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11. Amérique 🗽 Évangeline par Longfellow

...e; la poussière. leur histoire est écrite en plus d'un cimetière, sur la pierre ou la croix qui couvre leurs tombeaux. or parmi ces captifs qui traînaient de leurs maux, sous des cieux étrangers, la chaîne douloureuse, on vit errer longtemps une enfant malheureuse. elle était jeune encore, et son grand oeil rêveur semblait toujours fixé sur un monde meilleur. oui, la pauvre proscrite, elle était jeune et belle! mais hélas! bien affreux s'étendaient devant elle le désert de la vie et ses âpres sentiers tout bordés des tombeaux de ceux qui les premiers fléchirent dans l'exil sous le poids des souffrance! elle avait vu s'enfuit ses douces espérances, ses rêves de bonheur et ses illusions! dans son coeur était mort le feu des passions! son âme ressemblait à quelque solitude où l'étranger chemine avec inquiétude n'ayant pour se guider, dans ces lieux incertains, que les débris des camps, que les brasiers éteints, et tous les os blanchis que le soleil fait luire. un vent de mort. hélas! soufflait pour la détruire! elle était le matin avec son ciel vermeil, ses chants mélodieux et son brillant soleil, qui tout à coup s'arrête en sa marche pompeuse, pâlit et redescend vers sa couche moelleuse. dans les villes, parfois, elle arrêtait ses pas: mais les vastes cités ne lui redonnaient pas l'ami qu'elle pleurait, la paix du coeur perdue! elle en sortait bientôt, gémissante, éperdue, et poursuivait encor ses recherches plus loin. faible et lasse, parfois, se croyant sans témoin, elle venait s'asseoir au fond des cimetières, les regards attachés sur les croix ou les pierres qui protégeaient des morts le suprême repos. elle s'agenouillait, parfois, sur ces tombeaux où nulle inscription en ...


12. À la guerre ⚔️ 1940 La campagne des Flandres du lieutenant Louis Bourlaud

...re qui finit par disparaître petit à petit ; les colonnes auto s'engagent en direction du quesnay, elles seront bombardées, mitraillées ; une partie sera prisonnière, l'autre fera encore demi-tour ; les colonnes hippomobiles se dirigent vers valenciennes. la 14e batterie est en tête du groupe et, en l’absence du capitaine montargès, il m'appartient de conduire le groupe. je n'ai aucune carte de la région et sur les petites routes que nous empruntons, il n'y a pas de signalisation. a un certain moment, des coups de feu sont partis d'on ne sait où, j'appelle les servants de la 1ère pièce en tête pour une éventuelle riposte, puis il n'y a plus d'alerte, les servants rejoignent leur poste. nous poursuivons notre marche, harcelés par des avions allemands qui nous bombardent et nous mitraillent sans dommage heureusement. vers 20h nous atteignons valenciennes où je dois rencontrer un guide qui évidemment n'est pas là. a l’aide d’un infirmier qui connaît un peu la ville, nous suivons les boulevards extérieurs et arrivons en vue d’un pont qu’il s’agissait de traverser pour rejoindre denain et de là, haveluy où nous devons cantonner. il fait presque nuit, le lieutenant de rochefort me rejoint, m'indique que les allemands ne sont pas loin derrière nous et que certains sont déjà en ville et qu'on peut craindre des coups de feu. a peine a-t-il terminé qu'un coup de feu éclate, un deuxième semble partir du pont près duquel nous sommes arrivés et de rochefort qui ne voyage qu’armé jusqu’aux dents tire un coup de mousqueton. j'appelle les servants de la 1ère pièce et déclenche une fusillade que j'interromps au bout d’un quart d’heure car il n'y a plus que les servants qui tirent. de rochefort a belle...


