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1. Recherches généalogiques 🔎 Les Acadiens, citoyens de l'Atlantique

.... tous les mariages et naissances antérieurs sont donc métis, et bien d'autres ensuite of course. charles de la tour, arrivé avec son père dès 1610, avait une épouse micmac à cap de sable et toute sa descendance est métisse. mathieu martin, dont les parents sont arrivés en 1636 sur le même bateau que guillaume trahan (le saint-jehan en provenance de la rochelle) est considéré comme le premier blanc 100% né sur le continent américain, puisque sa mère a pratiquement accouché dès que le bateau a touché terre. j.m. fonteneau ne donne pas d'indication sur l'état civil des indiens mariés aux blancs. ce n'était pas vraiment son propos. mais il faut prévoir que l'identification ne sera pas simple, vu que selon la coutume, les indiens n'ont pas de nom de famille et que leur prénom peut changer. pas facile de les pister, ces coureurs des bois ! 3e enseignement : les anglais ne sont pas toujours les méchants qu'on croit. certes, les conditions du grand dérangement n'ont rien à envier aux rafles du 3e reich, mais ce fut certainement dû à la hargne de l'officier charles lawrence, qui était par ailleurs peu apprécié de ses pairs. certains de ses subordonnés ont essayé de contrevenir à des ordres dans le sens de plus d'humanité, tandis qu'il faisait l'objet de plaintes auprès du roi d'angleterre de la part des gouverneurs des colonies britanniques. pour nos futurs bellilois prisonniers à falmouth, liverpool et bristol, la couronne britannique versait une pension dont ils se trouvaient bien satisfaits, car elle dépassait (9 à 10 livres par an) la rémunération des ouvriers anglais de l'époque (5 à 6 livres). les acadiens trouvaient généralement qu'ils avaient été bien accueillis et bien traités sur le sol britannique. le grande hécatombe qu'ont subie le lot d'acadiens retenus 7 ans en angleterre (pour la plupart : ceux initialement destinés à la virginie par lawrence et refusés par la colonie) était due...


2. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...eau. car le destin de ces descendants de paysans des charentes et de la saintonge, envoyés, à l'initiative de richelieu, coloniser le nouveau monde se résuma, pendant des générations, à un chant douloureux de défaites et d'abandons. en cent-cinquante ans à peine, aux xviie et xviiie siècles, ces «défricheurs d'eau» avaient pourtant réussi à mettre en valeur les terres alluviales en profitant des très fortes marées de la baie de fundy (alors baie française). mais le choc des guerres franco-anglaises en europe les frappe à leur tour. alors qu'ils sont passés sous le contrôle de la couronne britannique après le traité d'utrecht, en 1713 (avec la baie d'hudson et terre-neuve), et malgré leur neutralité proclamée, les 13 000 acadiens de la nouvelle-Écosse sont finalement déportés le 28 juillet 1755 et dispersés dans toute l'amérique, et même au-delà, jusqu'en france. leurs maisons sont brûlées pour décourager tout retour. c'est le grand dérangement. certains reviendront dans les années suivantes, tous garderont le souvenir douloureux de cet arrachement au «vieux pays», au pays perdu. «nous sommes probablement le seul peuple au monde capable de célébrer une déportation, rappelle l'écrivain antonine maillet. il a fallu apporter la démonstration que nous étions bien vivants.» aujourd'hui, on estime à environ 40 000 les acadiens de la nouvelle-Écosse et de l'île du prince-edouard (soit 4% de la population). «notre projet de société, explique jean léger, directeur général de la fédération acadienne de la nouvelle-Écosse, c'est de ne pas disparaître au sein du melting-pot canadien et américain. on est le petit village gaulois, mais sans potion magique.» À la différence du nouveau-brunswick voisin, où les acadiens, forts de leur poids démographique (plus d'un tiers de la population, soit 250 000 habitants) ont obtenu, pour le français, un statut de langue officielle auprès du gouvern...


3. Jacques ✎ Boivre : Par les bois et les chemins creux du Poitou

...e garder la jument comme devait le faire andré. mais on l’avait jugé trop petit ...toutefois, pour le consoler, son père lui avait recommandé de se rendre aux écuries pour aider les valets. c’est pourquoi, lorsque le char à bancs eut disparu sous les arbres de la forêt, il s’en alla, résigné, vers son ouvrage en compagnie du rigaud. la cloche sonnait toujours. anne-lise, cathy et marika, enveloppées dans leurs capes, sortirent à leur tour et, poussant devant elles les petites filles encore engourdies de sommeil, se dirigèrent vers la chapelle pour assister à la messe. pendant ce temps, la voiture poursuivait son voyage. la jument n’avait pas la fougue des chevaux que rochereau et follenfant avaient montés la veille mais, néanmoins, son trot soutenu leur fit parcourir rapidement la distance qui séparait le pin de poitiers où ils arrivèrent à une heure suffisamment convenable pour être reçus par un haut magistrat sans causer à celui-ci un trop grand dérangement. pour se rendre de la porte de la tranchée à l’hôtel de la prévôté où siégeait le procureur du roi, il fallait traverser presque toute la ville en empruntant des rues tortueuses, étroites, mal pavées dont certaines descendaient en pente raide. par chance ce n’était pas un jour de marché ; peu de gens y circulaient, aussi la voiture n’eut-elle aucune difficulté à atteindre son but. l’attelage fut confié à la garde d’andré. rochereau et follenfant descendirent de leur siège avec gravité et, le chapeau à la main, entrèrent dans la cour de l’hôtel pour solliciter une audience. on les fit attendre assez longtemps avant de les introduire dans une grande salle, haute de plafond, aux murs recouverts de boiseries. les fenêtres, ouvertes sur un jardin, laissaient pénétrer les odeurs lourdes et entêtantes que répandait largement un grand tilleul en fleurs. le procureur du roi, en robe noire, était assis derrière une longue table chargée ...


