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16. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...amérique 🗽 la vie quotidienne des émigrés français en acadie samedi 3 juin 2006, par michèle champagne comment ces français vivent-ils en acadie ? quel est leur habitat ? que mangent-ils ? telles sont les questions que nous abordons dans cet article sur la vie quotidienne des français émigrés en acadie, particulièrement à port-royal (annapolis royal) dans les premières années de leur installation. le sujet étant vaste, nous nous limitons à quelques fragments de leur quotidien. pour en savoir plus, veuillez vous référer aux sources et bibliographies citées dans ce document. qui sont ces acadiens ? durant le xviie siècle, une colonie française s’installe en acadie. les enfants de ces colons constituent les premiers acadiens. aujourd’hui, plusieurs millions de personnes sont les descendants de ces émigrés. port-royal, colonie française, sera restituée à l’angleterre en 1713 par le traité d’utrecht. la ville prendra le nom d’annapolis royal. port-royal, une terre riche en marais, au sol fertile la ville de port-royal, située aujourd’hui sur la côte de la baie de fundy en nouvelle-Écosse, est entourée à l’époque de marécages et de forêts. les colons constatent, après avoir défriché les terres boisées, que celles-ci ne donnent pas de bonnes récoltes. le grain est difficile à lever malgré les efforts et la ténacité de chacun. aussi, se tournent-ils vers la mer pour assécher les marais. des digues nommées aboîteaux seront érigées pour repousser les limites de la mer. ce travail se réalise lorsque les marées ne sont pas trop fortes. la construction et l’entretien des aboîteaux tissent un réseau de solidarité entre les habitants. Œuvre collective, tous s’y mettent, les hommes, les femmes et les enfants. le labeur sera vite récompensé car dès la seconde année de construction d’une digue, la récolte produira de bons résultats. photo ph. léon 2003 - les aboiteau...


17. Amérique 🗽 La Bretagne accueille les Acadiens

...ent. malgré tout, les acadiens s'accrochent à cette terre qu'ils ont créée de toutes pièces. a la fin pourtant, il leur faut rendre les armes. en 1713, par le traité d'utrecht, l'acadie devient anglaise, définitivement. le grand dérangement au départ, les britanniques tolèrent cette population francophone et catholique, heureux de profiter du labeur de ces agriculteurs défricheurs qui ne ménagent pas leur peine. les acadiens bénéficient d'un statut de neutralité. mais en 1755, un nouveau gouverneur, charles lawrence, décide de faire place nette. a l'automne 1755, alors que la france et l'angleterre ne sont pas en guerre, il ordonne ce qui restera connu comme "le grand dérangement", en termes moins pudiques, la déportation du peuple acadien tout entier. les acadiens sont regroupés, embarqués de force dans des vaisseaux et dirigés sur les colonies anglaises de l'amérique du nord. les villages, les fermes, le produit d'un siècle et demi d'efforts constants, sont entièrement brûlés, les terres rétrocédées à des colons britanniques. sur une population acadienne de quelque 10.000 habitants, 7.000 sont déportés, les autres n'y échappant qu'en fuyant dans la forêt où les indiens les recueillent. l' «épuration ethnique» de l'acadie entraîne la dispersion de ses habitants sur tout le littoral atlantique de l'amérique anglaise. les 1.200 acadiens destinés à la virginie connaissent un sort particulier. comme la colonie refuse de les recevoir, ils sont finalement expédiés en angleterre, où ils arrivent fin juin 1756. 78 familles à belle-ile-en-mer sept ans plus tard, beaucoup d'entre eux sont accueillis en bretagne, à morlaix et saint-malo. a morlaix, les 384 a...


