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6. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

... terre-neuve, qui a célébré, en 1997, le 500e anniversaire de son débarquement, c'est giovanni cabotto (jean cabot), un marin au service du roi d'angleterre... il reste possible que, avant eux, des marins de bristol aient abordé la région. et puis, bien avant, il y a les vikings... l'histoire du canada ne commence pas à la même date pour tout le monde. selon son origine, selon la province où on réside, les repères changent. l'histoire de l'ontario commence en 1791. les québécois ignorent celle des prairies et de l'alberta, plus récente encore. et le canada anglais sous-estime l'extraordinaire aventure des explorateurs canadiens français. les implications politiques de ce brouillage sont évidentes. «le canada est-il une fédération de trois nations (canadienne anglaise, canadienne française [ou québécoise], amérindienne) ou une société multiculturelle avec deux langues officielles? interroge jack jedwab, directeur exécutif à l'association des études canadiennes. c'est un pays aux histoires multiples qui s'accommode de cette cohabitation et se retrouve d'abord sur des valeurs.» interrogés dans les sondages, les canadiens répondent ainsi que «l'histoire du canada est d'abord une histoire d'accroissement du multiculturalisme», puis celle de «l'établissement d'un filet de sécurité sociale». la moitié de la population compte, il est vrai, un parent ou un grand-parent né à l'étranger. les québécois, eux, sont divisés quand on leur demande de choisir «l'événement le plus important dans l'histoire du canada»: pour les souverainistes, c'est la défaite des plaines d'abraham ; pour les fédéralistes, c'est l'établissement de la charte des droits et libertés en 1982 et le droit de vote accordé aux femmes au niveau fédéral en 1918. la mémoire collective française, elle, a choisi de se réfugier dans l'amnésie. «la france ne s'intéresse guère à la nouvelle-france», constate jean-pierre hard...


7. Jacques ✎ Boivre : L'abbaye du Pin

...elques instants, mais la destinée paradoxale de la sage-femme de béruges était un sujet de préoccupation accessoire qui s’effaçait devant le problème urgent de l’heure présente. la femme étrangère… la mère… dit-il. oui. hue ! dia ! dia ! tu ne vois donc pas la pierre ?… non ?... eh bien elle n’arrivera pas vivante à poitiers… nous allons la déposer chez les dames blanches. le coche était maintenant parvenu en haut de la côte. assis sur le marchepied, les passagers décrottaient leurs chaussures de la pointe de leurs couteaux. la route était entrée dans la forêt, le sol y était moins mou, aussi le cocher, dès qu’il vit que tout le monde avait repris sa place lança-t-il ses chevaux au trot. mais peu de temps après il abandonna la route pour bifurquer sur la droite par un petit chemin qui descendait en serpentant sous la voûte de grands chênes. j’atteindrai béruges vers les bas… cria le cocher pour calmer les inquiétudes de ses voyageurs au cas où le valet ne leur aurait pas expliqué les raisons de ce changement de direction. au bout d’un quart de lieue, le coche déboula dans une vallée assez large, en partie inondée et que traversait une rivière entre deux rangées de peupliers. a la sortie du bois, adossées à une falaise rocheuse, il y avait quelques constructions basses. le chemin passait devant leurs façades puis franchissait à gué la rivière. de l’autre côté, sur la gauche, un grand portail s’ouvrait dans un mur. le coche franchit le portail et s’engagea dans une sorte de prairie en pente au bas de laquelle se dressaient la chapelle et les bâtiments conventuels de l’abbaye cistercienne du pin. l’attelage s’arrêta devant une porte basse. le cocher fit signe au valet de tenir la bride des chevaux et descendit de son siège pour aller frapper à la porte. celle-ci s’ouvrit et, dans l’entrebâillement, apparut la silhouette grise d’une sœur ...