4. Louis Auguste À l'origine de la quête

...louis auguste À l'origine de la quête je suis le conteur de la tribu nous sommes des émigrants, des pionniers, des conquérants, nous avons colonisé l’amérique. nous nous y sommes pris à trois fois, au xvi° siècle, au xix°, au xx°, même peut-être quatre si jonathan y fait souche, car chez lui vient de naître au xxi°e siècle une petite new-yorkaise. et encore, là, je ne vais pas vous conter aujourd’hui tahiti, le chili, le japon, l’algérie et le continent noir où nous avons posé nos marques. ni la diaspora du grand dérangement au xviii° siècle quand les goddams (ces maudits anglais …) nous on déportés. encore que... en fait, l’expulsion des nos aïeux acadiens et leur ré-implantation en france, à belle-isle-en-mer, la découverte de leur parcours, c’est bien ce qui a déclenché ma passion pour la généalogie. j’avais 21 ans en 1972 et je suis devenue le conteur de la tribu. toutes les tribus en ont un, et c’est ce jour là que j’en ai reçu la marque. nous étions tous autour du lit en septembre 1972 quand mon grand-père s’en est allé, ses fils, ses petits-enfants. madeleine, notre belle-grand-mère, sa seconde épouse, nous a entraînés, nous les 5 petits-enfants au rez-de-chaussée, dans le magasin : « j’ai quelque chose pour vous, c’est votre histoire, votre grand-père avait prévu de vous la confier. suivez-moi. » nous sommes descendus encore, à la cave elle nous a placés au pied de l’escalier et a remonté trois marches. chaque marche recouvrait un tiroir, chaque contre-marche avait un bouton de bois et une étiquette. madeleine ouvre le tiroir « belle-Île » et en sort un dossier. (je l’ai encore) je m’en empare, je suis l’aînée, après tout… madeleine remonte à l’étage, les trois plus jeunes ne sont pas passionnés et partent explorer les hangars. je reste avec mon cousin gildas, il a 18 ans, et nous, c’est le dossier que nous explorons. nous n’avons pas vu le temps passer, nous ...


5. Conteur de la tribu 🗺 Généa50

...conteur de la tribu 🗺 généa50 nous sommes des émigrants, des pionniers, des conquérants, nous avons colonisé l’amérique. nous nous y sommes pris à trois fois : au xvi° siècle (les pionniers d’acadie) au xix° (les lucas de belle-Île vers la virginie de l’ouest), au xx° (là, c’est mon beau-frère en 1954), même peut-être quatre si mon petit-neveu jonathan y fait souche, car chez lui vient de naître au xxi° siècle une petite new-yorkaise. et je pourrais encore vous conter tahiti, le chili, le japon, l’algérie et le continent noir où nous avons traîné nos guêtres. sans oublier saint-pétersbourg, le portugal et la diaspora du grand dérangement au xviii° siècle quand les goddams (ces maudits anglais …) nous ont déportés. en fait, l’expulsion des nos aïeux acadiens et leur ré-implantation en france, à belle-isle-en-mer, la découverte de leur parcours, c’est bien ce qui a déclenché ma passion pour la généalogie. j’avais 21 ans en 1972 et je suis devenue le conteur de la tribu. toutes les tribus en ont un, et c’est ce jour là que j’en ai reçu la marque. l'origine de la quète nous étions tous autour du lit en septembre 1972 quand mon grand-père s’en est allé, ses fils, ses petits-enfants. madeleine, notre belle-grand-mère, sa seconde épouse, nous a entraînés, nous les 5 petits-enfants, au rez-de-chaussée, dans le magasin « j’ai quelque chose pour vous, c’est votre histoire, votre grand-père avait prévu de vous la confier. suivez-moi. » nous sommes descendus encore, à la cave. elle nous a placés au pied de l’escalier, puis a remonté trois marches. chaque marche recouvrait un tiroir, chaque contre-marche avait un bouton de bois et une étiquette. madeleine a ouvert le tiroir « belle-Île » et en a sorti un dossier. (je l’ai encore) je m’en suis emparé, je suis l’aînée, après tout… madeleine est remontée à l’étage, les trois plus jeunes n'étaient pas passionnés ...