Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :paix


Page 11 - 15 sur un total de 25 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


11. À la guerre ⚔️ 1870 Carnets de Campagne de Pierre Bourdieu

...tis le soir. 12 et 13 : canonnade et fusillade, violent orage qui enlève toutes les tentes. 15 8bre : a partir de 8 heures du matin, le bruit du canon se fait entendre du côté de verdun, on croit à une armée de sucessés mais on ne bouge pas. canonnade et fusillade toute la nuit. 16 8bre : disposition faisant croire à un soldat à une sortie. canonnade très vive toute la journée. 18 8bre : les chevaux tombent comme des mouches, on leur donne du bois pour nourriture. le général boyer rentrant de mission apporte de l'intérieur de la france les nouvelles suivantes. paris résiste encore et n'est pas sérieusement attaqué. le fort d'ivry est pris, résistance et paralysie partout. paroles de bismark au généraux. le général d'aurelle a subi une défaite près d'orléans et des négociations sont faites pour amener la paix. 19 8bre : une communication est faite, pourparlers entamés avec le gouvernement français. pluie et vent violent toute la journée. 20 et 21 8bre : on n'entend plus le bruit du canon, on mange les vivres de réserve. 24 8bre : l'armée est prévenue qu'une convention aura lieu d'ici quelques jours. il n'est plus distribué de vivres aux troupes. quelques soldats font du pain avec du son et de l'huile. vers le soir on distribue 200 grammes de biscuits par homme. le temps est affreux. le général changrainier est envoyé près du prince frédéric charles. forte fusillade vers 9 heures du soir. 26 8bre : l'armée est prévenue qu'une convention est conclue, les détails d'exécution seront réglés. 27 8bre : le général commandant l'artillerie reçoit les étendards et drapeaux qui doivent être remis à l'arsenal de metz. ...


12. À la guerre ⚔️ 1944 Bulletin du curé de Sainte-Clothilde

...les jours ont passé, les troupes avancent à une allure foudroyante, le danger recule, les cœurs se rassurent, la vie redevient peu à peu normale. a proportion, la reconnaissance grandit dans nos âmes ; en vérité, la main de dieu a dirigé les événements avec une bonté, une miséricorde qui nous confond. nous devions périr cent fois et le salut nous est venu avec un à propos et une puissance qui tiennent du miracle. on a prononcé le mot en parlant de la bataille de la marne en 1914, il convient mieux pour expliquer la libération de paris en 1944. que le seigneur tout-puissant, infiniment bon, et la sainte-mère, notre-dame de france soient loués, bénis, remerciés à jamais de cette nouvelle preuve de protection, en attendant, que dans le paradis, nous puissions chanter avec les saints le te deum de la délivrance définitive et de la paix éternelle. a.m.d.g. (1) f.f.i. force françaises de l'intérieur : civils armés en vue du "nettoyage" de l'intérieur. dans certains secteurs parisiens, ces volontaires n'ont pour toute défense que huit balles, un révolver et ... leur co...


13. À la guerre ⚔️ 1945 Ginette Bayle raconte la fête de la Victoire

...À la guerre ⚔️ 1945 ginette bayle raconte la fête de la victoire enfin l'allemagne a capitulé, enfin ce sera bientôt la paix. ici, bien que depuis des semaines, nous l'attendions impatiemment, elle a été partout une explosion de joie. mais ce n'est pas la même joie qu'à notre libération. a ce moment-là, nous ne voyions qu'une chose : nous étions libérés, les allemands étaient refoulés, nous n'avions plus à les coudoyer. c'était égoïste au fond, mais si naturel ! nous étions préparés à la victoire et alors nous pensons à tous les français qui ne reviendront pas, à tous ceux qui ont souffert et qui sont morts afin que la victoire puisse être assurée. ce soir-là, les rues, les monuments sont éclairés. j'ai donc été avec mes parents et mon frère visiter paris illuminé. depuis 5 ans, nous marchions dans le noir, tâtonnant les trottoirs, butant contre les bancs, et, tout à coup, on voit clair. malgré la voûte noire des cieux, les arbres, les maisons se détachent à la lueur des boules jaunes des lampadaires. nous nous sommes donc dirigés vers l'hôtel des invalides. éclairé par des phares, il se découpe tout blanc sur le ciel foncé. et je m'aperçois que jamais je ne l'avais bien vu et que ce monument est splendide. du pont des invalides, nous admirons le bouquet d'un feu d'artifice partant du ministère de la guerre. espacées de quelques minutes, les fusées éclairantes nous éblouissent : des vertes, des bleues, des rouges, des jaunes fusent de partout, de la seine,de la concorde, de l'étoile, du palais de chaillot, du carrousel. dans le ciel, deux phares forment un v immense. nous voilà enfin à la co...


