à une vitesse du diable.", "mon père ...". le père riait et reprenait de plus belle. par très mauvais temps, chute de neige ou grosse averse, lorsque les fouilles s'avéraient trop difficiles à poursuivre avec précision et méthode, le père et maurice reitel se retrouvaient au monastère où une grande salle avait été aménagée en dépot-laboratoire-bibliothèque. là, ils mettaient à jour les résultats de leurs travaux de prospection, tiraient des graphiques, annotaient leurs cartes et classaient leurs feuillets d'observation. très vite, l'élève avait assimilé le vocabulaire de la profession et sa cryptographie si particulière, se soumettant on ne peut plus facilement aux exigences des synthèses scientifiq...


8. Claude 🎓 La libération de Coulignan

...re !" approuvait fritzou sans se compromettre davantage et il disait au revoir pour continuer son périple. lorsqu'il voyait des moissonneurs dans un champ, il faisait un détour pour leur la" et son invariable : "pou chour ! comment ? il est peau auchourdhui !" ceux-ci, hommes ou femmes, de lui rendre ses salutations. parfois, si c'était l'heure de midi, il posait son barda et s'asseyait au milieu des paysannes qui cassaient la croûte. ceux-ci l'invitaient souvent à partager leur chopine et lui tenaient de longs discours auxquels fritzou ne savait que sourire, n'y comprenant pas un mot bien que le sens général -- cette maudite guerre -- ne pouvait lui échapper. certaines fermes lui restaient fermées et fritzou n'insistait pas; d'autres étaient gardées par de méchants molosses. de temps en temps, il rencontrait un char à bancs et il lui fallait s'effacer pour le laisser passer tandis que le conducteur lui lançait quelques mots. il se doutait bien, fritzou, que ces mots n'était pas flatteurs, pas tous empreinte de cordialité mais, se disait-il, cela valait cent fois mieux qu'une baïonnette russe et il continuait sa tournée, heureux de ne rien noter qui puisse alarmer le grand reich et perturber sa propre tranquillité : ni meule incendié ni trace de "terrorsiten". vers la fin de juillet et au commencement d'août, avec la percée alliée en normandie et le retrait progressif des garnisons d'occupation, la hardiesse et la témérité des résistants décuplèrent : attentats dans les villes, sabotages de voies ferrées, embuscades de convois, assassinats de collaborateurs. a cette activité "patriotique" répondaient, évidemment, les représailles et les prises d'otages. dans les villes le couvre-feu avait été imposé, les entr&ea...


9. Jacques ✎ Boivre : Je suis chevau-léger de la maison du roi

...eacute;fléchir, les vingt reîtres s’élancèrent au galop derrière rochereau. - que se passe-t-il ? que se passe-t-il ? cria en espagnol, puis en allemand, un homme mal réveillé qui se penchait hors de la portière du carrosse. aussitôt follenfant poussa son cheval à côté de ce gêneur. quand il fut tout près de lui, il se découvrit poliment : - je vais vous expliquer… dit-il. et, pendant ce temps là le tranchant de sa main gauche frappait d’un vigoureux revers à la base du cou le curieux qui s’affaissa sur son siège. puis, avec autorité, follenfant qui avait mis pied à terre, appela le cocher du carrosse, brave homme ahuri qui n’avait rien compris, lui ordonna de descendre et de l’aider à transporter à l’intérieur l’officier inanimé. unissant leurs efforts, secourus par le conducteur du premier chariot, ils installèrent avec précaution le blessé aux côtés du gentilhomme espagnol, également sans connaissance. - silence !... il dort !...affirma follenfant. cette opération terminée, le prévôt d’armes saisit la bride du cheval de l’officier pour aller l’attacher derrière le carrosse auprès des deux autres chevaux qui s’y trouvaient déjà. ce faisant, il libéra l’étalon et, lui tapant sur la croupe, l’envoya galoper à travers la campagne. - il m’a échappé !... dit-il au cocher en se remettant en selle. tant pis !... ils le retrouveront bien… maintenant, suivez-moi ! le carrosse et les chariots s’ébranlèrent les uns après les autres. rochereau avait arrêté sa jument pour lui laisse reprendre son souffle et aussi pour pouvoir regarder derrière ...


10. Jacques ✎ Boivre : La route de Savoie

...nt-pis pour le cocher s’il se défend !... ne tire pas sur moi… mais j’ai confiance, tu es adroit… follenfant essuya d’un revers de main la sueur qui perlait sur son front car, bien que cavalier entrainé, la descente qu’il venait d’effectuer représentait pour lui un véritable exploit. il sauta à terre, sortit un pistolet des fontes de sa selle, l’arma et, s’appuyant au tronc d’un sapin, se posta à l’affût. le carrosse se présenta. tout à coup, rochereau éperonna son cheval qui bondit sur la route juste devant l’attelage. le maitre de manège saisit au passage les rênes d’une des juments et s’y cramponna de toutes ses forces tandis que ses genoux pressaient avec frénésie les flancs de l’étalon pour obliger celui-ci à s’arrêter. en quelques secondes les trois chevaux s’immobilisèrent. suivant son élan, le carrosse dérapa et se plaça en travers de la route. malgré la rapidité de l’attaque, le conducteur avait eu le réflexe de saisir un pistolet. mais follenfant avait devancé son geste et tiré. le conducteur s’était alors écroulé du haut de son siège. deux ou trois coups de feu furent tirés sans résultat, de l’intérieur du carrosse. puis les portes s’ouvrirent, laissant passer, à droite, deux hommes qui sautèrent sur la route, l’épée à la main. follenfant s’était déjà mis en garde devant eux. un troisième sortit par la portière opposée, il se heurta à rochereau qui avait mis pied à terre et qui l’attendait. face à deux adversaires, follenfant décida d’attaquer le premier. il exécuta une série de passes et de feintes sur un rythme très rapide sans trop s’écarter de la ligne qu’il avait choisie, obligeant ainsi les deux hommes à se rapprocher l’un de l’autre pour assurer leurs parades. il se demandait s’il pourrait longtemps soutenir cet effort. il avait devant lui deux bretteurs qui paraient honnêteme...