Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :villages


Page 6 - 10 sur un total de 25 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


6. Jacques Bourlaud 🩺 Indochine

...de dix années et les menées subversives du pathet-lao, le laos était encore un pays charmant où nous avions l’impression de vivre sur un autre rythme. tout était prétexte à des fêtes où nous étions gentiment conviés. des images reviennent pêle-mêle à ma mémoire : le roi sur son éléphant, traversant la ville pour aller visiter les pagodes ; les bonzes tenant à la main un flambeau allumé et descendant, la nuit, les pentes du phu-si par un chemin en lacets rappelant symboliquement les ondulations du serpent qui avait, un jour en ce lieu, protégé de l’ardeur du soleil bouddha pendant sa méditation ; le confluent du mékong et de la nam-ou ; les routes de forêt ou de montagne ; les plantations de pavots avec leurs corolles d’un blanc éclatant marquées au centre d’une tache rouge-vif ; les villages méos sur les crêtes où les femmes portent de lourds colliers d’argent et où nous avons, un jour, rendu visite à un missionnaire français vivant là-haut avec sérénité dans des conditions d’isolement et d’inconfort à peine croyables. si ma famille avait pu me suivre, j’aurais sûrement été très heureux à luang-prabang. malheureusement ce n’était pas le cas et la santé de mon fils aîné, michel, qui souffrait d’une grave affection chronique, me tracassait beaucoup. j’aurais aussi voulu connaître ma nouvelle fille qui avait maintenant plus d’un an. c’est pourquoi j’ai demandé à écourter mon séjour en extrême-orient. ce qui me fut accordé...


7. Claude Chauvigné 🎤 Interview (vidéo et texte)

..., it did. and then, that was shortly, you know before or after d-day. i remember also one morning, we went out and everywhere on the fields were those silvery strips that were used to confuse radar i suppose. and then we had d-day. interviewer: which was june 6, 1944. what happened between the time the germans left in june of 1941 and those three years that intervened? chauvigne: well first the germans began to pull out. interviewer: you told us that. chauvigne: no, the germans were in bordeaux or in the south, they began to pull out to go to the front and then there was a lot of attacks by the underground or by the air, the british. at the village, i would say about one or two kilometers, there was a german tank that was stuck there by, i don't know, i know there was some fighting over there. i know that grandmother and also other people were very worried. they were worried that the germans would take reprisal against the village, but nothing happened in our village. in other villages, things happened, terrible things happened. but in our village, nothing happened. interviewer: you mean terrible things to the civilian population? chauvigne: oh ya, they shot up many, burned many, oh ya. like oradour-sur-glane, it's only 50 kilometers away where the germans tanks burned several hundred people in a church and shot all the men. but in our village? no, this did not happen. interviewer: all right. now you mentioned, we're getting now into the time of the allied invasion, d-day. did you have any signs that it was going to happen or did you see it happen or hear it happen? chauvigne: well, yes indeed. the air fleet going over, it was not unusual to see , oh i don't know, several hundred airplanes, take one hour or more just going over, going over. interviewer: allied planes? chauvigne: allied planes. interviewer: heading toward germany? chauvigne: they were going, i don't know, i think they were going toward the southern part of france or italy. i don't know ex...


8. Daniel Chauvigné ⌘ Deuxième métier : planteur de tabac

...elle regarda l’objet de sa convoitise rouler sans se briser. calmement elle le reprit et l’envoya plus fort … dressée sur son arrière train elle hocha la tête en tous sens et semblait très perplexe … après plusieurs essais infructueux, riki entra dans une grande colère et frappa l’œuf postiche à coups redoublés et rageurs puis, voyant l’inutilité de ses efforts la petite bête abandonna la lutte et s’en alla. riki, ne nous vola plus jamais d’œufs ! la fête du village le tam-tam commençait à résonner dans le village où nos ouvriers ont construits leurs cases rondes en pisé recouverte de paille. ce village est situé sur un petit plateau, à mi-pente de la colline et non loin du marigot où les femmes vont puiser de l’eau et laver leur linge. la fête battait son plein. dans tous les villages voisins viennent des hommes avec leur femme et leurs enfants portant des victuailles et des instruments de musique rudimentaires où dominent les tam-tams de danse et les balafons, sortes de xylophones formés de lames de bois dur posés sur des calebasses de citrouilles creuses et sèches. accompagné de ma mère et de mes petits frères, je me suis rendu sur la place circulaire du village. aussitôt, la musique devint douce, discrète, afin que nous puissions saluer tous les chefs et les sorciers. a tous nous demandons des nouvelles de leur famille, de leur village … cela prend du temps, mais c’est une politesse naturelle, liée à une coutume immuable. nous nous extasions sur les bonnes sur les bonnes circonstances de leur vie et trouvons des mots de consolation pour les mauvaises. enfin la fête reprit et la musique devint plus forte, plus rythmée, presque agressive. nous nous sommes alo...


