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6. Recherches généalogiques 🔎 Nos Bourlaud jusqu'au XVIIIe siècle

...ile de remonter le cours de sa lignée jusqu'à la révolution. au delà de cette période, c'est beaucoup plus délicat. cependant, avec un peu de méthode, beaucoup de patience, du temps et le concours de certains hasards heureux, on parvient à identifier quelques personnes ayant vécu au xviii° ou au xvii° siècle. mais ces "résurrections" n'apportent pas grand chose au folklore familial. tout juste un nom et une date; et encore, bien souvent, celle-ci ne correspond ni à la naissance, ni à la mort. parfois, l'indication d'un métier exercé apparaît, ce qui apporte une toute petite lueur. gaudin, époux de gilette dupuis, maître cordonnier à sanxay et contemporain de louis xiii ne nous est connu que par un acte notarié mentionnant qu'il avait acheté en 1637, près de l'église de son village, une maison qui tient encore debout. philippe delavault, un marchand drapier à lusignan, nous a laissé un livre journalier de comptes étalés sur deux ou trois années aux alentours de 1770. avec un peu d'imagination, il est possible de cerner sa personnalité et de faire revivre son activité professionnelle. mais, à ma connaissance, aucun de ses descendants n'a transmis de détails précis ni d'anecdotes à son sujet. il faut attendre 1789 - une date dont on parle de temps en temps pour voir la tradition familiale une aïeule en marge d'un événement historique. marie laguillon était parisienne. j'ai déjà dit que les garçons, autrefois, épousaient des filles de leur région. françois bouchet, mon arrière-grand-père, est justement "l'exception qui confirme la règle". compagnon menuisier, il avait quitté son village natal de châtain - aux confins du poitou et du limousin - pour entreprendre son tour de france. ce qui l'avait mené à paris où il avait fondé, sous le second empire, une entreprise de menuiserie rue saint paul et fondé également une famille en épousant rosine bartinet. ainsi, sur mes huit arrière-grands-parents, y eût-il ...


7. Recherches généalogiques 🔎 La branche Bourlaud au XIXe siècle

...é exploitée une fois dans des conditions assez plaisantes. il y avait, en ce temps-là, des troubles en espagne où, dans certaines provinces, les forces gouvernementales se trouvaient en présence de factions armées. il n'était pas toujours facile d'établir une distinction entre les insurgés défendant une cause qu'ils estimaient juste et de vulgaires bandits. mon arrière-grand-père reçut alors, un jour, une lettre émouvante. on lui parlait d'une dame de qualité et de sa fille séquestrées par des hors-la-loi qui exigeaient d'elle une forte rançon. bien sûr, cette dame avait les moyens de la payer; mais sa captivité l'empêchait de prendre contact avec les banquiers étrangers chez qui sa fortune avait été placée. un serviteur fidèle avait donc pris la résolution de collecter les fonds nécessaires chez des personnes respectables et généreuses qui seraient évidemment remboursées par la dame après sa libération. sans doute encouragé par son entourage féminin sentimental et romanesque, françois s'est laissé attendrir et a envoyé un peu d'argent. il s'est aperçu assez rapidement qu'il avait eu affaire à un escroc parti sans laisser d'adresse ... passés les premiers moments d'indignation, il n'y avait plus qu'à en rire. si françois bourlaud avait un naturel généreux, son enfance avait été trop dure pour lui faire oublier la valeur des choses et notamment ses droits de propriété. nous avons pu retrouver les traces d'un procès compliqué intenté à un voisin pour une question de clôtures. d'ailleurs les descendants de ce voisin nous jettent toujours , cent ans après, un regard inamical ... c'est également à coulombiers que, devant l'obstination d'un vendeur qui refusait de baisser son prix de quelques francs, il renonça à acheter un petit terrain triangulaire empiétant sur la propriété et qu'une suite de malencontreux concours de circonstances ne nous ont pas permis d'acquérir jusqu'...


