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1. Recherches généalogiques 🔎 Le Micmac de la Daussy

...en 1727, donc né vers 1668 et qui était le fils de jean gaudet et marie daussy. des généalogistes ont fait le rapprochement avec le jean gaudet d’acadie. ceci est totalement impossible car en 1668, à la naissance de jean gaudet, fils de jean gaudet et marie daussy, notre jean gaudet acadien était à port royal marié avec nicole colleson. pourtant le nom daussy figure toujours dans de nombreuses généalogies acadiennes. le père bergeron lui même a avoué s’être trompé sur ce point. (article paru dans société généalogique canadienne française. vol. 40, # 4, p. 299.) certains auteurs pensent que sa première femme serait en fait d’origine micmac, ce qui n’est pas très facile à prouver. dans son ouvrage « une colonie féodale en amérique » edme rameau fait allusion dans une note à une branche métisse de cette famille. "source : rapport de desgouttins du 2 octobre 1702 et les recensements de 1686-93-98 etc (archives de la marine) ce nom s'écrit gaudet ou godet et les membres de cette famille sont très nombreux, non seulement au nouveau-brunswick, mais aussi au canada et en louisiane. il y avait aussi une branche métisse de cette famille sur...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Fantaisies au long cours d'une carrière

...d’élargir et d’orienter différemment les aspects de ce cycle sont très souvent tentés de rassembler leurs souvenirs. j’ai voulu en faire autant. il me semble avoir lu quelque-part que ceux qui écrivent leurs mémoires ne le font que pour se vanter ou se justifier. pourquoi me vanter ? je n’ai fait qu’exercer mon métier d’une façon aussi correcte, à ce qu’il me paraît, que me le permettaient mes compétences, les circonstances et les moyens mis à ma disposition. de quoi me justifier ? j’ai certainement fait du mal. quel médecin peut affirmer n’avoir jamais commis de fautes ? celles dont je me suis aperçues restent gravées sur ma conscience comme autant de cicatrices indélébiles. pour celles qui ont échappé à mon auto-critique, que l’on veuille bien me pardonner car elles n’ont pas été faites de propos délibéré.je n’écris pas non plus pour exalter l’œuvre accomplie depuis plus d’un siècle par le service de santé des troupes de marine. d’autres, plus compétents ou plus documentés que moi s’en sont chargés. et s’il reste sur ce point encore beaucoup de choses à dire ou à faire connaître, je ne doute pas qu’un jour ou l’autre l’un d’entre nous saura les exprimer. j’écris tout simplement pour mon plaisir. comme j’estime qu’il faut être sérieux sans jamais se prendre soi-même au sérieux, j’ai décidé de ne pas tenir de doctes propos ni d’évoquer de trop nobles sentiments. je me suis contenté de choisir dans mon passé quelques anecdotes qui peuvent prêter à sourire. je sais bien que la vie ne nous offre pas toujours un visage souriant et, comme les autres, j’ai connu des moments pénibles, des deuils et des chagrins. j’ai eu des désillusions, j’ai subi des injustices et j’ai appris à avaler des couleuvres voire des pythons… a quoi bon rappeler tout cela ? je ne vois pas l’intérêt que je pourrais en tirer. les mauvais souvenirs doivent être enfouis dans une ...