8. Jacques ✎ Boivre : Par les bois et les chemins creux du Poitou

...lenfant ? » - « je n’ai rien d’autre à dire. » rochereau ouvrit la bouche. il voulait signaler que quelqu’un les épiait à travers les branches du tilleul. mais il renonça à parler car il venait de reconnaître son fils andré. - « qu’y a-t-il, monsieur rochereau ? » - « rien ... » - « c’est votre droit de ne rien dire ... du moins à présent ... aussi me trouvais-je dans l’obligation de rompre cet entretien. messieurs, au nom du roi, je vous arrête à titre préventif pour complicité d’espionnage et de trahison !.. les interrogatoires ultérieurs, avec au besoin application de la question ordinaire, m’indiqueront si je dois maintenir ce chef d’accusation ... » le procureur agita sa sonnette. la salle fut immédiatement envahie par une vingtaine de prévôts. ceux-ci s’emparèrent des personnes de follenfant et rochereau qui, atterrés, se laissèrent emmener sans faire le moindre geste. andré rochereau était un garçon doué pour les études. a quinze ans, il parlait latin aussi bien que le père anselme et beaucoup mieux que philippe. bon cavalier, il se sentait malgré cela peu disposé au métier d’éleveur de chevaux et encore moins au métier des armes. en revanche, une carrière d’homme de loi ne lui aurait pas déplu. c’était la principale raison pour laquelle il avait tant insisté afin d’obtenir de son père et de son oncle l’autorisation d’accompagner ceux-ci à poitiers. il voulait voir un procureur du roi ... naïvement, il s’imaginait que c’était-là un personnage qui saurait rapidement démêler l’écheveau de la situation et qui, en quelques paroles, donnerait des conseils pertinents et des ordres judicieux permettant à une multitude de prévôts de se mettre en campagne pour retrouver philippe. après avoir exploré les alentours de l’hôtel de la prévôté, il avait découvert un chantier en construction par où il avait pu pénétrer dans un jardin où se trouvait planté un ...


9. Conteur de la tribu 🗺 Généa50

...e cherche encore les traces de sa fille julienne qui se serait mariée avec un rené Éveno à monterblanc, dans le morbihan. augustin lucas on retrouve parmi les enfants de jean-marie lucas et marie-anne séveno (par ordre d'apparition à l'écran) : le capitaine augustin lucas (dont aventures ci-après) jean-louis victor lucas, mon aïeul, parti en éclaireur aux États-unis en 1850, pour finalement décider de revenir à belle-Île françois lucas, l'autre capitaine au long cours qu'on croisera dans les aventures exotiques d'augustin. marie-louise lucas, qui avec son mari pascal fera souche en virginie de l'ouest isabelle lucas, la tante bab qui les a accompagnés louise lucas, qui avec son mari jean-françois briel, apparaît dans l'épisode du navire école d'augustin augustin lucas, frère de mon aïeul jean-louis victor, est né à belle-Île en 1804. il lui est connu tant d’aventures qu’on dirait qu’il est plusieurs. capitaine au long cours, il a fait ses études à rochefort. en 1838, il trouve enfin le financement d’un projet de longue date : un navire-école pour officiers de la marine marchande sur un voilier qui fera le tour du monde. enfin qui aurait dû, car l’expédition tourne court quand le 23 juin 1840, il perd le navire en baie de valparaiso, par un échouage que les experts estimeront volontaire. il laisse sur le carreau élèves et professeurs qui devront se débrouiller pour rentrer en europe, tandis qu’il disparaît en embarquant sur le navire de son frère françois, qui justement passait par là. comme dans ses autres aventures, augustin voyage en famille : à bord du navire-école, il avait embarqué avec femme et enfants, ainsi qu'avec sa sœur louise et son beau-frère jean-françois briel. on retrouve les frères lucas en nouvelle-zélande où depuis 1839 le jeune françois s’était établi et s’adonnait à la spéculation foncière. il avait décidé de nombreux parents îliens à quitter belle-Île pour la...