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1. Mahlon ✍ L'émigration de Pascal par Mahlon Lucas Henderson

...lucas françois 19 m france new york menuisier 1 malle (la double inscription de françois lucas, 19 ans, est probablement une erreur de plume. marie louise avait bien un frère plus âgé appelé françois, mais il était mort en 1848. il s’agit vraisemblablement de victor lucas, âgé alors de 48 ans. il habitait à bangor et entretint plus tard une correspondance avec pascal et marie louise.) les détails de leurs voyages à partir de newyork se perdent dans la nuit des événements oubliés de l’histoire, mais on sait qu’ils se rendirent d’abord à cincinnati, probablement pour rendre visite à la famille du capitaine augustin lucas, frère de marie louise. ils allèrent ensuite à wheeling, en virginie occidentale, et de là parcoururent une distance de plus de 150 kilomètres à pied jusqu’à grafton, en portant la malle que françois avait amenée de france. ici, il y a un vide, qu’on pourra remplir par l’imagination ou des recherches plus poussées, mais on sait que l’oncle retourna à belle-île et ne revint jamais aux états-unis. les deux jeunes gens, françois et julius eliot, s’établirent aux états-unis, peut-être aux alentours de grafton. il est probable que la famille avait déjà pris la décision d’émigrer aux états-unis et que les préparatifs de départ étaient bien avancés, car pascal s’embarqua la même année avec toute sa famille, plus une sœur non mariée de sa femme, isabelle lucas, appelée dans la famille « tante bab » ou parfois babette. ils arrivèrent à new-york le 2 décembre 1854, après un voyage mouvementé de six semaines que...


2. Mahlon ✍ La famille de Pascal Lucas

...» - dont le nom semble être une coïncidence – et touchèrent new-york le 17 août 1854. sur la liste des passagers, les trois hommes sont dénombrés comme suit : la double mention de françois lucas, 19 ans, a peut-être été une erreur administrative, mais connaissant la propension du capitaine aux « arrangements », il y eut peut-être là une intention volontaire, qui ne nous est pas évidente. lucas françois 19 ansalot julien 19 anslucas françois 19 ans les détails de leurs déplacements à partir de new york ont disparu dans l'obscurité des événements non enregistrés, mais il semble qu’ils se rendirent d'abord au domicile du capitaine augustin, qui vivait alors à cincinnati, ohio. à cette époque, la liaison ferroviaire de la compagnie baltimore & ohio railroad n'allait pas plus loin que grafton. aussi durent-ils passer quelque temps à explorer ces parages avec le capitaine, qui connaissait bien le pays, en continuant par la voie fluviale jusqu'à cincinnatti. puis, les deux jeunes gens revinrent vers wheeling, en virginie occidentale. ils devaient être à court d'argent, parce qu’ils firent tout le chemin à pied vers grafton, soit une centaine de miles, en portant la malle que françois avait apportée de france. pendant ce temps-là, le reste de la famille s’activait aux préparatifs du voyage et en octobre 1854, ils embarquent au havre sur le bavaria. les voyageurs comprenaient : pascal-marie lucas 46 ans marie louise lucas 45 anne marie lucas 23 marie anne lucas 18 jean-marie émile lucas 15 victor jean louis lucas 13 eugène albert prosper lucas 6 louise philomèna lucas 3 élizabeth (isabelle) lucas 41 de toute évidence, la plus jeune sœur de marie louise, isabel...


3. Mahlon ✍ Les débuts américains de la famille Lucas

...mahlon ✍ les débuts américains de la famille lucas le choix d’une installation dans le comté de taylor semble provenir en ligne directe du passé de commerçant du capitaine augustin, même si ce dernier avait perdu toute illusion sur ses perspectives dans le commerce du bois de construction et avait déménagé à cincinnatti. Étant donné que les activités d'augustin avaient été localisées dans le comte attenant de preston, il avait du organiser des arrangements préliminaires, au moins pour l'installation. françois et julien devaient être dans les parages pour accueillir le reste de la famille. ils arrivèrent à grafton en hiver, et apparemment passèrent quelque temps en ville. selon une anecdote, relatée par mon grand-père john, avec quelques autres garçons, ils jouaient sur une colline du voisinage. ils grimpaient jusqu’en haut de la colline, criaient : « allez ! enfer et damnation ! allez ! », puis sautaient sur la luge et se lançaient en décollant au départ. une voisine qui avait entendu cela, vint voir marie louise : « madame lucas, savez-vous comment vos garçons parlent ? ». quand les garçons furent de retour, on leur demanda où ils avaient bien pu ramasser ce vocabulaire anglais. john répondit que c'était ce que le capitaine du navire disait quand le bavaria n'allait pas comme il le souhaitait, et qu’il avait pensé que c’étaient les mots à employer pour que les luges gagnent un peu de vitesse. on ne sait pas trop où les lucas passèrent les années qui suivirent. selon la tradition, ils habitèrent quelque temps dans la « maison de la colline », que l'on peut aujourd'hui encore identifier comme une ruine en haut de la colline au-dessus de irontown, à environ 0.3 miles (500 mètres) au nord du point ou un chemin forestier quitte la route goudronnée pour longer la piste laurel. (voir dans le chapitre : les terres des lucas). cela se situe à ½ mile de l'angle le plus proche de la parcelle de 75 acres que pasc...


