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11. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

... cap horn, un coup de vent s'abattit sur le "mathilde" qui perdit un mat et son gouvernail et fut couvert d'une couche de glace. le capitaine lucas imagina un gouvernail de secours et, se traînant à quatre nœuds au milieu de la tempête, le navire finit par atteindre valparaiso, où il fut mis en cale sèche pour réparations. c'est à valparaiso que naquit une deuxième fille, dolorès, le 17 mars 1835. un mois plus tard, ils mirent à nouveau à la voile pour arriver en france au cours de l'automne 1835. la capitaine lucas reçut des félicitations officielles pour son sauvetage du navire au large du cap horn et son invention d'un gouvernail de secours. le capitaine lucas resta dans la marine, mais laissa sa famille à rochefort. il devint assez réputé comme marin et auteur d'un certain nombre d'articles techniques et sur l'administration maritime. en juillet 1838, augustin abandonna le commandement d'un des meilleurs bateaux de la marine marchande française et se rendit à paris pour lancer l'idée d'un bateau-école pour officiers de la marine marchande. il n'hésita pas à proposer un voyage autour du monde avec un équipage de cadets qui recevraient leurs instructions dans toutes les phases de la manœuvre d'un navire. malgré les encouragements gouvernementaux, il lui prit plus d'une année à recruter 42 cadets français et 3 passagers, plus 13 belges portés comme passagers, mais qui étaient en réalité des cadets. le prix du voyage d'instruction de deux ans projeté était 5000 francs, ce qui n'était pas une petite somme en ce temps-là. finalement, le capitaine lucas trouva un trois-mats de 110 pieds de long et de 370 tonneaux, l'oriental, dont l'armement fut terminé pour septembre 1839. les officiers du bord comprenaient jean-françois briel, mari de sa soeur louise-augustine et un jeune frère de mme lucas faisait partie de l'équipage. au dernier moment, mme lucas et ses deux filles, ainsi que la sœur d'augustin, mme briel, montèrent à bo...


12. Augustin Lucas ⚓ L'Oriental Hydrographe et la photographie - Morceaux choisis

...ment complet pour le pratiquer, l'acheteur recevrait toutes les instructions nécessaires. le daguerréotype - les habitants de sidney auront désormais l'occasion d'observer les effets de cette invention très singulière, l'un des instruments ayant été apporté dans la colonie par le capitaine lucas, ancien commandant de l'expédition de l'école navale. grâce au daguerréotype, n'importe qui peut prendre une vue correcte de n'importe quelle localité en cinq minutes. le capitaine lucas a l'intention de céder les instruments [sic] au prix fort, et ils peuvent être vus dans l'agence de mm. joubert et murphy, macquarie-place. l'acheteur recevra des instructions complètes sur la façon de prendre les vues". en 1848, lorsque lucas revint en france, la photographie avait déjà rempli beaucoup de ses promesses et le pays connaissait de grands changements avec la fin de la monarchie de juillet, l'abolition définitive de l'esclavage, les soulèvements populaires dans les rues de paris et dans d'autres villes et l'instauration de la seconde république. on suppose qu'il se rendit ensuite aux États-unis, où il mourut alors que la france était déjà sous le second empire (1852-1870). mais ce que l'on sait concrètement, c'est qu'il a revu sa belle-ile et qu'il est resté actif, précisément dans ces années turbulentes en france entre 1848 et 1850. À paris, il a publié deux livres sur les expériences accumulées au cours des années passées. le titre et le sous-titre du premier sont révélateurs des conflits dans lesquels il s'est trouvé impliqué à tahiti et des stratégies employées pour défendre ses intérêts dans la région. l'autre est une synthèse de toute son expérience en mer et sur terre. le livre le candidat (1850) fut bien accueilli dans le milieu maritime et mercantile, avec une seconde édition trois ans après sa première publication. source : https://issuu.com/cmdf/docs/l_oriental-ingle_s note...


