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Vous recherchiez le terme suivant :chirurgien


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6. Jacques Bourlaud 🩺 Cameroun

...r en quelque sorte le complice d’actes de terrorisme, voire de brigandage . arrêté, condamné à mort, il a été gracié et exilé à rome où il est décédé ultérieurement en 1993 . autre histoire, mais d’un humour noir si l’on veut bien me pardonner cet horrible jeu de mots. il avait été décidé de constituer à n’kongsamba un comité de la croix rouge. une séance de travail destinée à organiser ce comité a donc été organisée à la préfecture réunissant toutes les notabilités de la ville tant de l’administration que du secteur privé. en ma qualité de directeur départemental de la santé, on m’a prié de pendre la parole. j’en ai profité pour exposer les difficultés que je rencontrais, comme chirurgien, à trouver du sang pour les réanimations et je formulais le soin que la croix rouge se penche sur ce problème et recrute des donneurs bénévoles. le préfet s’est alors levé pour appuyer ma demande. - ce que dit le colonel est très important . ainsi, le mois dernier au cours d’une opération contre les rebelles, nous avons pris un nommé « monde afrique » qui était gravement blessé. il a été soigné à l’hôpital de pendja (un établissement privé de la fondation « ad lucem »). on lui a fait une transfusion de sang et il a guéri. il nous a donné des renseignements et on a pu ainsi en tuer dix. (sic) les quelques européens présents se sont regardés entre eux, effarés par cette curieuse application des principes de la croix rouge. pourtant le préfet était un homme...


7. Amérique 🗽 Le patrimoine des émigrés français en Acadie

...1755, apparaissent des familles acadiennes citées comme parrains ou marraines de jeunes indiennes qui, pour épouser un blanc devaient être baptisées. quels métiers exercent-ils en acadie ? le premier recensement d’acadie, établi en 1671 pour la région de port-royal, mentionne : 68 familles, dont 5 veuves, 227 enfants, 829 bêtes à cornes, 399 brebis, 417 arpents de terre labourables, 525 barriques de récolte, 33 minots, 24 boisseaux [4].si l’on regarde de près la liste des familles de port-royal, la colonie à ses débuts est surtout peuplée de laboureurs, d’artisans et de tonneliers [5]. le graphique présenté ci-dessous donne la répartition des métiers de port-royal en 1671. sur les 68 familles recensées, 59 d’entre elles sont indiquées avec le métier exercé par l’époux. la colonie compte un seul chirurgien militaire, un maréchal et un matelot. ce dernier est un anglais, lawrence granger, né en 1637 à plymouth. il a les pieds bien sur terre car il possède cinq bêtes à cornes, six moutons et quatre arpents de terre, en plus de naviguer sur mer. granger a abjuré sa religion protestante pour épouser une acadienne. le chirurgien militaire est jacques bourgeois. les artisans regroupent les charpentiers, maçons et taillandiers. un des charpentiers est thomas cormier. en acadie, le taillandier fabrique des outils et des fers pour les laboureurs. l’un deux est jean pitre, alias jehan pieters, d’origine flamande, de religion protestante. etait-il déjà en amérique, installé dans une colonie hollandaise de fort orange (maintenant albany, new-york) ou en nouvelle-amsterdam (ce jour new-york) [6] ? les artisans exercent plusieurs métiers pour vivre. jean pitre, taillandier de mét...


8. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...uropéens. cet essor est dû en partie à l’intendant gilles hocquart [10] qui favorisa les exportations de denrées, de poissons et de fourrures. la médecine populaire le commerce maritime et la proximité des ports véhiculent des maladies contagieuses en provenance de l’europe et des indes occidentales : la peste (1709), la variole (1732), la dysenterie (1745), le typhus (1757) font des ravages. le taux de mortalité reste élevé chez les nourrissons et les enfants. les décès sont provoqués par les maladies infectieuses et les piètres conditions d’hygiène. durant ces périodes d’épidémie, un enfant sur cinq meurt avant d’avoir atteint l’âge de douze ans. les gens de l’époque se lavent les mains et la figure, mais ils ont peur de se plonger dans l’eau par crainte de l’insalubrité et du froid. les maux qui sévissent le plus fréquemment sont le rhume, la grippe, le mal de dents, les abcès et les ulcères. port-royal compte parmi sa population des chirurgiens militaires et civils. les chirurgiens civils s’occupent des habitants et traitent un grand nombre de maladies. les chirurgiens militaires soignent uniquement les soldats et les officiers. dès les débuts de la colonisation, port-royal a un apothicaire nommé louis hébert poutrincourt. il quitte la rochelle le 11 mai 1606 à destination de l’acadie.quels sont les remèdes ? [11]• mal de dents : enduire la dent malade de fumier de vache ou de vinaigre• mal d’oreilles : souffler de la fumée dans l’oreille ou encore faire couler du jus d’oignons salés directement dans l’oreille• mal aux yeux : mettre du sucre blanc dans l’œil• mal de gorge : boire du miel de roses (bouillir des pétales de roses dans de l’eau sucrée) ou encore appliquer du hareng cru sur la gorgeles habitants se déplacent constamment pour la moindre activité qui martèle les jours. chercher l’eau, ramasser le bois, accompagner les bêtes dans les champs, participer aux aboîteaux, a...