18. Amérique 🗽 La ligne acadienne

... pour la domination de ce vaste territoire, une région devait rester francophone, le québec et l'acadie, actuel nouveau-brunswick.plus d'un siècle et demi de guerre entre les deux grandes nations européennes conduisirent à la fuite et la déportation du courageux peuple acadien : au xviiie siècle, une partie des familles fût déplacée en france, en région nantaise et en poitou, avant, pour un certain nombre, de rejoindre la louisiane.certains acadiens ne voulurent jamais retraverser l'atlantique, lassés d'attendre le grand départ vers l'amérique dans des conditions matérielles pour le moins hasardeuses, et choisirent de rester définitivement près de poitiers : dans les régions de châtellerault, monthoiron, saint-pierre de maillé, saint-savin, chauvigny, la puye, bonneuil-matours, et archigny... c'est ce qu'on appelle la "ligne acadienne". la petite colonie s'est bien évidemment fondue avec la population locale aux cours des derniers siècles.cinq générations se sont écoulées depuis le xviiie, et certaines fermes acadiennes, d'héritage en héritage, sont toujours à l'heure actuelle dans les mains des descendants des premiers colons acadiens. aujourd'hui encore, la mémoire de l'acadie et de ses traditions est bien vivace dans les esprits, et les cousins acadiens comme ils s'appellent eux-mêmes, continuent d'entretenir des relations suivies avec les descendants des acadiens restés ou revenus au "nouveau monde"... haut lieu de l'histoire acadienne poitevine, on peut toujours visiter la ferme-musée d'archigny, authentique demeure datant de 1773. les cousins acadiens, qui conservent de nombreux documents de l'époque du grand dérangement, peuvent répondre à certaines demandes de renseignements généalogiques.pour...


19. Claude 🎓 La résistance du Père Fauchereau

...après la catastrophe du phylloxera. des plants d'amérique, disait-on ! et il n'en fallait pas plus pour abreuver nos rêves les plus secrets. autrefois, le grand-père en distribuait de tout petits barils pour le nouvel an, mais la coutume ne se perpétua pas après sa mort en 34. et puis, les temps se firent difficiles, la piquette se tarit chaque année un peu plus tandis que la maison se peuplait d'une tante et d'un oncle et de nous deux gamins. tant et si bien qu'il fallut garder la récolte dans la cave pour subvenir aux besoins, pourtant modestes, de la famille. je me rappelle que la piquette commença même à se piquer; ce qui donna au père fauchereau l'occasion de "brûler" les barriques pour les "soulager". brûler une barrique, c'est y mettre un peu d'alcool et l'enflammer, la débarrassat ainsi, je présume, des moisissures et autres bestioles qui y établissaient des colonies et gâtaient le vin. du coup, la piquette regagna son entrain ! il s'y connaissait, le vieux ! depuis l'opération miraculeuse, la vigne de grand-mère ne mettait guère les talents du père fauchereau à l'épreuve. la douzaine de rangées poussant dans un sol mi-argileux mi-rocailleux offrait relativement peu de prise aux mauvaises herbes qui s'arrachaient facilement après une pluie ou, tout simplement, suffoquaient au grand soleil. notre tante disait : "allez-donc dans la vigne arracher les herbes !" et nous y allions, mon frère et moi, sans rechigner de trop car nous y surprenions des lapins de garenne et chassions les grives au tire-chail (lance pierres en patois coulignanais). du haut de la colline, nous pouvions d'un coup d'œil embrasser tout le village jusqu'à la gare et au delà, par dessus la rivière cachée sous les peupliers, la forêt de la pierre drue hantée de ...


20. Les déclarations de Belle-Île 📃 Arrêt de la Cour de Rennes du 12 janvier 1767

...les déclarations de belle-Île 📃 arrêt de la cour de rennes du 12 janvier 1767 extrait de l'arrêt de la cour rendu sur les remontrances et conclusions de monsieur le procureur général du roy concernant les acadiens actuellement établis à belle-isle. une page des déclarations de belle-île du douze janvier 1767.l'avocat général du roy entré en la cour a remontré que la bonté du roy et les secours de la province ayant procuré la subsistance à une colonie acadienne, actuellement établies à belle-isle, il était nécessaire d'assurer l'état des familles qui compose cette colonie;que tous les registres mariages, baptêmes et sépultures ayant été perdus dans la persécution des anglais, on ne pouvait suppléer à cette perte, qu'en rétablissant autant qu'il était possible, les filiations de ces infortunés fugitifs.l'arrêt de règlement du 11 janvier 1746 rendu pour la paroisse de sougeal, présente un modèle que l'on propose à la cour avec confiance; l'espèce étant à peu près la même, il s'agissait de remédier à la faute énorme d'un recteur qui avait rapporté les baptêmes, mariages et sépultures sur des feuilles volantes sans prendre même aucune précaution qui eussent pu donner ancienne authenticité à cette feuille, en sorte que la paroisse de sougeal était réellement sous registre.a cette cause, le dit avocat général du roy requiert qu'il y fut pourvu dans ses conclusions, qu'il a laissé par cour, vu le rapport de monsieur besson défossés conseiller doyen de la cour, et sur le délibéré.la cour faisant droit sur les remontrances et conclusions du procureur gén&eacut...