4. Mahlon ✍ Des lettres par delà les mers

...mahlon ✍ des lettres par delà les mers pendant quelques années alors qu'il résidait dans le comté de taylor, pascal et sa famille ont entretenu une correspondance avec jean-louis victor lucas, frère de marie-louise. il était resté à belle-isle avec son épouse, françoise joséphine ledru et leurs enfants. il semble que la communication qui au départ était à peu près annuelle ait fini par s'estomper jusqu'à disparaitre complètement. le contact fut perdu, apparemment au tournant du siècle. victor mourut en 1889, pascal en 1892 et frank, le fils de pascal, qui avait été son principal épistolier, est décédé en 1893. il restait encore dans la famille à grafton quelques personnes capables d'écrire en français, mais ils n'en avaient pas l'habitude. de part et d'autre de l'océan, on se souvenait qu'il y avait des parents quelque part de l'autre côté de l'eau, mais le lien était rompu. quelques temps après la fin de la guerre, un arrière-petit-fils de jean-louis victor lucas, eugène le guellec, s'est intéressé à la généalogie de sa famille. c'était un architecte prospère, qui avait grandi à belle-isle et vivait à quimper, pas bien loin de la côte bretonne. il concevait des habitations dans le style des anciennes maisons bretonnes et avait une clientèle répartie sur un large territoire. il avait développé une connaissance assez complète de ses connexions familiales en bretagne et il s'est pris de curiosité pour ceux qui avaient disparu dans les régions sauvages de l'amérique. en 1950, sa tante. elizabeth [ou isabelle] guegan naudin, connue sous le nom de "tanzabelle", examinait une boîte de vieux papiers laissée ...


5. Mahlon ✍ Les lettres à Belle-Île

...ux, un des meilleurs de notre pays pour 1000 f. les américains disent que les français aiment les bons chevaux. d'après les nouvelles que nous avons de france par les journaux, les chevaux doivent être très chers. les journaux disaient qu'il leur manquait des chevaux pour la cavalerie pendant la guerre avec la prusse. alors, cher oncle, j'espère que vous ne ferez pas comme nous, négliger si lontant avant de nous répondre, mais si vous me pardonnez, je promet de faire mieux pour le futur. donnez-nous des détails de tout ce qui peut nous intéresser. adieu cher oncle, j'espère que vous excuserez mon grifonage. ma plume est mauvaise et j'ai la main lourde. encore une fois, adieu. mes compliments à mes cousins et cousines. mes respects à toute la famille et à vous, le dévouement d'une amitié sincère. votre neveu qui vous aime françois lucas. papa et maman demeure tout près de chez nous dans une petite ville.adressepascal lucasfetterman taylor county west va america grafton, le 8 mars 1878. chers frère et sœur, après un long silence, nous nous décidons enfin de vous informer de l'état de notre santé qui est très bonne jusqu'à présent, nous désirons que ce brouillon vous trouve de même. je vous prie chers frère et sœur, de nous pardonner cette négligence apparente. nous allons tâcher de vous donner quelques détails en gros de notre famille qui est maintenant de 44 personnes. pour nous deux, nous sommes bien portants ayant que la vieillesse sans aucune infirmité quelconque. nous avons toujours avec nous nos deux plus jeunes enfants louisa et albert. ce dernier est un ingénieur des locomotives, il gagne 12fr.50 par jour. les prix des ouvriers ont beaucoup diminués. depuis quelques temps, l'amérique n'est pas aussi brillante qu'elle l'était avant. chers frère et sœur je vous dirai que nous avons avec nous notre sœur babet qui est ici depuis l'an passé. je vous dirai que nous avons appris par les journaux qu'elle était malade ...