9. Daniel Chauvigné ⌘ Troisième métier : mécanicien

...e;re pour entraîner une dynamo de camion avec une courroie. une deuxième courroie, montée sur la poulie double de la dynamo, propulse un ventilateur qui refroidit le moteur de la moto. la démultiplication est telle, qu'il suffit de laisser tourner le moteur au ralenti, la consommation d'essence est donc faible. des fils relient la dynamo à des ampoules de phare disposées dans les pièces principales de la maison. une boite régulatrice complète le système. imperturbable, notre boy a dit " ça, c'est manière de blanc !" a chaque fin de tournée de mes chantiers, monsieur davaront, sachant mes connaissances de la langue africaine, m'envoie acheter du manioc pour nourrir les indigènes employés à la portion centrale de la compagnie. pour ce faire, je dispose de trois camions chevrolet à ridelles rehaussées pour effectuer le chargement que j'achète dans les villages qui bordent les axes routiers. le manioc est livré en petits paniers d'osier tressé qu'il me faut contrôler, par sondage, pour juger la qualité de la marchandise. de temps en temps, les villageois tentent d'écouler du manioc moisi, verdâtre, caché au fond du panier et recouvert de manioc sec d'une blancheur éclatante. il me faut aussi palabrer avec le chef du village sur le prix et peser les paniers un par un avec un gros peson. il est nécessaire de marchander, menacer d'aller ailleurs, faire jouer la concurrence. ma parfaite connaissance de leur langue, permet une meilleure compréhension et je sais également que celui qui ne discute pas les prix est considéré comme un imbécile, qui ignore les coutumes. c'est un rite, un jeu sans rire, un jeu d'adultes et en fin de compte personne n'est perdant. certains chefs de village essaient de me soudoyer en m'offrant leur fille pour passer la nu...


10. Daniel Chauvigné ⌘ Quatrième métier : guide de chasse

...fuyait en barrissant et en brisant les arbrisseaux sur leur passage. dans tout ce tintamarre, nous n'avons pas vus le patriarche se relever et s'enfuir à son tour. mindou a regardé les traces et en conclut que la bête, sérieusement blessée, s'es enfuie dans une direction différente du reste du troupeau, en zigzaguant de façon incohérente. regrettant de ne pas avoir " doublé " le tir de vanmerche, je lui dis de retourner au campement avec les porteurs pendant que je poursuivais l'éléphant blessé avec le pisteur. un pachyderme blessé devient furieux lorsque les mouches et les fourmis pénètrent à l'intérieur de la plaie en créant par leurs morsures des brûlures atroces. la bête se roule dans la boue des marais et se tape la tête contre les arbres, fonce n'importe où et s'attaque à tout ce qui bouge. c'est ainsi que souvent des villages ont été saccagés et leurs habitants piétinés. ce n'est que le lendemain matin que nous avons retrouvé le géant, vautré dans un petit bacou, épuisé mais toujours vivant. a notre approche, il se redressa péniblement et barrit. ses larges oreilles claquant de colère et sa trompe dressée laissant deviner une charge imminente. avec mon gros calibre, d'une balle en pleine tête, je mis fin à ses souffrances. en examinant l'animal de près, je me suis aperçu que la balle blindée du belge était rentrée entre l'œil et l'oreille et était ressortie sur le haut du crâne en ayant fait éclater un morceau de boite crânienne gros comme la main. vanmerche n'avait pas pensé qu'a une si faible distance l'angle de tir était réduit et il aurait dû viser plus bas pour atteindre le cerveau lorsque jean est r...