3. Jacques Bourlaud 🩺 Prépa à Rochefort

...jacques bourlaud 🩺 prépa à rochefort pour être médecin-colonial, m’avait-on dit, il fallait sortir de l’École de santé navale. mais avant d’en sortir il fallait y entrer… et pour cela être admis à un concours. la filière habituelle consistait à s’inscrire dans une de trois Écoles annexes du service de santé de la marine ouvertes auprès des hôpitaux maritimes de brest, toulon et rochefort. lorsque nous avions vingt ans et que nous entendions les gens de la génération précédente parler de leur jeunesse, cela se passait à une époque parée, semblait-il, de toutes les séductions : « avant la guerre », celle de 14/18… nous les écoutions avec au visage « un certain sourire » fait de scepticisme narquois, d’attendrissement condescendant et aussi d’agacement. maintenant les années ont laissé les cheveux gris envahir les tempes et les kilos superflus donner à nos tailles une assise plus confortable. a notre tour, quand nous évoquons la période où nous avions à peu-près vingt ans, nous disons : c’était avant la guerre… (une autre guerre). tout cela pour dire qu’en ce temps-là, avec beaucoup d’autres, j’ai abordé la carrière médicale dans l’espoir de m’en aller à travers le monde « porter la science au pays des bantous » . mes deux bachots et mon p.c.b. en poche, un après-midi de novembre 1937, je suis parti pour la grande aventure d’un pas conquérant qui devait me conduire d’abord à la gare, puis à cent-vingt kilomètres de là, à rochefort-sur-mer. le moins que l’on puisse dire de rochefort à cette époque c’est qu’il s’agissait d’une cité plutôt morne auprès de laquelle ma bonne ville natale de poitiers paraissait témoigner d’une activité débordante.. colbert en son temps avait choisi cet emplacement peu éloigné de l’estuaire de la charente pour y fonder une ville qui devait être appelée à devenir une porte ouverte sur l’océan, un port d’où les vaisseaux du...


4. Jacques Bourlaud 🩺 Santé navale à Bordeaux

...e traîner sur la place d’armes ou dans la rue gambetta pour rencontrer quelques congénères fréquentés soit au lycée, soit à la faculté, soit à l’école annexe. il y avait ceux qui avaient été mobilisés ou qui s’étaient engagés et qui nous faisaient part de leur expérience de quelques jours de la vie militaire. mais il y avait ceux qui, comme moi, ne savaient pas trop quoi faire avant d’être appelés. le bruit courut aussi (et fut bientôt confirmé) que l’on faisait entrer à l’école de saint-cyr tous les candidats admissibles aux épreuves écrites. pourquoi n’en serait-il pas de même pour les autres écoles militaires ? un camarade de rochefort, qui avait eu l’occasion de monter à paris, s’était présenté au ministère de la marine pour y glaner quelques renseignements. on l’avait poliment éconduit en lui disant d’attendre… attendre… toujours attendre... enfin un journal régional publia la liste des admissions à l’école de santé militaire. je m’étais présenté au concours d’entrée à l'école de lyon pour le cas où je n’aurais pas pu « intégrer » à bordeaux. la liste était longue mais mon nom n’y figurait pas... ce qui me surprenait, c’était d’y voir tous mes camarades. une seconde lecture, en comparant ce texte à la liste des admissibles que j’avais été chercher, me montra qu’une erreur de typographie avait déformé mon nom et que j’étais bel et bien reçu. le surlendemain paraissait la liste d’admission à santé navale et, cette fois-ci, i...


5. Jacques Bourlaud 🩺 Médecine à Montpellier

..., nous posait des questions sur la géographie de la corse. un camarade a illustré cette période par une série de dessins humoristiques qui se sont répandus par la suite . en ce qui me concerne, j’avais écrit une fable que j’ai retrouvée plus tard au fond d’un tiroir et que voici : le fou , le fritz et le navalais ++++++++++++++++++++++++++++++ dans un asile de fous, un beau matin, les fridolins s’infiltrèrent partout . les belles chambres furent prises par leurs chefs valeureux et les hommes occupèrent les dortoirs spacieux . tous les jours, avec délice, ils se rendaient au pas de l’oie à l’exercice . et les fous, derrière leurs barreaux de fer, admiraient leurs habits verts. à l’asile aussi vint s’échouer, ne sachant plus où aller, les débris d’une illustre école qui avait le monopole de fournir à la marine et aux coloniaux des docteurs en médecine . les fous les regardaient avec envie se rassembler par compagnies pour réjouir le cœur de leur sous-directeur. ou bien se lancer d’un air intrépide au milieu d’études arides afin de décrocher les lauriers que leur offrait, chaque année, la faculté de montpellier. le hasard réunit, un beau jour, un aliéné faisant un petit tour, un fritz et un navalais qui flânaient. ach ! disait le teuton, je trouve le temps bien long ! voici près de quatre ans que frieda m’attend… j’ai grelotté en russie et j’ai grillé en libye… j’ai combattu en pologne et en france et n’ai même pas l’espérance de sortir de ce faux pas ! car j’ignore où l’on va . mais je crains que mon führer n’ait perdu l’esprit dans sa fureur… hélas ! dit le n...