8. Recherches généalogiques 🔎 La lignée des Bourdin

...sion d'offrir une gerbe de fleurs au président sadi carnot lorsque celui-ci vint à poitiers. le grand homme l'a embrassé pour la remercier. décidément, mes parents ont été particulièrement honorés ce jour-là ... ce mandat municipal permit à alfred d'appuyer la demande du curé de sainte radegonde, sa paroisse, qui sollicitait un crédit pour faire réparer les chaises de l'église. le crédit fut accordé mais le curé, au lieu de faire procéder aux réparations, préféra acheter des chaises neuves. mon grand-père, furieux, estimant que sa bonne foi avait été trompée, décida qu'il ne mettrait plus les pieds à l'église et que sa famille irait à la messe dans la paroisse voisine. cependant, lorsqu’alfred fut atteint de la maladie qui ne devait pas tarder à l'emporter, son entourage se trouva consterné. mon grand-père refusait obstinément de recevoir le curé de la paroisse. peut-être même avait-il envisagé un enterrement civil ? il y eut sans doute une intercession de la grande sainte radegonde, si chère aux poitevins, car un mouvement de mutations eut lieu dans le clergé local quelques jours avant la mort d'alfred, si bien qu'un nouveau curé se présenta à son chevet et que tout fut enfin apaisé. donc, alphonsine fleury se retrouva veuve à trente-six ans avec trois enfants dont l'aîné n'avait que dix-sept ans. elle a connu des difficultés financières jusqu'à ce que survienne l'héritage de la tante bresseau. les bresseau avaient eu le malheur de perdre leurs deux enfants dans des circonstances dramatiques. leur fortune, confortable, revint ainsi moitié à ma grand-mère, moitié à jacques das...


9. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...recherches généalogiques 🔎 la génération des parents de jacques bourlaud au xxe siècle c'est aux alentours de 1900 que mes père, mère, oncles et tantes connurent l'épanouissement de leurs vingt ans. épanouissement d'autant plus marqué qu'il coïncidait avec l'apparition de techniques nouvelles ou de moyens de transport inconnus jusqu'à cette époque qui suscitaient leur enthousiasme. ils nous en ont raconté de ces histoires qui rentraient par une oreille et sortaient par l'autre, blasés que nous étions devenus ... pourtant quelques propos sont restés dans ma mémoire. georges bourlaud, cousin de mon grand-père charles et qui avait épousé rose bourdin sœur aînée de ma mère, m'a raconté qu'il avait assisté un jour à une démonstration d'éclairage électrique dans une baraque foraine installée sur la place d'armes à poitiers. on y montrait une guirlande d'une trentaine d'ampoules dont l'ensemble, parait-il, ne donnait pas plus de lumière qu'une lampe à pétrole. ce qui laissait l'assistance sceptique sur l'avenir d'une telle invention. ma mère m'a dit le nom, et je l'ai oublié, du poitevin extravagant qui, le premier, a osé se montrer au volant d'une automobile dans les rues de sa ville natale. en compagnie de mon père, elle avait aussi vu passer renault, lors de la première course paris-madrid, quelques minutes avant l'accident fatal. a peu près à la même époque, le jeune ménage de mes parents s'était rendu dans les champs qui bordaient la route de nantes pour voir atterrir le premier avion qui se soit posé à poitiers. le pilote, vedrine, à peine descendu de son appareil, a écarté sans douceur et avec des paroles très crues la foule enth...


10. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

... que j'étais un petit garçon bien élevé et d'ailleurs mon itinéraire était jalonné de regards inquisiteurs qui se feraient un devoir de signaler à ma famille toutes mes turpitudes... cet itinéraire avait été l'objet de discussions et de concertations avant d'avoir été fixé d'une façon péremptoire. en effet pour effectuer le trajet entre le 35 bis rue de la tranchée et la porte la moins éloignée du lycée - soit environ huit cents mètres - plusieurs possibilités se présentaient. la plus simple consistait à remonter la rue de la tranchée jusqu'à son origine où elle se prolonge par la rue carnot ; puis, avant d'atteindre la place d'armes, un changement de direction à 90° sur la droite conduisait directement à la rue du lycée, faisant suite à la rue saint nicolas. seulement c'était une voie très encombrée. la circulation dans les deux sens - qui était loin d'égaler son intensité actuelle - n'était cependant pas négligeable. il y avait d'abord l’aller-retour du tramway sur une voie unique, d'où la nécessité d'une zone de croisement commençant juste à quelques pas de la maison entre la rue lecesve (du nom d'un évêque «jureur») et la rue du château d'eau (actuellement rue léopold thézard, un illustre inconnu) le long du mur clôturant la cour du doyenné saint-hilaire occupé à l'époque par l'École normale des instituteurs. l'ensemble, sur une trentaine de mètres, s'étalait sur presque toute la largeur de la chaussée. puis il y avait tous les engins roulants possibles et imaginables : automobiles et camions bien sûr, mais aussi bicyclettes, charrettes à bras, chars à bancs des paysans se rendant au marché, voitures du laitier ou du livreur de pain dont les chevaux, connaissant parfaitement leur travail s'arrêtaient d'eux-mêmes devant la porte de chaque client, chariots des marchands de charbon ou du marchand de vin, tombereaux des éboueurs, les «ramasse-bourrier» (bourrier étant le nom poitevin pour dés...