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6. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...u'à l'obtention d'une pâte juteuse de couleur brun ocre. pendant cette préparation d'autres pêcheurs ont tendus, en aval du marigot des filets. la pâte empoisonnée est jetée en amont, sous forme de boulettes qui flottent et se diluent en opacifiant l'onde d'une couleur blanchâtre. rapidement, à la surface, apparaissent, ventre en l'air, des poissons de toutes tailles, qui, menés par le courant sont finalement retenus dans les filets. il faut recueillir rapidement les prises intéressantes, car l'effet paralysant du poison était de courte durée. a bimbo, le paysage et les habitants n'ont guère changé. certains se rappellent très bien de notre famille et j'ai échangé avec eux des souvenirs de notre enfance où très rapidement avions parlé le sango, dialecte principal de l'oubangui-chari. a cette époque, il y avait peu d'enfants blancs de notre âge, ont jouait donc avec les petits noirs et, avec eux nous avons débuté l'école où nous avons tous appris que nos ancêtres, les gaulois, avaient de grandes moustaches et se vêtaient de peaux de bêtes. a bangui, devant la grande factorie de mon père, la place du marché est occupée très tôt le matin par les marchands indigènes accroupis sur leurs talons, leurs produits étalés sur une toile défraîchie par l'éclat du soleil. une foule grouillante et colorée palabre sans cesse pour faire jouer la concurrence et gagner quelques centimes. les enfants, nombreux et turbulents, courent en zigzaguant entre les étals, bousculant tout sur leur passage, jusqu'à ce qu'un adulte en arrête un et le menace avec force geste et cris, mais jamais un gosse était frappé. l'odeur acre du manioc, transformé en chikuangue, se mêle au fort relent du poisson déjà couvert de mouches que le vendeur chasse, de temps en temps, d'un revers nonchalant de la main. les mangues, ananas, goyaves et papayes apportent leur couleur chatoyante et leur parfum sucré tandis que les épices et les viandes de zébus et ca...


7. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...sainte-croix, abandonnée, à la fin de l'été, pour un autre site, en face, dans l'actuelle nouvelle-Écosse, baptisé port-royal, qui sera le véritable point de départ de la colonisation. sainte-croix fut élue pour son caractère défensif, contre une éventuelle attaque des indiens de la région. ce qui n'empêche pas, quatre siècles plus tard, dans le canada multiculturel d'aujourd'hui, d'élargir la manifestation. «initialement, on parlait de «célébration», indique nathalie gagnon, directrice de projet à l'agence parcs canada, dont les yeux ronds et les cheveux noirs et lisses évoquent une lointaine ascendance autochtone. mais, désormais, nous préférons envisager cet anniversaire comme une «commémoration» à laquelle d'ailleurs les indiens sont associés. c'est le moins qu'on puisse faire. car il ne faut pas oublier que le mode de vie des indiens a été bousculé...» une cérémonie de purification a donc eu lieu, en l'honneur des mânes des ancêtres des 20 000 indiens micmac. pour dissimuler les malentendus, on a brûlé de la sauge et du tabac. il est vrai que la dernière étymologie à la mode recourt à la langue indigène : acadie, au lieu d'être une déformation de la mythique arcadie, serait une déformation d'eggadi, «l'endroit d'ici» en micmac... commémorer les grands événements de l'histoire dans un pays neuf comme le canada n'est pas chose aisée. célèbre-t-on d'ailleurs la même chose avec ce 400e anniversaire? s'agit-il de fêter «les premiers jalons de la présence française en amérique», comme l'a indiqué, le 26 juin, lors d'une cérémonie à bayside, le premier ministre canadien, paul martin ? mais, si c'est le cas, pourquoi une telle discrétion de la part des autorités françaises, représentées sur place par le seul ministre délégué à la francophonie, xavier darcos ? et comment comprendre, en outre, le faible écho rencontré au québec, seule juridiction canadienne à maj...


8. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...tants et traitent un grand nombre de maladies. les chirurgiens militaires soignent uniquement les soldats et les officiers. dès les débuts de la colonisation, port-royal a un apothicaire nommé louis hébert poutrincourt. il quitte la rochelle le 11 mai 1606 à destination de l’acadie.quels sont les remèdes ? [11]• mal de dents : enduire la dent malade de fumier de vache ou de vinaigre• mal d’oreilles : souffler de la fumée dans l’oreille ou encore faire couler du jus d’oignons salés directement dans l’oreille• mal aux yeux : mettre du sucre blanc dans l’œil• mal de gorge : boire du miel de roses (bouillir des pétales de roses dans de l’eau sucrée) ou encore appliquer du hareng cru sur la gorgeles habitants se déplacent constamment pour la moindre activité qui martèle les jours. chercher l’eau, ramasser le bois, accompagner les bêtes dans les champs, participer aux aboîteaux, aux moissons, aller au village...que d’occasions pour retrouver nos ancêtres au gré de leur quotidien.   du même auteur michèle champagneo blog michèle champagne : pour lire mes nouvelles...o les émigrés français en acadie : leur patrimoineo les émigrés français en acadie : leur vie quotidienneo charles orillon dit champagne, un acadien réfugié au québeco d’Émigrés à réfugiés, les français en acadie - xviie-xviiie siècles : les engagés     pour en savoir plus : acadie, la vie quotidienne au temps de nos ancêtres, village virtuel historique acadien[1] vie de nos ancêtres en acadie l’agriculture, sous la direction de paul doucet, nouveau-brunswick : editions d’acadie, 1982, page 9.[2] pour en savoir plus sur les aboîteaux, consulter le site musée virtuel du canada, les aboîteaux en la vieille acadie[3] recensement d’acadie 1671-1752, archives du canada, archives des colonies, série g vol. 466 1-amérique du nord, acadie, recensements[4] sur le patrimoine des colons : michèle champagne, « les émigrés franç...


