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6. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...cialisation sur char patton et sur char de dépannage m.74. cette spécialisation qui a durée deux mois m'a passionné car elle m'a apporté des connaissances élevées en mécanique, électricité et hydraulique. le 24 janvier 1959, ma famille s'est agrandie avec la naissance de notre fille edwige. serge a quatre ans et demi ; c'est le choix du roi et nous sommes très heureux. nous avons de nombreux amis et en plus des piques niques dans les forêts voisines, je passe mes loisirs à bricoler, pêcher la truite ou à ramasser des champignons. souvent nous allons passer le week-end chez mes beaux-parents à villerupt. je les aime beaucoup car ils me traitent comme un fils et ils remplacent efficacement mes parents disparus trop tôt. mon travail est agréable et entrecoupé d'activités sportives. je suis en effet capitaine de l'équipe de football de la compagnie et arbitre militaire de ce sport. a ce titre j'ai arbitré de nombreux matchs du tournoi des forces françaises en allemagne. en février 1960, je suis retourné à l'école du matériel pour y suivre le 2° degré de mécanicien auto-chars. ce stage est très compliqué mais très bien dispensé par des instructeurs de valeur. le logement est vétuste, il n'y a pas d'eau chaude dans les lavabos et pas de douche. il fait très froid et nous sommes rationnés en combustible si bien que certains font des " commandos " la nuit pour aller " récupérer " du charbon dans l'enclos grillagé, après avoir fabriqué un passe pour ouvrir la porte d'accès... toutes les routes et chemins intérieurs de cette école sont pavé et une fois par semaine, les stagiaires sont embauchés pour arracher l'herbe qui pousse entre ces pavés. cette corvée, se complétait par l'épluchage des légumes et les différents travaux d'entretien des locaux. tout cela s'exécute dans la bonne humeur malgré notre position de sous-officiers car les hommes de troupe, peu nombreux, ont fort à faire également. le 19 août 1960, je...


7. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Daniel

...serge adolphovitch chauvigné 🌴 biographie par son fils daniel serge adolphovitch, mon père, en 1913, après la mort prématurée de sa mère, quitte seul, la russie pour rejoindre lui aussi son oncle. après avoir traversé la pologne il est arrivé en allemagne et après s’être trompé de train il s’est retrouvé à bruxelles avant de regagner paris et tours. c’est certainement ce long périple, effectué à l’âge de quatorze ans, qui lui a donné par la suite le goût des voyages et de l’aventure. alfred, lui fait suivre des cours de comptabilité qu'il perfectionne en allemagne et en angleterre. en 1917, mon père s'engage dans la marine française comme radio à bord d'une vedette de chasse anti sous-marine. en juin 1918, cette vedette marine accoste à petrograd, port à l'embouchure de la neva, anciennement st pétersbourg (et rebaptisée léningrad en 1924.) lors d'une virée à terre serge tente de retrouver les siens, mais il apprend que son père est mort pendant les représailles révolutionnaires et que ses frères georges et paul ont fui vers le caucase. il ne les a jamais revus. mon père, comme de nombreux slaves, a le don des langues. outre le russe et le français, il parle couramment l'allemand et l'anglais ; cela lui a permis de trouver une place de comptable dans une entreprise d'import-export en gold-coast. c'est donc à accra, la capitale actuelle du ghana que commence son épopée africaine. après 4 années passées dans cette colonie britannique, il est embauché comme radio sans filiste sur un baleinier qui exerce la chasse des cétacés au large des côtes gabonaises. les prises harponnées sont amenées à port-g...


8. À la guerre ⚔️ 1870 Carnets de Campagne de Pierre Bourdieu

...etz et dans les forts à des commissions militaires instituées par m. le maréchal bazaine pour être remis à des commissaires prussiens. les troupes sans armes seront conduites, rangées d'après leurs régiments ou corps en ordre militaire aux lieux qui seront indiqués pour chaque jour. les officiers resteront alors librement dans l'intérieur du camp retranché ou à metz sous la condition de s'engager sur l'honneur à ne pas quitter la place sans ordre du commandant de place prussien. les troupes seront alors conduites par leur sous-officiers aux camps, emplacements de leur bivouac. les soldats conserveront les sacs, leurs effets et les objets de campement : tentes, marmites, couvertures. article 4 : tous les généraux et officiers ainsi que les employés militaires ayant rang d'officiers qui engageront leur parole d'honneur par écrit de ne pas porter les armes contre l'allemagne et de n'agir d'aucune autre manière contre ses intérêts jusqu'à la fin de la guerre actuelle ne seront pas faits prisonniers de guerre et officiers et employés qui accepteront cette condition conserveront leurs armes et leurs objets qui leur appartiennent personnellement. pour reconnaître le courage dont ont fait preuve pendant toute la durée de la guerre les troupes de l'armée de la garnison il est en outre permis aux officiers qui opteront pour la captivité d'emporter avec eux leurs sabres ou épées ainsi que tout ce qui leur appartient personnellement. article 5 : les médecins militaires seront en arrière pour prendre soin des blessés. ils seront traités d'après la convention des généraux, il en sera de même pour les prisonniers des hôpitaux. article 6 : des questions de détails concernant principalement les intérêt...


