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11. Amérique 🗽 Le patrimoine des émigrés français en Acadie

...ugrave; viennent-elles ? les familles pionnières arrivent en acadie en 1632 depuis le port de la rochelle. les émigrés proviennent des régions du poitou, de la touraine et de la bretagne. ces personnes s’ établissent pour l’essentiel à port-royal, situé à l’embouchure de la rivière au dauphin (baie de fundy). en 1636, d’autres familles arrivent à bord du navire le « saint-jean ». la plupart resteront en acadie et donneront naissance à une forte descendance. une seconde émigration a lieu en 1644 sous l’impulsion de c. menou d’aulnay. vingt ménages français, de la province de loudun (département de la vienne) mettent les voiles en direction de l’acadie. s’agit-il de réfugiés huguenots ? dans son étude sur les protestants en nouvelle-france et au québec, robert larin mentionne que les villes de poitiers et de niort fournirent 32,8% des 558 migrants haut-poitevins de la vallée du saint-laurent [3]. le loudun est également un vivier de protestants. nul doute que le peuplement de la nouvelle-france et de l’acadie a bénéficié de l’apport de réfugiés protestants. ces émigrants étaient-ils les seuls sur le territoire acadien ? les habitants autochtones - mi’kmaq, malécites et abénaquis - ne figurent pas dans les premiers recensements, malgré leur présence sur le sol, et ce, bien avant l’arrivée des explorateurs européens. en 1611, la population autochtone est estimée à 3 500 personnes, établies sur tout le territoire correspondant aujourd’hui à la nouvelle-écosse. les émigrés français ont pu survivre dans ces contrées grâce à l’apprentissage des us et coutumes des autocht...


12. Amérique 🗽 La ligne acadienne

...e que les français prirent possession de cette "nouvelle france" et ils y installèrent des colons dès le xviie. malgré les nombreux conflits qui opposèrent la france à l'angleterre pour la domination de ce vaste territoire, une région devait rester francophone, le québec et l'acadie, actuel nouveau-brunswick.plus d'un siècle et demi de guerre entre les deux grandes nations européennes conduisirent à la fuite et la déportation du courageux peuple acadien : au xviiie siècle, une partie des familles fût déplacée en france, en région nantaise et en poitou, avant, pour un certain nombre, de rejoindre la louisiane.certains acadiens ne voulurent jamais retraverser l'atlantique, lassés d'attendre le grand départ vers l'amérique dans des conditions matérielles pour le moins hasardeuses, et choisirent de rester définitivement près de mairie-poitiers : dans les régions de châtellerault, monthoiron, saint-pierre de maillé, saint-savin, chauvigny, la puye, bonneuil-matours, et archigny... c'est ce qu'on appelle la "ligne acadienne". la petite colonie s'est bien évidemment fondue avec la population locale aux cours des derniers siècles.cinq générations se sont écoulées depuis le xviiie, et certaines fermes acadiennes, d'héritage en héritage, sont toujours à l'heure actuelle dans les mains des descendants des premiers colons acadiens. aujourd'hui encore, la mémoire de l'acadie et de ses traditions est bien vivace dans les esprits, et les cousins acadiens comme ils s'appellent eux-mêmes, continuent d'entretenir des relations suivies avec les descendants des acadiens restés ou revenus au "nouveau monde"... haut lieu de l'histoire acadienne poitevine, on peut toujours visiter la ferme-musée d'archigny, authentique demeure dat...


13. Europe🗼 Coulombiers selon Jacques

... avait acquis une aisance confortable et une certaine notoriété. il avait épousé jeanne fauchereau, née elle aussi à cloué. ils ont eu trois enfants : charles (le fondateur) né en 1831 à coulombiers, pierre né en 1833 et magdeleine-clémentine née le 8 mai 1835 à coulombiers et qui devait épouser plus tard françois bourlaud.il avait beaucoup voyagé et son point d’attache était paris. il avait sillonné l’europe pour représenter la maison "vee et guy, droguerie médicinale". il y travaille comme voyageur de commerce jusqu’en 1881 et prend sa retraite en 1882. entre temps, il a fait quelques achats importants. en 1874, une grange à coulombiers, démolie depuis, et qui devait se situer à proximité du jardin bas de la prairie ainsi qu’un terrain de cinq hectares à gauche de la route poitiers-la-la rochelle à la sortie de coulombiers qui a été vendu beaucoup plus tard. ce devait être situé à l'emplacement du terrain de football actuel, semble-t-il. mais surtout, en avril 1879, il achète le terrain et les bâtiments d’une ancienne auberge et y fait construire la maison où il avait l’intention de se retirer. il nous reste les factures d’achat de meubles et objets divers destinés à emménager, organiser et orner cette maison à son goût. certains tableaux s’y trouvent encore. il est décédé à cinquante-six ans le 1° septembre 1887 laissant un testament daté de 1884 où il lègue tous ses biens à sa sœur épouse de françois bourlaud à charge pour elle de verser une rente viagère à leur mère et à leur frère pierre au cas où ils lui survivrai...


