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Vous recherchiez le terme suivant :poitou


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11. Amérique 🗽 La ligne acadienne

...amérique 🗽 la ligne acadienne c'est là où peuvent se rejoindre, qui sait, les origines des cadel et des chauvigné. bien avant l'arrivée d'alexis, les lignées acadiennes et poitevines se sont peut-être croisées.l'histoire du poitou et celle du canada, plus particulièrement du québec, ont été intimement liées pendant plusieurs siècles. en effet, c'est au xvie siècle que les français prirent possession de cette "nouvelle france" et ils y installèrent des colons dès le xviie. malgré les nombreux conflits qui opposèrent la france à l'angleterre pour la domination de ce vaste territoire, une région devait rester francophone, le québec et l'acadie, actuel nouveau-brunswick.plus d'un siècle et demi de guerre entre les deux grandes nations européennes conduisirent à la fuite et la déportation du courageux peuple acadien : au xviiie siècle, une partie des familles fût déplacée en france, en région nantaise et en poitou, avant, pour un certain nombre, de rejoindre la louisiane.certains acadiens ne voulurent jamais retraverser l'atlantique, lassés d'attendre le grand départ vers l'amérique dans des conditions matérielles pour le moins hasardeuses, et choisirent de rester définitivement près de poitiers : dans les régions de châtellerault, monthoiron, saint-pierre de maillé, saint-savin, chauvigny, la puye, bonneuil-matours, et archigny... c'est ce qu'on appelle la "ligne acadienne". la petite colonie s'est bien évidemment fondue avec la population locale aux cours des derniers siècles.cinq générations se sont écoulées depuis le xviiie, et certaines fermes acadiennes, d'héritage en héritage, sont toujours à l'heure actuelle dans les mains de...


12. Claude 🎓 La résistance du Père Fauchereau

...;il bienveillant du maître-vigneron. dans le courant de l'automne, les gens de marseault l'avait consulté et l'univers du père fauchereau s'était ainsi d'un seul coup considérablement élargie. on venait le chercher une fois par semaine en char à bancs et on le ramenait en fin de soirée. déjà, au commencement des vendanges, les deux communes avaient décidé d'unir leurs efforts et de partager le pressoir de coulignan; et le père fauchereau avait été unanimement choisi pour coordonner l'opération. vous pensez bien qu'il trônait. sans vantardise cependant. tout allait aussi bien que possible au village. et cela d'autant plus que le calme semblait régner entre les belligérants, malgré la pologne évidemment. on espérait qu'hitler entendrait raison et qu'un arrangement surviendrait tôt ou tard. on savait aussi intuitivement que la poitou serait épargné une fois de plus. il restait naturellement l'angoisse des mères et des épouses, et même celle des pères que l'inactivité du front tracassait. les "rien à signaler" des bulletins officiels n'avaient pas de couleur rassurante; quelque chose couvait dessous le calme qui enrageait les vétérans. qu'est-ce qu'on attendait pour montrer les dents ? le père fauchereau en était simplement outré, lui qui avait fait verdun après avoir servi aux antipodes, puis en macédoine avant d'être "transité", comme il disait, en palestine et à toul. chaque soir, au café guérin, le vieux revivait les exploits de sa jeunesse et la gloire enfumée des tranchées tout en élaborant avec ses compères de grandioses stratégies qui devaient mettre une fin rapide et définitive aux élucubrations de ce petit monsieur hi...


13. Claude 🎓 Monsieur Maurice

...compagnie d'hôtes distingués qui se réunissaient pour commémorer le trois-centième anniversaire de la fondation des hommes de science et jardiniers du roy. assemblés en cette occasion sous l'égide du préfet, se trouvaient le recteur de l'académie, le commandant de la garnison, des députés, un sénateur, les représentants des diverses sociétés artistiques ou autres de la région, des érudits des facultés des sciences ou des lettres, le directeur du musée de l'échevinage entouré d'amateurs historiens ou géographes et des archéologues dont le père qui, par ses travaux dans la province, s'était attiré une considération plutôt flatteuse. enfin c'était un aréopage très distingué. nous en venons à l'histoire. et vous le savez peut-être déjà : le poitou est riche en histoire, en histoire ancienne tout spécialement. c'est dire l'importance de cet anniversaire et celle des fouilles effectuées un peu partout des rives océanes aux plateaux limousins. la ville elle-même offre aux curieux des églises romanes remarquables; le baptistère saint jean qui est sans doute (selon le guide bleu) l'édifice chrétien le plus vieux en france, un hypogée martyrium pour lequel une de nos tantes avait une prédilection si marquée qu'elle nous y menait à l'ouverture des classes en octobre comme pour nous replonger aux sources (nos résultats scolaires n'en étaient malheureusement guère affectés ...), des mausolées à moitié écroulés, ainsi que des monuments tels que ces menhirs et cette "pierre levée" qui remonte à une date précédant l'arrivée des légionnaires de cé...