9. Jacques ✎ Le Manchot Papou

...res à travers lesquelles c’était un vrai plaisir de plonger à la recherche de sa nourriture. en ce temps-là le soleil brillait continuellement comme aux plus beaux jours de l’année et jouait avec le bleu de la mer, le mauve des algues et le vert des prairies d’acaena. il n’y avait ni nuages gris ni rafales de neige mais, dans un ciel toujours pur, au milieu des sternes et des goélands, les manchots prenaient leur essor et volaient… leurs ailes n’étaient pas les palettes ridicules qu’ils avaient à présent. elles leur permettaient de rivaliser avec la flèche puissante des sarcelles et, en ce temps-là, il n’était pas permis aux skuas de piquer sur une roockerie pour y ravir un poussin car les manchots, aussi bons voiliers qu’eux les poursuivaient jusqu’au sommet des montagnes. en apprenant cette histoire, les petits des manchots papous en étaient émerveillés et ne songeaient qu’à renouveler les exploits de leurs ancêtres. ils montaient sur les rochers, écartaient leurs ailes et bondissaient… hélas ! au lieu de s’élever dans les airs, ils retombaient lourdement à la mer, exécutant un plongeon indigne de leur race et éclaboussant les parents qui les regardaient d’un air indulgent. peu à peu ils se faisaient une raison et cessaient de se livrer à ces jeux puérils pour devenir des personnages pleins de sagesse abandonnant définitivement les rêves chimériques pour le terrain solide des réalités quotidiennes. mais pourtant celui qui, plein de sollicitude, relayait sa compagne auprès de leur œuf nouveau-né n’avait pas chassé de son esprit le souvenir de ces choses et ne cessait de se demander pourquoi le ciel leur était interdit et par quels moyens ils pourraient de nouveau s’y élancer. il avait bien souvent posé ces questions à ses congénères mais ceux-ci n’avaient pas su lui répondre. il avait voulu interroger ces cousins, les m...


10. Conteur de la tribu 🗺 Généa50

...quand il traduisait le poème nature de lucrèce - de natura rebus, vous savez bien - suave mari magno… il traduisait à coup de sabre, en vieux loup de mer plus qu’en fin latiniste. nos conceptions respectives de la version latine ont toujours constitué un point de friction, le seul. moi, j’aurais dit plutôt : « il est doux, quand sur la vaste mer le vent soulève les flots d’observer de la rive les périls d’autrui. » j’observe, donc, et je raconte, de temps à autre. je raconte mes aïeux et j’essaye de donner de l’étoffe à leurs fantômes. pour comprendre comment ils ont contribué à ce que nous sommes aujourd’hui. on trouvera en annexe un de mes cousinages avec eugène guellec, toute mon ascendance acadienne, des notices biographiques d’augustin lucas et de jean-jacques granger, des récits sur alain bombard à Étel et l'histoire du ducouëdic ... un de mes cousinages avec eugène guellec (j’en ai trouvé 8 donc 5 avec des acadiens) nos ancêtres acadiens pierre michel granger (1769-1817) dans l'arbre ci-dessus est le premier de mes ancêtres acadiens né à belle-Île. tous ses ancêtres sont nés en acadie sur 4 générations. il est aussi le premier à avoir épousé une non acadienne, une belliloise. ses parents sont donc natifs d'acadie, mais s'étaient mariés en exil. leurs 8 enfants sont tous des enfants de l'exil et leurs lieux de naissance jalonnent ce long chemin d'errance, jusqu'à ce qu'ils fassent souche sur l'île bretonne. charles granger est né le 11 mai 1738 à la rivière-aux-canards, acadie, nouvelle Écosse, canada; est mort le 20 novembre 1795 à bangor, belle-isle-en-mer, morbihan, france. marie-madeleine daigre est née le 14 janvier 1735 à la rivière-aux-canards, acadie, nouvelle Écosse, canada; est morte le 22 septembre 1808 à le palais, belle-isle-en-mer, morbihan, france.charles a épousé marie madeleine le 26 décembre 1757 à falmouth, cornouailles, royaume-uni et ils ont eu po...