Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :famille


Page 6 - 10 sur un total de 127 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


6. Recherches généalogiques 🔎 Souvenirs de famille par Jacques Bourlaud

...recherches généalogiques 🔎 souvenirs de famille par jacques bourlaud un récit de jacques bourlaud. les personnes unies entre elles par un lien familial quelconque ont maintenant tendance à s'éparpiller sur toute la surface de la planète. aussi la famille se réduit-elle de plus en plus au noyau primordial - et essentiel - : père, mère, enfants. les ascendants gravitent parfois autour de ce noyau tenant une place de plus en plus discrète jusqu'à ce qu'ils s'évanouissent dans le temps. quant aux collatéraux, ils se déplacent sur d'autres orbites qui, parfois, les rapprochent un moment mais, le plus souvent, les éloignent. cette solution des choses s'est développée progressivement depuis le début de ce siècle et ne fait que s'accélérer. autrefois, tout semblait fixé; les gens s'éloignaient peu; les différents membres apparentés entre eux vivaient dans le même village ou le même quartier. il était rare de voir un garçon chercher une épouse au delà d'un cercle de vingt kilomètres de rayon. les enfants étaient élevés sous le regard de leurs grands-parents qui habitaient quelquefois sous le même toit; ils rencontraient fréquemment dans la rue, ou ailleurs, leurs oncles et leurs tantes; le jeudi, ils partageaient les jeux de leurs cousins. anniversaires, baptêmes, premières communions, fiançailles, mariages et même enterrements, tout était prétexte à de grandes réunions autour d'une table bien garnie. les conversations étaient très animées. il y avait les inévitables commentaires sur les intempéries avec leurs répercussions sur les jardins ou les cultures. on n'insistait pas trop sur la politique car on ne partageait pas obligatoirement les mêmes opinions. mais, avant que les messieurs ne se retirent entre eux pour parler de chasse ou de souvenirs de régiment, avant que les dames ne se mettent en cercle pour évoquer des accouchements ou les complication...


7. Recherches généalogiques 🔎 Nos Bourlaud jusqu'au XVIIIe siècle

... nous a laissé un livre journalier de comptes étalés sur deux ou trois années aux alentours de 1770. avec un peu d'imagination, il est possible de cerner sa personnalité et de faire revivre son activité professionnelle. mais, à ma connaissance, aucun de ses descendants n'a transmis de détails précis ni d'anecdotes à son sujet. il faut attendre 1789 - une date dont on parle de temps en temps pour voir la tradition familiale une aïeule en marge d'un événement historique. marie laguillon était parisienne. j'ai déjà dit que les garçons, autrefois, épousaient des filles de leur région. françois bouchet, mon arrière-grand-père, est justement "l'exception qui confirme la règle". compagnon menuisier, il avait quitté son village natal de châtain - aux confins du poitou et du limousin - pour entreprendre son tour de france. ce qui l'avait mené à paris où il avait fondé, sous le second empire, une entreprise de menuiserie rue saint paul et fondé également une famille en épousant rosine bartinet. ainsi, sur mes huit arrière-grands-parents, y eût-il sept poitevins et une parisienne. rosine bartinet était la petite fille de marie laguillon. or, le 5 octobre 1789, marie laguillon se trouvait dans la rue. on peut se représenter la jeune femme avec la coiffe blanche de l’Île-de-france et le caraco bien ajusté. peut-être s'était-elle drapée dans une grande mante noire pour dissimuler un peu ses rondeurs ? car marie laguillon, qui avait épousé jacques giraud, était enceinte. pourquoi était-elle sortie de sa maison ce jour là ? sans doute pour assurer le ravitaillement de sa famille. ce n'était pas chose aisée en cette fin de saison, à cette époque incertaine où bien des usages avaient été bouleversés sans que l'on sache comment les remplacer. peut-être était-ce la simple curiosité qui l'avait attirée dehors puisque l'on entendait du bruit dans la rue ? c'est ce que laissent sous-entendre ceux qui racontent qu'elle se te...


8. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...recherches généalogiques 🔎 la branche bourlaud au xixe siècle avec le xix° siècle les souvenirs se multiplient et l'apparition, d'abord timide, puis progressivement envahissante de la photographie permet de leur donner un support plus concret. trois bourlaud, prénommés françois et maçon de père en fils, se sont succédés pendant ce temps-là. ils affirmaient que leur famille était originaire du limousin. en effet, depuis fort longtemps, les jeunes limousins avaient pris l'habitude de quitter leur pays à la belle saison pour exercer dans les provinces avoisinantes, et même beaucoup plus loin, le métier de maçon ou de tailleur de pierres pour lequel ils étaient réputés. c'est bien connu et claude perrault a écrit qu'il n'avaient eu qu'à embaucher quelques limousins pour édifier la colonnade du louvre. les bourlaud n'avaient pas eu cet avantage ni cette prétention mais ils avaient épousé des poitevines et s'étaient fixés dans leur région depuis au moins un siècle, probablement deux. du premier françois, il nous restait une armoire louis xiii d'époque en noyer à pointes de diamant. les cambrioleurs l'ont trouvée à leur goût, il y a quelques années ... le second, mort assez jeune, fut élu du roi louis-philippe sergent fourrier de la garde nationale. ce qui prouve qu'il savait au moins lire et écrire et qu'il jouissait d'une certaine considération de la part de ses compatriotes de marçay. le troisième eut beaucoup plus de chance et vécût jusqu'en 1903. son enfance fut assez pénible. orphelin de père à sept ans et de mère à douze, il fut élevé dans une petite maison - aujourd'hui en ruine - à moulin-garnier, près de marçay, par sa sœur, à peine plus âgée que lui et qui, si je m'en rapporte à ce qui m'a été dit, ne devait pas avoir un caractère très agréable. suivant la tradition familiale, il se fit maçon; ce qui lui permit de vivre tant bien que mal. mais, beau g...


9. Recherches généalogiques 🔎 La lignée des Bourdin

...ilippe bresseau. alfred bourdin était l'un des adjoints au maire de poitiers et cela valu à jeanne, alors âgée de sept ou huit ans, l'occasion d'offrir une gerbe de fleurs au président sadi carnot lorsque celui-ci vint à poitiers. le grand homme l'a embrassé pour la remercier. décidément, mes parents ont été particulièrement honorés ce jour-là ... ce mandat municipal permit à alfred d'appuyer la demande du curé de sainte radegonde, sa paroisse, qui sollicitait un crédit pour faire réparer les chaises de l'église. le crédit fut accordé mais le curé, au lieu de faire procéder aux réparations, préféra acheter des chaises neuves. mon grand-père, furieux, estimant que sa bonne foi avait été trompée, décida qu'il ne mettrait plus les pieds à l'église et que sa famille irait à la messe dans la paroisse voisine. cependant, lorsqu’alfred fut atteint de la maladie qui ne devait pas tarder à l'emporter, son entourage se trouva consterné. mon grand-père refusait obstinément de recevoir le curé de la paroisse. peut-être même avait-il envisagé un enterrement civil ? il y eut sans doute une intercession de la grande sainte radegonde, si chère aux poitevins, car un mouvement de mutations eut lieu dans le clergé local quelques jours avant la mort d'alfred, si bien qu'un nouveau curé se présenta à son chevet et que tout fut enfin apaisé. donc, alphonsine fleury se retrouva veuve à trente-six ans avec trois enfants dont l'aîné n'avait que dix-sept ans. elle a connu des difficultés financières jusqu'à ce que survienne l'héritage de la tante bresseau. les bresseau avaient eu le malheur de perdre leurs de...


10. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...rères de la grand-maison, il s'était surtout montré très doué en gymnastique. grimpé tout en haut de la corde, il avait comme tant d'autres, écrit son nom à la craie sur la poutre qui supportait les agrès. or le lycée de jeunes filles s'est logé plus tard dans ce collège désaffecté. la salle de gymnastique avait conservé ses fonctions et mes sœurs avaient la fierté, en levant les yeux, de voir le nom de gabriel bourlaud qui s'étalait glorieusement sur la poutre. après quelques années sur les bancs du lycée de garçon, mon père avait été inscrit pour une classe de philosophie dans une boite à bachot située rue de blossac. a peu de distance, sur le même côté, habitaient les dassys, avec leur fille jeanne bourdin, dans une grande maison héritée des bresseau. les deux familles étaient en bonnes relations. d'ailleurs, n'était-il pas question d'un projet de mariage entre georges bourlaud et rose bourdin ? donc gabriel avait remarqué la taille élancée et le visage gracieux de jeanne. jeanne avait remarqué la démarche élégante et les yeux bleus de gabriel ... celui-ci trois ou quatre fois par jour, passait devant la maison dassys ; il ralentissait son allure et levait les yeux vers le grand balcon qui s'étendait au premier étage sur toute la longueur de la façade. jeanne apparaîtrait peut-être ? mais une jeune fille ne se montre pas comme ça sur un balcon. c'est très inconvenant. cependant, on peut toujours avoir des obligations ... un rideau à arranger, par exemple ... ou encore une vitre pas très nette; inutile de déranger la bonne pour si peu de choses ... gabriel s'enhardit jusqu'à lancer, à la nuit, sur le ...