13. Évangeline Soyer 🌏 Courte autobiographie

...te;tait le 17 mars 1835, pendant que le navire était en réparation. un mois s'écoula, puis le navire put faire route vers la france. le voyage dura 5 mois. grand-père retourna alors à la mer, laissant sa femme et ses deux enfants à rochefort. a son retour, il abandonna son commandement, mais son amour de la mer le reprit. le nouveau voyage, avec sa famille, le conduisit à papeete (tahiti). ils y séjournèrent 8 ans, fondant un "dry goods store", genre d'épicerie. le commerce était bon avec les hindous, ils mentionnent à tort les indiens. on échangeait quelquefois de l'or et quelquefois de rares et superbes formeas (coquilles d'huitres perlières) qui étaient pêchées dans la rade et procuraient un moyen d'échange. on les trouvait en plongeant dans la rade. grand-mère avait collectionné assez de celles-ci pour les vendre à un musée de paris, mais ils ne parvinrent jamais à destination. le capitaine du navire ne voulut jamais les vendre. aucune raison n'est donnée, sans doute ne voulut-on pas payer le transport, si bien que finalement, elles furent jetées à la mer. ces hindous du sud de l'amérique étaient de braves gens, mais étaient paresseux, comme ils n'avaient pas grand travail pour se procurer de la nourriture. elle se composait de porc (?), de bananes, de pain, de fruits et des ignames. ces dernières étaient mangées avant maturité et mises au four. des pierres rondes et plates étaient chauffées. des feuilles de palmier étaient ensuite posées sur lesquelles ils mettaient leurs victuailles. celles-ci étaient une fois de plus couvertes de feuilles de palmier, sur lesquelles étaient déposés les détritus, déchets ... les hindous s'asseyaient autour jusqu'au coucher du sole...


14. Évangeline Soyer 🌏 Traces d'Évangeline

...Évangeline soyer 🌏 traces d'Évangeline on trouve plusieurs traces d'Évangeline sur la toile. plusieurs biographes de son grand-père augustin lucas font référence à sa "courte autobiographie" reproduite dans l'article précédent. ce document avait été remis par eugène guellec à mon oncle andré qui m'en a donné une copie (comme à tous les enfants de la famille) en 1972. c'était un des élément du dossier constitué par notre cousin bellilois sur notre famille américaine qui avait émigré aux États-unis en 1854. rupert derek wood cite ma publication de cette autobiographie d'Évangeline (à son ancienne adresse) dans son étude sur la contribution d'augustin lucas à l'histoire de la photographie : the voyage of captain lucas and the daguerreotype to sydney . puis, on trouve des traces d'Évangeline dans 4 recensements américains. toujours notée comme célibataire, elle a habité successivement : 1900 à tygart district, wood, west-virginia (il est précisé qu'elle a immigré en 1877) 1910 à steele, wood, west-virginia 1930 à tygart, wood, west-virginia 1940 à south parkersburg, wood, west-virginia elle est enregistrée aussi pour avoir traversé de france vers l'amérique à l'âge de 12 ans. elle traverse de new-york à brest sur le ville de paris (départ de new york le 7 octobre 1871, selon le new york tribune du 9 octobre 1871) elle est encore en vie le 29 octobre 1951, lorsqu'elle déclare le décès de sa sœur marie. elle décède...


15. Claude Chauvigné 🎤 Interview (vidéo et texte)

...e town, was being bombed, bombarded i should say and nothing was happening there and everything. so after a while, we listened to the radio as we had faithfully listened to very carefully, listened to it. there was at 5:00 or 5:30, i've forgotten, there was a radio broadcast in polish and in german, and in german, which i spoke fairly well then, i heard that the allies had landed and next to it came the french and so i rushed to grandmother. "grandmother, grandmother, the americans are coming, the americans are coming!" that's how we learned. and then after that, we heard airplanes all the time, all around. interviewer: airplanes? chauvigne: yes, american and english. interviewer: but you never really saw american soldiers or british soldiers liberating your village? chauvigne: (laughter) no, never, we were waiting for them, but it was too far. what would they do down there. you see what they did, when they broke through the normandy front, as you know, they went through toward paris, but they didn't go down south. there was no point. so we didn't see them. interviewer: were you back at school at this time? chauvigne: then went back to school in october. interviewer: what year, '44? chauvigne: '44 and i spent a year and we had the first news, direct news of our parents. during the...in 1943 i think it was, one day, there was a note in the mailbox. father and mother are doing very well. take courage or something like that. someone in the resistance was contacted by our parents, i don't know, a friend or what, and dropped that note in the mailbox. anyway, in october or november, we got the first news of our parents and they got, of course, immediately we sent a message through the red cross, we sent a message and that's how we reconnected with our parents in africa. interviewer: they remained in africa throughout the war? chauvigne: yes. you see working in diamond mining, which was extremely important to pay for, you know, the war and also my father was dis...