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1. Recherches généalogiques 🔎 Laurent Granger

...au canada qu’en france ont pour ancêtre laurent granger. aujourd’hui, certains sites sur internet nous donnent même les noms et prénoms des parents’. cette dernière affirmation n’est pas fiable du tout, tant que les preuves en actes ou documents officiels de l’époque ne sont pas trouvés. le recensement de 1671 du père molin nous donne : matelot - laurent grange aagé de 34 ans, sa femme marie landry aagée de 24 ansleurs enfans deux, margueritte aagée de 3 ans, pierre aagé de neuf mois, leurs bestes a cornes cinq etsix brebis, leurs terres labourables quattre arpans. ancêtre de nombreux bellilois, les origines de laurent granger ne sont pas connues. il serait né vers 1643 à plymouth. aujourd'hui rien ne permet de dire que ses parents étaient anglais. à l’époque ce patronyme est très répandu, on le trouve en bretagne, en normandie, dans le poitou, dans la drôme, le gard, dans la haute-garonne. vers 1600, un granger marchand de toulouse fait affaire à la rochelle. laurent granger est probablement d'origine française son père faisait-il partie des français ayant rejoint l'angleterre après le siège de la rochelle, accompagnant les pesselet, dont l’origine champenoise est aujourd'tui connue, ou comme pierre melanson dit la verdure qui avait épousé une anglaise, priscilla mallinson ? il y a quelques années l’un de ses descendants américains avait écrit au prêtre de la cathédrale catholique de plymouth parce qu’il pensait que ses ancêtres granger étaient de plymouth et catholiques. ils voulaient retrouver les actes concernant laurent granger. dans sa réponse le prêtre apporte des informations négatives et précise : ‘’qu’il y avait des granger ...


2. Amérique 🗽 Le patrimoine des émigrés français en Acadie

... de cheptel donnée : 13 personnes gèrent un troupeau composé de 21 à 30 bêtes. point de surprise, lorsque l’on possède un troupeau assez important, le nombre de terres est également significatif. a l’opposé, certaines familles sont démunies : peu de bêtes à cornes, peu d’arpents labourables, voire des gens sans terre. il s’agit de familles que l’on peut considérer comme « démunies » : jean corporon, laboureur, 25 ans 1 bête à corne et aucune terre. françois pelerin, laboureur, 35 ans, aucune bête à corne, un seul arpent labourable. familles assurant leur subsistance et dotées d’un surplus qui les met à l’abri du besoin : pierre morin, laboureur, 37 ans, 3 bêtes à cornes, 1 arpent en labour. il est né en 1634 en france, dans le département de la vienne ou de normandie. onze ans plus tard, il est installé à beaubassin et possède un troupeau de 15 bêtes et 30 arpents en valeur. françois savoie, laboureur, 50 ans, 4 bêtes à cornes, six arpents labourables. françois savoie ou savoye arrive en acadie vers 1643. il est originaire du poitou. les terres sont de petites dimensions, la majorité des habitants possède entre 3 et 7 arpents de terre cultivées et en labour. cette inclination est stable pour les années 1671 et 1701 comme l’indique le tableau ci-dessus. les artisans ont quelques brebis, une ou deux bêtes à cornes, et peu de terre.la ville de port-royal (annapolis royal) est située dans la baie de fundy. les basses terres sont mises en valeur par l’assèchement des marais en utilisant la technique des aboiteaux. parmi les premiers arrivants en acadie, vers 1632, se trouvent des sauniers qui extraient le sel des marais sal...