14. Claude 🎓 La résistance du Père Fauchereau

...hant s'il leur fallait imiter le vigneron ou bien garder leurs boutiques ouvertes pour rassurer le village et éviter une panique générale, à l'unisson demandèrent au maire d'intervenir. car enfin, pour vaillant que fut l'exemple du père fauchereau, il pouvait se propager à l'épicier, au boulanger qui éteindrait son four, au curé peut-être qui déménagerait ses ciboires et ostensoirs ! la communauté serait tout simplement paralysée et ce n'était pas le moment d'avoir des ennuis supplémentaires. la bouchère avait plusieurs quartiers dans sa glacière, le charcutier venait de remplir des mètres d'andouilles, guérin ... guérin ne voyait pas comment il pourrait transporter en lieu sûr son comptoir et ses bouteilles et surtout ses grandes glaces à dorures ! en fin de compte, il fut décidé de laisser le vigneron en paix et d'afficher une grande sérénité. et puis, on s'arrête pas "un de thieux-là qu'aviant fait verdun !" le père fauchereau et ses deux complices piochaient pelletaient, creusait sans relâche. avec ardeur. furieusement. et ne s'interrompaient que pour lâcher de solides bordées d'injures contre les boches, les traîtres, et les juifs naturellement pour bonne mesure. car, cela était connu de tous, blum et sa clique nous avaient mis dans ce pétrin, nous avaient attiré ces calamités. "la haute finance ! la haute finance !" hurlait le boucher. et le père fauchereau de répondre : "pas de quartier ! a la baïonnette ! ... l'assaut !". c'est dire que de profondes vues politiques s'échangeaient dans la cave. témoigner, pour ne pas être en reste, glapissait avec entrain : "moi, je m'y connais ... les finances ! j'm'y connais ! salauds ! cochons ! pourris !"moi, je...


15. Claude 🎓 Julot

...faisait julot et d'un coup de lime ou de marteau remplissait le silence. au début du mois de mai des convois motorisés encadrés par des automitrailleuses commencèrent à circuler sur la route qui traversait le bourg. certains descendaient en direction de niort ou de la rochelle où les gros travaux du mur de l'atlantique et de la base se poursuivaient fébrilement, d'autres remontaient vers le nord, vers la loire et l'allemagne peut-être. le vétéran, lui, savait. il savait comme les paysans quel temps il allait faire demain et l'hiver prochain tout aussi bien. - "moi, je t'le dis, julot ... se passera rien par ici. dis-moi un peu pourquoi les boches se battraient sur la côte ? moi, j'comprends pas leur mur de l'atlantique. sont fous ! dis-moi ! ils ont déjà assez d'ennuis sur le front de l'est. je vais te dire : ils vont attendre derrière la ligne siegfreid et puis hitler il va demander la paix à churchill. le danger, vois-tu, je le sais bien ... c'est les rouges. mais le dis pas à nodier ..." julot acquiesçait de la tête ... n'allait rien dire à nodier. d'ailleurs, ne recevant jamais de courrier, il avait peu d'occasions de parler au postier. un midi, qu'ils étaient attablés à la terrasse de guérin, un long convoi de tanks sur remorques avec leur cortège de camions anti-aériens avaient fait halte dans le bourg, collés sur le trottoir contre les maisons et dans l'ombre que celles-ci leur offraient. tous les engins et tous leurs équipages portaient des branchages et des filets de camouflage. les équipages ... c'étaient des ss en uniforme noir. julot eut un frisson mais le vieux ne semblait pas préoccupé. il se mit même à faire des remarques assez hautes aux autres consommateurs, remarques peu méchantes mais dont le ton ronchonneux inqu...