13. Claude 🎓 Monsieur Maurice

... sénateur, les représentants des diverses sociétés artistiques ou autres de la région, des érudits des facultés des sciences ou des lettres, le directeur du musée de l'échevinage entouré d'amateurs historiens ou géographes et des archéologues dont le père qui, par ses travaux dans la province, s'était attiré une considération plutôt flatteuse. enfin c'était un aréopage très distingué. nous en venons à l'histoire. et vous le savez peut-être déjà : le poitou est riche en histoire, en histoire ancienne tout spécialement. c'est dire l'importance de cet anniversaire et celle des fouilles effectuées un peu partout des rives océanes aux plateaux limousins. la ville elle-même offre aux curieux des églises romanes remarquables; le baptistère saint jean qui est sans doute (selon le guide bleu) l'édifice chrétien le plus vieux en france, un hypogée martyrium pour lequel une de nos tantes avait une prédilection si marquée qu'elle nous y menait à l'ouverture des classes en octobre comme pour nous replonger aux sources (nos résultats scolaires n'en étaient malheureusement guère affectés ...), des mausolées à moitié écroulés, ainsi que des monuments tels que ces menhirs et cette "pierre levée" qui remonte à une date précédant l'arrivée des légionnaires de césar non point d'un ou deux petits siècles mais de plusieurs moustachus et moussus millénaires. quant aux campagnes, il ne s'y trouve guère de villages qui ne soient dépourvus de "pierre levée" ou de "pierre folle", et de portes impériales encore debout (ce qui ne facilite guère la circulation des automobiles). automo...


14. Jacques ✎ Boivre : Je suis chevau-léger de la maison du roi

...;s qu’il fut à portée de voix. - qui est-là ? cria en allemand un cavalier de haute stature, monté sur un grand cheval. follenfant s’efforça de rester calme, mais il sentait son cœur battre très fort dans sa poitrine. ce fut cependant d’une voix assurée qu’il prononça : - wallenstein… - so ! la réponse était partie sans hésitation. follenfant, qui se tenait prêt à partir au galop ou à dégainer son épée si cela avait été nécessaire , respira plus librement puis s’approcha de celui qui l’avait interpelé et qui paraissait être le chef du détachement. il y eut un échange de salutations et de souhaits de bienvenue, puis l’officier s’enquit : - tu es seul ? - non !... j’ai quatre camarades avec moi qui attendent plus loin. mais je suis venu en avant pour vous guider. nous allons arriver à un carrefour. il faudra suivre pendant quelque temps la route de droite parce que l’autre est coupée. les français ont détruit un pont sur le canal. - eh bien, nous te suivons. et le convoi se remit en marche. mais, soudain, des exclamations et des hennissements se firent entendre quand un cavalier surgit de l’ombre au grand galop. c’était rochereau. il se jeta à travers l’espace qui séparait follenfant de l’officier, assénant au passage un solide coup de pommeau d’épée sur le crâne de ce dernier qui s’effondra sur le sol. follenfant hurla, toujours en allemand : - vite… vite… poursuivez-le tous ! il a blessé votre chef ! allez-y tous ! tous ! il est seul ! vous le rattraperez ! sans plus réfléchir, les vingt reîtres s’élancèrent au galop derrière rochereau. - que se passe-t-i...


15. Katryne 🦉 Une orientale en Provence

...avec des fonds de bouteilles de toutes les couleurs, l’heureux effet de la lumière du soleil donnant à chaque vitrail un sens biblique propre. derrière l’autel nord, la statue souriante de notre-dame de pépiole, vénérée depuis le xvième, réalisée en bois doré de sorbier, porte les stigmates de la révolution. la chapelle est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 1967. ouvert tous les jours de l’année - 15h à 18h. (accueil gratuit – dons acceptés) offices - semaine : vêpres suivies de la messe, du lundi au vendredi à 18h (heure d’hiver) – 18h30 (heure d’été). - dimanche : 9h30. pour un accueil en retraite ou un accompagnement personnel, prendre contact avec le père hubert de bonhome ou jacqueline, consacrée en 1987, chargée de l’accueil. document 2 : guide de la provence mystérieuse, par jean-paul clébert, éditions tchou, paris, 1998 (citant louis henseling : zigzags dans le var, toulon 1934-38) la reine des épingles. au nord de six-fours, dominant le cours de la reppe qui coule vers sanary, se dresse le sanctuaire de notre-dame de-pépiole. c'est l'une des plus anciennes chapelles de provence. en 1298, déjà, elle dépendait de la cathédrale de toulon. "selon la tradition, plusieurs fois séculaire, le jour de la fête de notre-dame-de-pépiole, sitôt la messe dite, les jeunes gens fauchaient l'herbe du terre-plein avoisinant le sanctuaire, emplacement habituel du bal, et les danses s'organisaient au son du tambourin. chaque danseur, en priant une jeune fille de danser, lui remettait une épingle qu'elle fixait à son corsage. et celle qui, le bal fini, possédait le plus grand nombre d'épingles était promue reine du...