14. Europe🗼 Coulombiers selon Claude

...s (d'aucuns diront peut-être les millénaires) nous ont appris à ne rien prendre trop au sérieux, bien que pain quotidien et toit chaud soient affaires sérieuses à ne pas négliger. notre long passé, incolore certes et sans fracas, nous a de tout temps incités à la prudence. oh, nous ne rechignons pas au labeur, ni à la douleur, puisque telle est la loi, et les saisons ne manquent point de nous rappeler à nos devoirs. mais nous logeons dans les marges et cheminons bas sur nos sillons. voyez-vous, madame l'histoire ne vit que d'actions dramatiques et ronflantes, aussi n'a-t-elle guère à faire de pièces sans intrigue et d'acteurs sans costumes.cependant, pendant l'occupation, nous étions sur scène. comme tout le monde.coulignan, c'est le centre, le germe si vous voulez, d'une commune agricole poitevine ; un petit village niché dans un s de la nationale 11, entre poitiers et niort. là, assoupies sous leurs tuiles moussues et plus ou moins alignées en bordure d'un semblant de trottoir, une cinquantaine de maisons basses se font face de chaque côté de la route (la "grande rue") et s'adossent à des jardins clos, des vergers soigneusement entretenus et de très modestes vignes qui s'élèvent à flanc de coteaux.dans le fond du val, un ruisseau - le valais - bissecte cette terre si tranquille en deux hémisphères, l'une et l'autre appelées "haut du bourg", ce qui révèle d'emblée une subtilité linguistique et géographique que, seuls, les coulignais savent manipuler sans ambiguïté selon le lieu de leur résidence ou le ton de leurs paroles.le "haut du bourg", versant poitiers, abritait alors, entre autres : un maréchal-ferrant dont la forge et l'enclume épaulées contre le mur du cimetière rythmaien...


15. À la guerre ⚔️ 1940 La campagne des Flandres du lieutenant Louis Bourlaud

...e;tendre du linge sur la ligne siegfried » …. l'el djezaïr est un paquebot français de la méditerranée ; nous y sommes accueillis avec l'amabilité qui caractérise les marins ; les officiers cèdent leurs cabines à leurs homologues de l'armée de terre, se privent afin que nous ayons une nourriture abondante. les hommes sont entassés un peu partout ; il y en a d'armes diverses. nous voyageons avec des rescapés de la bourrasque et nous apprenons avec peine la fin du sirocco, de l'orage, du guépard (que j'ai visité à marseille), du chacal qui ont été coulés en venant porter secours à l'armée des flandres. nous avions vu à douvres un contre-torpilleur français dont tout l'avant avait été arraché. tout à fait par hasard, je rencontre à bord de l'el djezaïr un ancien camarade du lycée de poitiers. mathias, toubib à 3 galons, c'est le 1er que je rencontre depuis le début des hostilités. la marine anglaise a remis à chacun de nous une ceinture de sauvetage ; il paraît que 3 sous-marins allemands rodent dans le secteur. nous quittons plymouth à 20h ; le temps est idéal ; je me couche sur mon matelas et dors du sommeil du juste ; je crois bien n'avoir jamais aussi bien dormi. dimanche 2 juin 1940 réveil à cherbourg ; nous avons plaisir à revoir la france, nous pensons tout de suite à envoyer un télégramme à la famille. vers 10h, nous assistons à une messe célébrée sur le gaillard d'avant par l’aumônier du bord et après un bon déjeuner nous débarquons à 16h. mes bagages se sont encore réduits depuis malo-les-bains ; un marocain que nous avions tiré d'affaire en belgique et m'en montrait une gran...