3. Amérique 🗽 Évangeline par Longfellow

...rave; voir, avec ses dix-sept ans, son front pur, son oeil noir qu'ombrageait une épaisse et longue chevelure; comme au bord de la route une discrète mûre dérobée à demi par un épais buisson! elle était belle à voir, au temps de la moisson, lorsqu'elle s'en allait à travers la prairie, avec son corset rouge et sa jupe fleurie, porter aux moissonneurs assis sur les guérets, chaque jour, un flacon tout plein de cidre frais! mais les jours de dimanche elle était bien plus belle! quand la cloche sonnait dans la haute tourelle que le prêtre, en surplis, bénissait, au saint lieu, le peuple rassemblé pour rendre hommage à dieu, on la voyait venir le long de la bruyère, tenant dans sa main blanche un livre de prière ou les grains vénérés d'un humble chapelet. elle portait alors élégant mantelet, jupon bleu, souliers fins, chapeau de normandie, et brillants anneaux d'or qu'aux rives d'acadie une aïeule de france autrefois apporta; que la mère, en mourant, à sa fille quitta comme un gage sacré, comme un saint héritage mais un éclat plus doux inondait son visage quand, venant de confesse à l'approche du soir, elle passait sans bruit sur le bord du trottoir adorant dans son coeur dieu qui l'avait bénie. on aurait dit alors qu'une pure harmonie comme un accord qui meurt sur ses pas s'élevait. la maison du fermier en ces temps se trouvait sur un charmant côteau dont la pente riante s'inclinait, par degrés, vers la rive bruyante. le sentier pour s'y rendre était bordé d'ormeaux; un sycomore altier, de ses vastes rameaux, en ombrageait la porte et la sombre toiture. a travers la prairie un sentier de verdure conduisait au verger tout en fleurs le printemps. l'automne, tout en fruits. dans ses bras palpitants une vigne enchaînait l'an...


4. À la guerre ⚔️ 1940 La campagne des Flandres du lieutenant Louis Bourlaud

...vé aux hommes de troupe qui ne manqueront pas de le rappeler lorsque plus tard en france ils retrouveront les wagons de marchandise. accueil à douvres tous les wagons sont verrouillés pour éviter la pagaille, ceux des officiers compris ce qui nous paraît un peu exagéré. en cours de trajet,nous avons l'occasion d'apprécier l'hospitalité anglaise. a chaque arrêt en gare, des anglais et des anglaises nous offrent des brioches, gâteaux, sandwich, du thé, des cartes postales, des cigarettes ; les cartes postales remplies sont récoltées à la gare suivante pour être expédiées en france. nous sommes touchés par tant d'attention et ne savons pas comment remercier. le train qui nous transporte vers plymouth longe les rives de la manche. nous admirons les plages fort belles bordées de falaises rouges, une vaste campagne verte semblable à notre normandie et qui parfois s’étendait jusqu’à la mer même. j'ai apprécié une veille église d'un petit village, toute couverte de lierre et d'aspect médiéval. par contre, les villes traversées ne m’ont paru avoir aucun intérêt avec leur immeubles absolument semblables et monotones. plymouth est un port splendide, prolongé par une grande plage qu'égayent de luxueux établissements accrochés à flanc de falaise. par une dernière attention, les anglais nous offrent, avant notre embarquement pour la france, un concert donné par de fort dignes gentlemen en uniforme noir avec parements rouges ; rangés à proximité de l'el djezaïr sur lequel nous ferons la traversée de la manche. air français et pour finir : « nous irons étendre du linge sur la ligne siegfried » …. l'el djezaïr est un paquebot...


5. À la guerre ⚔️ 1944 Bulletin du curé de Sainte-Clothilde

...ous les secteurs. toutefois, le massacre pourrait encore être évités si les occupants acceptaient la proposition alliée : paris, ville sanitaire - abri des des blessés allemands. c'est la seule planche de salut pour la population civile. dimanche 20 - 16 heures : un message radio-diffusé annonce que le général commandant le "grand paris" accepte en effet l'arrangement sauveur. les troupes du reich doivent quitter paris et sa banlieue dans un rayon de 20 kilomètres. allégresse sur toute la ligne : enfin, nous allons être débarassés et ... à bon compte ! je revois encore le rayonnement des visages en cette sortie de vêpres dominicales ; pour beaucoup, c'est presque la victoire ... hélas ! à 21 heures, déception cruelle : la radio annonce que tout est définitivement rompu, parce que l'ennemi a exigé le passage de deux divisions poursuivies depuis la normandie. le chef américain a refusé bien entendu de souscrire à pareille mise en demeure : il ne nous reste plus qu'à nous délivrer nous-mêmes par la force. hier soir, ce matin, la bataille s'est déjà engagée entre f.f.i. (1) et allemands. lundi 21 nos enfants arrivent au centre de vacances ; malgré les rumeurs sinistres qui s'amplifient d'heure en heure. mais vers onze heures, les coups de feu crépitent tout proches. on se bat à l'école militaire, aux invalides : il nous faut renvoyer notre monde à la hâte. toute la journée et celle du mardi 22 la fusillade fait rage, coupée d'accalmies qui permettent d'entendre nettement le canon de la banlieue. depuis trois jours, de nouveaux journaux paraissent : franc-tireur, combat, figaro, l'humanité. les communistes, jadis brimés, poursuivis par les allemands, se montrent les plus ardents aux barricades : le mot d'ord...