14. Claude 🎓 Le reconstruction

...) le père avait la tremblote et bavait quand il devenait un tant soit peu excité. "chef de chars" suffisait à faire entrer en transe le pauvre homme au comble du bonheur et de l'orgueil ! le mari de la bru fauchereau, aucune nouvelle ... il faut dire que la campagne d'allemagne ne commença pas avant le printemps et que, pendant ce temps-là, les prisonniers se trouvaient coupés derrière les lignes de défense allemandes. on espérait. on priait. janine pleurait doucement. l'hiver ... que dire de cet hiver ? on ne sentait pas le froid, ni les gels, ni les difficultés alimentaires qui subsistaient encore tant la joie, l'espoir et les certitudes se concrétisaient enfin. le général de gaulle affermissait sa prise de pouvoir, nous recevions régulièrement des lettres et des colis de nourriture de nos parents, j'apprenais l'anglais et fut sélectionné dans l'équipe du poitou ... enfin, la vie, chaque jour, devenait plus belle. oh si ! un accroc : l'offensive von rundstedt qui jeta un grand émoi aux alentours de noël. au centre d'information (qui avait pris tout simplement les locaux d'une ex-agence de vichy) on distribuait gratuitement des journaux anglais et j'en revenais, chaque jeudi soir, les bras chargés : le daily mail, yanks de l'armée américaine, new york tribune je crois. évidemment, certaines phrases, surtout les grands titres, me désarçonnaient un peu et même beaucoup. la jeune femme qui assurait nos jours et qui se fardait à l'excès ne pouvait tout traduire et nous renvoyait à notre livre de classe. un grand évènement survint, peu après, à coulignan : l'atterrissage forcé d'un avion américain dans un champ à proximité du village. nos américains ! enfin ! ils étaient trois qui ne comprirent ...


15. Jacques ✎ Boivre : Je suis chevau-léger de la maison du roi

...e quittèrent peu après, lui ayant fait promettre de n’en parler qu’à turenne en personne. - maintenant, dit rochereau une fois qu’ils furent à nouveau dans la rue, il vaut peut-être mieux qu’on ne nous voit pas trop ensemble. allons souper séparément et donnons-nous rendez-vous un quart d’heure avant le couvre-feu à la tour nord, sur les remparts. procures-toi deux dagues. nous prendrons aussi nos épées. pour moi, je vais chercher une bonne corde aux écuries. a bientôt… arrivant sur les lieux du rendez-vous, rochereau y trouva follenfant qui attendait déjà depuis quelques minutes. - tu n’as quand même pas l’intention de nous faire descendre par là ? dit celui-ci. - mais si !... pourtant… - regarde et écoute un peu… il y a beaucoup de gens en bas de la tour. - je le sais… c’est le bivouac du royal-poitou. - et tu crois que tes “pays “vont nous aider ? - qui sait ?... ils nous aideront plus sûrement que les cravates ou les écossais… follenfant haussa les épaules. - moi, je n’ai pas de “pays“, dit-il. a moins qu’au contraire je n’en ai que trop… tout en parlant à mi-voix, les deux amis avaient laissé passer l’heure du couvre-feu et ils attendirent encore un bon moment après que les sonneries se fussent tues, cachés dans l’encoignure d’une porte si, par hasard, une patrouille venait à circuler sur le boulevard. puis ils assurèrent leur corde autour d’un redan et se laissèrent glisser, l’un après l’autre, jusqu’au bas des remparts. ils prirent pied sur un glacis en pente raide qu’ils durent descendre sur les fesses après avoir récupéré leur corde. ils arrivèrent ainsi au ...