Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :virginie


Page 11 - 15 sur un total de 25 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


11. Mahlon ✍ L'émigration de Pascal par Mahlon Lucas Henderson

...rtance de l’agriculture n’est pas négligeable. les années 1850 étaient une époque troublée et la guerre qui allait éclater quelques années plus tard menaçait déjà. les fils de la famille lucas auraient bientôt à envisager une période de service militaire obligatoire dans l’armée française, perspective qui n’éveillait guère d’enthousiasme chez les bretons à l’esprit indépendant. en cas de guerre, belle-île aurait peut-être à souffrir des conséquences d’une invasion, comme bien souvent dans le passé. en somme, l’avenir n’était pas très encourageant. le capitaine augustin lucas, frère aîné de marie louise, avait émigré aux états-unis en 1849 et son affaire de bois de construction dans le comté de preston, en virginie occidentale, semblait prospérer. les rapports encourageants sur la vie dans son nouveau pays, qu’il envoyait à la maison, contribuèrent sans aucun doute à faire songer aussi son beau-frère à l’émigration. pour ces diverses raisons, l’idée de l’émigration finit par s’imposer et en 1854 françois lucas, le fils aîné de pascal et julien alot (=julius elliot), fiancé d’anne marie, fille aînée de pascal, commencèrent leur aventure en compagnie d’un frère de marie louis. ils s’embarquèrent au havre à bord du « mountaineer » qui les débarqua à new-york le 17 août 1854. ils furent inscrits comme suit sur la liste des passagers. nom de l'émigrant age sexe pays d'origine destination profession remarques lucas françois 19 m france new york menuisier 1 malle alot ...


12. Mahlon ✍ La famille de Pascal Lucas

...ctivités de pêche et d’agriculture subsistent encore. dans les années 1850, l’époque était trouble et les nuages qui devraient apporter la guerre quelques années plus tard menaçaient déjà à l'horizon. les fils de la famille auraient bientôt à faire face à la conscription dans les armées françaises, pour une cause que ces indépendants de bretons avaient peu de cœur à défendre. en cas de guerre, belle-isle pourrait bien risquer l’invasion, comme souvent dans le passé. l’un dans l'autre, les perspectives n’étaient pas brillantes. le capitaine augustin lucas, frère aîné de marie-louise, avait émigré aux états-unis en 1849 et en 1851, il s’était engagé dans une entreprise prometteuse de commerce de bois de construction dans le compté de preston, en virginie occidentale. il a dû envoyer des comptes-rendus encourageants de sa vie dans ce nouveau pays et cette promotion a sans aucun doute influencé son beau-frère. et puis, le capitaine augustin fit un voyage à belle-isle durant l’été 1854 et persuada son beau-frère de se lancer dans cette aventure d’émigration. de toute évidence, il fallut un peu de temps pour que la famille « largue les amarres », mais les préparatifs durent commencer de suite. l'aîné de pascal, françois, avait moins d’obligations sur l’île et il se trouvait certainement dans le collimateur des recruteurs de l’armée française. c'est pourquoi, quand le capitaine augustin repartit pour les états-unis, il était accompagné de françois lucas et de julien alot, fiancé d’anne-marie, la fille aînée de pascal. ils firent la tr...


13. Mahlon ✍ Des lettres par delà les mers

...eacute; à la généalogie de sa famille. c'était un architecte prospère, qui avait grandi à belle-isle et vivait à quimper, pas bien loin de la côte bretonne. il concevait des habitations dans le style des anciennes maisons bretonnes et avait une clientèle répartie sur un large territoire. il avait développé une connaissance assez complète de ses connexions familiales en bretagne et il s'est pris de curiosité pour ceux qui avaient disparu dans les régions sauvages de l'amérique. en 1950, sa tante. elizabeth [ou isabelle] guegan naudin, connue sous le nom de "tanzabelle", examinait une boîte de vieux papiers laissée par sa mère, marie céline lucas guégan, fille de jean-louis victor, décédée vingt ans auparavant. elle y trouva quelques lettres écrites à son grand-père par pascal lucas, depuis la virginie-occidentale-occidentale. se souvenant de l'intérêt de son neveu, tanzabelle a remis ces lettres à sa soeur, marie guégan le guellec, et c'est ainsi qu'elle parvinrent entre les mains d'eugène. il y avait cinq lettres écrites en 1865, 1868, 1871, 1878 et 1888, avec une série d'adresses dans le comté de taylor. ces lettres sont présentées plus loin dans ce chapitre. eugène a d'abord demandé l'avis du représentant des affaires culturelles de l'ambassade des états-unis à paris, puis il a écrit la lettre suivante : the family of pascal lucasgrafton, fetterman, taylor county, wva, usa le 15 août 1951 désirant retrouver les traces de parents émigrés aux états-unis un peu avant 1870, je m'étais adressé à paris, au représentant des affaires culturelles des usa, 41 faubourg saint-honoré, pour lui demander de faciliter mes recherch...