9. À la guerre ⚔️ 1940 La campagne des Flandres du lieutenant Louis Bourlaud

...eaux, d'où nous repartirons le 22 juin 1940 à 5h15. a bordeaux, il y avait près de notre train d'autres trains de troupes et un train de marchandises que des troupes étrangères à notre régiment étaient en train de piller. le capitaine morel de la 15e batterie du 212e rald était dans des wagons de marchandises en train de disperser les pillards à l'aide d'une canne, je suis arrivé à temps pour lui éviter de recevoir sur la tête un casier à bouteilles qu'un sous-officier derrière lui s’apprêtait à lui assener. a ma vue ce voyou a pris la fuite et le capitaine morel n'a jamais su que je lui avait sauvé la vie. départ à 7h le 22 juin par orthez, pau et arrivé à coarraze-nay à 18h15. dimanche 23 juin 1940 départ de la 14e batterie pour angaïs à 6h, 7km. a 18h15 signature de l'armistice avec l'allemagne. lundi 24 juin 1940 signature de l'armistice avec l'italie à 19h15. mardi 25 juin 1940 fin des hostilités – à 1h30. jour de deuil national mercredi 26 juin 1940 messe et cérémonie le 7 août 1940 à 0 heure le 212e régiment d’artillerie est dissous. les ordonnances de la 14e batterie 212e rald les officiers de la 14e batterie du 212e rald à angais en juillet 1940. de gauche à droite :- sous-lieutenant degay- lieutenant roblot- capitaine montargès- lieutenant bourlaud angaïs juillet 1940 la 14e batterie du 212e rald réunie autour du lieutenant louis bourlaud lors de la démobilisation à angaïs commentaires le périple de la 14e batterie et du régiment pourrait faire penser qu'il s'est effectué avec un certain désordre. il n'en est rien le 212e rald a obéi aux instructions qui lui ont &eac...


10. À la guerre ⚔️ 1945 Ginette Bayle raconte la fête de la Victoire

...À la guerre ⚔️ 1945 ginette bayle raconte la fête de la victoire enfin l'allemagne a capitulé, enfin ce sera bientôt la paix. ici, bien que depuis des semaines, nous l'attendions impatiemment, elle a été partout une explosion de joie. mais ce n'est pas la même joie qu'à notre libération. a ce moment-là, nous ne voyions qu'une chose : nous étions libérés, les allemands étaient refoulés, nous n'avions plus à les coudoyer. c'était égoïste au fond, mais si naturel ! nous étions préparés à la victoire et alors nous pensons à tous les français qui ne reviendront pas, à tous ceux qui ont souffert et qui sont morts afin que la victoire puisse être assurée. ce soir-là, les rues, les monuments sont éclairés. j'ai donc été avec mes parents et mon frère visiter paris illuminé. depuis 5 ans, nous marchions dans le noir, tâtonnant les trottoirs, butant contre les bancs, et, tout à coup, on voit clair. malgré la voûte noire des cieux, les arbres, les maisons se détachent à la lueur des boules jaunes des lampadaires. nous nous sommes donc dirigés vers l'hôtel des invalides. éclairé par des phares, il se découpe tout blanc sur le ciel foncé. et je m'aperçois que jamais je ne l'avais bien vu et que ce monument est splendide. du pont des invalides, nous admirons le bouquet d'un feu d'artifice partant du ministère de la guerre. espacées de quelques minutes, les fusées éclairantes nous éblouissent : des vertes, des bleues, des rouges, des jaunes fusent de partout, de la seine,de la concorde, de l'étoile, du palais de chaillot, du carrousel. dans le ciel, deux phares forment un v immense. nous voilà enfin à la co...