9. Jacques ✎ A la manière du grand siècle

...jacques ✎ a la manière du grand siècle relation des campagnes de monsieur jacques bourlaud de coulombiers, chirurgien des régimens de marine de sa majeste sur les côtes d’annam +++++++++++++++++++++++++++ le destin qui nous réunit tous, avoit voulu que je fusse en service à cette époque, en ma qualité de médecin dans le corps royal de l’artillerie de marine dont un des plus glorieux régimens prenoit ses quartiers d’hiver à melun . c’est alors que sa majesté me fist appeler pour me dire à peu-près ceci - monsieur bourlaud, il nous est arrivé d’apprécier la valeur de vostre ars lors des diverses missions que nous avons daigné vous confier, tant sur la coste des esclaves que dans nos isles lointaines de sainct pierre et miquelon . d’ailleurs, récemment, à ce qu’il nous fust dict, vos maistres de marseille vous ont jugés dignes d’entrer en leur illustre compagnie des chirurgiens de nos régimens de marine . aussi nous paroist-il équitable et juste que vous alliez à vostre tour exercer vos talens soubs d’aultres cieux . faictes-nous donc la grâce de partir au delà des indes orientales vers ces terres d’annam, tunquin et aultres lieus où nos troupes mènent dure bataille depuis tant d’années, versant leur sang pour la gloire de nos armes, la couronne de nostre petit cousin l’empereur d’annam, les terres de ses sujets et aussi les intérest de ceste filiale de la compagnie des indes curieusement dénommée banque de l’indochine . poinct n’est besoin de vous dire qu’il se passe là-bas de rudes combats contre un adversaire rebelle à son souverain encouragé ouvertement par l’empereur de chine et, en sous-main, par le czar de toutes les russies . n’y a-t-il pas dans nostre bon païs de france, de chauds admirateurs du czar pour soutenir sans vergogne ces gens-là ? pas plus tard qu’hier, monsieur duclos de lhuma nous a tenu à ce sujet des propos fort...


10. Jacques ✎ Boivre : Je suis chevau-léger de la maison du roi

...acute; leur colonel et l’avaient allongé sur l’affût d’un canon. - regarde comme il est pâle… il respire à peine. ?.. défais la boucle de sa ceinture et déboutonne sa tunique… avec des gestes précis, follenfant s’était mis en devoir d’exécuter ces recommandations. il se redressa violemment et se retourna vers son camarade pour dire entre ses dents : - la chemise est pleine de sang… le visage de lapierrière se crispa, sa bouche se tordit dans une grimace pour laisser échapper un flot de sang t-rouge vif et mousseux. - sainte vierge !... il va passer entre nos mains… mais la respiration du blessé se fit plus nette, plus régulière, plus facile. il souleva les paupières, reconnut les deux sous-officiers et posa sa main sur le bras de rochereau. - monseigneur, dit celui-ci, nous allons vous transporter à la ville et les chirurgiens du roi auront vite fait de vous remettre en selle… un sourire tendu effleura les lèvres du comte. - laisse… laisse au roi ses chirurgiens… dit-il doucement. mais, prends ma chevalière… et toi… prends mon épée… - ne vous fatiguez pas ! ne parlez pas ! laissez-nous faire ! - cherche… cherche dans la poche… là… vite ! le temps presse… follenfant glissa la main sous la tunique et retira d’une poche de la doublure un gros portefeuille de cuir. lapierrière parut soulagé. - je suis allé le chercher dans ma chambre avant la charge, dit-il presque sans effort. je ne voulais pas que n’importe qui s’en empare… comme s’il en avait trop dit, il demeura quelques instants à suffoquer jusqu’à ce qu’un nouveau rejet de sang vienne, en quelque sorte, libérer sa poitrine. il reprit la parole : - il s’agit...