14. Mahlon ✍ Augustin

... suffisamment de bestiaux pour payer le dommage. ce fut à l'église que peu de temps après grand-mère vit la reine avec son mari, suivi par ses sujets en file indienne, suivant leurs rangs, venant en procession solennelle pour offrir la paix."augustin était un personnage tempétueux, toujours en conflit avec les autorités et les missionnaires jésuites.. finalement, il tenta de se faire nommer consul en remplacement du titulaire, alléguant l'avantage de son amitié avec la reine pomaré de tahiti. c'en fut trop et en 1848, sous la pression, le capitaine lucas et sa famille quittent tahiti pour rentrer en france, (pour des éclaircissements sur cette période on peut consulter un mémoire de honoré laval, sur l'histoire de mangaravia de 1834 à 1871, publié par c, w, newbury et patrick o'reilly dans "publications de la société des océanistes", n°15, musée de l'homme, paris, 1968)en 1849, la famille émigre aux États-unis et s'installe dans le comté de preston, en virginie occidentale [attenant au comté de taylor]. augustin avait un bon intérêt dans l'importation des vins français aux États-unis, et il acheta de grandes étendues de bois, qu'il coupa et scia pour la construction de navires, comptant sur un bon marché dans l'industrie maritime en expansion, mais une crue emporta sa pile en aval de la rivière et l'anéantit, il vendit sa propriété et déménagea à cincinnati vers la fin de l'année 1851. c'est pendant son séjour à cincinnati qu'augustin s'est rendu à belle-lsle, au début de 1854, pour persuader pascal et marie louise lucas de faire venir leur famille aux États-unis, et il ne fait guère de doute que leur choix du comté de taylor pour s'installer a été influencé par la résidence plus récente d'augustin dans les parages.,selon un article paru dans "ouest france", le capitaine augustin lucas est décédé en amérique vers 1854, ce qui est une erreur, car il apparaît dans les registres de cincinnati au moins jusqu'...


15. Louis Auguste À l'origine de la quête

...madeleine ouvre le tiroir « belle-Île » et en sort un dossier. (je l’ai encore) je m’en empare, je suis l’aînée, après tout… madeleine remonte à l’étage, les trois plus jeunes ne sont pas passionnés et partent explorer les hangars. je reste avec mon cousin gildas, il a 18 ans, et nous, c’est le dossier que nous explorons. nous n’avons pas vu le temps passer, nous lisions à la seule lumière de l’ampoule qui pendait, assis sur une marche de l’escalier. dehors, il faisait déjà nuit. nous lisions.notre cousin bellilois eugène guellec avait rédigé ce dossier et envoyé des copies à tous les chefs de famille de sa cousinade. mon grand-père était l’un des destinataires. gildas et moi nous demandions qui de nous deux l’emporterait quand son père nous a départagés : il avait déjà une copie des documents. en 1950, eugène avait retrouvé, dans de vieux papiers de famille, 5 lettres envoyées au pays par nos émigrants bellilois de 1854 depuis la virginie de l’ouest. ce passionné de généalogie a donc exploré les registres bellilois pour connecter les auteurs des lettres à notre famille. puis il a mené l’enquête pour retrouver les cousins d’amérique contemporains. et ils les a retrouvés après plus de 100 ans de séparation.mais ce n’était pas tout. en déroulant les fils de la généalogie belliloise, entre 1950 et 1970, à une époque où ce n’était pas encore la mode, eugène avait exposé la descendance belliloise des colons acadiens déportés en 1755. ce devenait passionnant, romantique parce que tragique. et nous pouvions remonter encore jusqu’aux pionniers du nouveau monde.nous avions des dates, nous avions des noms, nous avions des histoires et de l’histoire. avec gildas, il ne nous restait plus qu’à raconter. et à colmater les brèches.mais ça, c’est une histoire de bretagne, c’était juste pour expliquer comment lui et moi sommes impliqués dans la généalogie, comment nous avons travail...