Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :tabac


Page 6 - 9 sur un total de 9 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


6. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

...elle-Écosse, baptisé port-royal, qui sera le véritable point de départ de la colonisation. sainte-croix fut élue pour son caractère défensif, contre une éventuelle attaque des indiens de la région. ce qui n'empêche pas, quatre siècles plus tard, dans le canada multiculturel d'aujourd'hui, d'élargir la manifestation. «initialement, on parlait de «célébration», indique nathalie gagnon, directrice de projet à l'agence parcs canada, dont les yeux ronds et les cheveux noirs et lisses évoquent une lointaine ascendance autochtone. mais, désormais, nous préférons envisager cet anniversaire comme une «commémoration» à laquelle d'ailleurs les indiens sont associés. c'est le moins qu'on puisse faire. car il ne faut pas oublier que le mode de vie des indiens a été bousculé...» une cérémonie de purification a donc eu lieu, en l'honneur des mânes des ancêtres des 20 000 indiens micmac. pour dissimuler les malentendus, on a brûlé de la sauge et du tabac. il est vrai que la dernière étymologie à la mode recourt à la langue indigène : acadie, au lieu d'être une déformation de la mythique arcadie, serait une déformation d'eggadi, «l'endroit d'ici» en micmac... commémorer les grands événements de l'histoire dans un pays neuf comme le canada n'est pas chose aisée. célèbre-t-on d'ailleurs la même chose avec ce 400e anniversaire? s'agit-il de fêter «les premiers jalons de la présence française en amérique», comme l'a indiqué, le 26 juin, lors d'une cérémonie à bayside, le premier ministre canadien, paul martin ? mais, si c'est le cas, pourquoi une telle discrétion de la part des autorités françaises, représentées sur place par le seul ministre délégué à la francophonie, xavier darcos ? et comment comprendre, en outre, le faible écho rencontré au québec, seule juridiction canadienne à majorité francophone ? et les indiens, devraient-ils porter le deuil ? 1604-2004: l'anniversaire don...


7. Amérique 🗽 Évangeline par Longfellow

...s pas, vibrer l'auguste enceinte, ou du prêtre à l'autel on entend la voix sainte. ainsi quand le fermier, vaincu par les émois, suspendait les accents de sa dolente voix, de la vieille pendule au milieu des ténèbres on entendait les coups réguliers et funèbres. pendant que le vieillard chantait dans son fauteuil on entendit des pas retentir sur le seuil, et la clenche de bois bruyamment soulevée de quelque visiteur annonça l'arrivée. benoit reconnut bien les pas du forgeron avec ses gros souliers pleins de clous au talon, ainsi qu'evangéline, à l'émoi de son âme où se mêlait le trouble et la plus chaste flamme, avait bien deviné qui venait avec lui. --«ah! sois le bienvenu, lajeunesse, aujourd'hui! s'écria le fermier en le voyant paraître, «la gaieté, quant tu viens, semble aussitôt renaître! «veux-tu donc savourer un tabac généreux? «j'en ai plus qu'il t'en faut, et j'en suis fort heureux «prends au coin du foyer ta place accoutumée; «et fumons en causant. c'est parmi la fumée «qu'on voit dans leur orgueil se dessiner tes traits! «quand tu fumes, ton front, ton visage si frais «brillent comme la lune à travers les nuages «qui s'élèvent, le soir, au bord des marécages.» basile souriant, suivi de son garçon au foyer plein de feu vint s'asseoir sans façon, et répondit ainsi:--«mon cher bellefontaine, «tu plaisantes toujours et n'as jamais de peine, «d'autres sont obsédés de noirs pressentiments «et ne font que rêver malheurs et châtiments: «ils s'attendent à tout: rien ne peut les surprendre. puis il s'interrompit en ce moment pour prendre son calumet de terre et le charbon fumant qu'evangéline allait lui porter...


8. Claude 🎓 Julot

...acute;riennes, comme tu dis, elles peuvent pas se faire en plein jour quand les camions sont partis ?" evidemment, nodier avait bien du mal à répondre. malgré son brevet de postier de deuxième classe, il avait le bec cloué. butin, très imbu de ses connaissances stratégiques (il avait été le chauffeur de weygand en syrie ou quelque-part au liban avant sa démobilisation), et qui entrait à ce moment là, releva le défi avec tout le sérieux que la situation exigeait : - "c'est pas con ce qu'il dit nodier" commença-t-il éloquemment, "c'est pas con ... mais ..." il sentait, il mesurait déjà l'effet de son imminente et profonde déclaration ..." c'est pas pour détourner les bombardiers ..." il fit une pause de grand acteur. son regard balaya la salle tandis qu'il allumait une cigarette ... souffla l'allumette ... cracha un bout de papier ou de mauvais tabac ... inspecta la cigarette ... tous les consommateurs suspendus maintenant à l'oracle, il se lança enfin : "c'est pour ..." - " ... détecter un poste émetteur." c'était bétonnet, le petit polio si timide, électricien de métier, qui, du fond de la salle, venait de jeter la bombe ... … on aurait pu entendre une mouche voler ... chacun se tenait immobile et regardait droit en face de soi sans voir ... celui-ci maintenait son verre aux lèvres sans boire, celui-là restait debout au lieu d'asseoir une fesse sur le tabouret et d'autres ne respiraient plus ... quant à butin, butin ... avec ses yeux globuleux et sa bouche bée ... il ressemblait à un crapaud désaccouplé. et puis un coude fit glisser une soucoupe, guérin racla sa gorge et donna un coup de torchon machinal sur le comptoir, le bruit de la circulation s'infiltra dans le bistrot et les conversations reprirent ...


9. Jacques ✎ Boivre : Je suis chevau-léger de la maison du roi

...ssi savaient-ils que, venant de la ville, il rejoignait une route plus importante à une lieue d’ici et que cette route, elle-même, passait à proximité du camp retranché des espagnols. ce camp était protégé par de grands marais reliés entre eux par un réseau compliqué de canaux. donc, plus ils avançaient, plus les difficultés de leur entreprise se faisaient jour dans l’esprit de rochereau et de follenfant. d’un commun accord, ils décidèrent d’aller s’abriter pour se reposer et réfléchir un peu à l’ombre d’un gros buisson surmonté de peupliers qu’ils connaissaient bien, au carrefour du chemin et de la route. mais, soudain, rochereau, qui marchait par derrière, saisit la main de son ami et tous deux s’immobilisèrent comme deux chiens d’arrêt. le vent leur apportait une odeur de tabac. ils s’aplatirent au sol et recommencèrent à ramper. l’odeur provenait d’un buisson qu’ils distinguaient devant-eux lorsque la lune n’était pas cachée par un nuage. maintenant, c’était une odeur de cheval qui s’ajoutait à celle du tabac. bientôt ils purent entendre des montures qui s’ébrouaient. rochereau prêta l’oreille avec une grande attention. - il y en a au moins deux… chuchota-t-il. ils continuèrent à avancer pour atteindre enfin le buisson. a quelques pas d’eux, séparés par un mince rideau d’arbustes et de joncs, deux hommes enveloppés de grands manteaux, feutres cabossés sur la tête, fumaient la pipe tout en discutant à haute voix sans se soucier de rien. ces hommes parlaient allemand et follenfant comprenait fort bien leur conversation, agrémentée d’éclats de r...