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6. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

... c'est à la suite de ces doléances qu'un matin nous avons reçu la visite de deux généraux et de trois colonels, venus des différentes directions pour enquêter sur les erreurs que j'avais signalées et auxquelles ils ne croyaient guère. après trois jours de contrôle ils se sont rendus compte que mes dires étaient justifiés et ils sont repartis en nous assurant qu'ils allaient donner des ordres pour rétablir la situation. au cours de cette enquête, le directeur du service du matériel en algérie m'a demander de prolonger mon séjour de six mois pour achever la déflation du matériel avant la restitution du camp aux autorités algériennes. je lui ai répondu que c'était mon deuxième séjour en algérie et que la séparation de ma famille était de plus en plus lourde à supporter, aussi me laissa-t-il partir dans les délais prévus. mon troisième enfants était né le 11 avril 1963 et je n'avais eu que quelques jours de permission à cette occasion. cet enfant, de santé fragile, nous donne beaucoup de soucis et mon moral est très bas. je dois à quelques camardes une profonde reconnaissance, pour s'être ingéniés à me distraire, dans des moments de déprime. c'est ainsi que le soir on joue souvent au bridge et le week-end nous allons à la plage près d'oran ou à la pêche en mer à arzeu. enfin le 25 novembre 1963, j'ai rejoint la france par avion et après un mois de congé dans ma famille je me suis rendu à fribourg en allemagne, lieu de ma nouvelle affectation. mon unité, la 503° compagnie renforcée de réparation du matériel, est commandée par le commandant melder, sous les ordres duquel j'avais débuté ma carrière militaire dix ans plus tôt. ce commandant a été très heureux de me retrouver et je suis également très satisfait d'être à nouveau sous ses ordres. il a conservé sa passion pour le tir et d'emblée il m'a fait entrer dans l'équipe de tir du 53° bataillon des services. au sein de la compagnie il utilisa mes...


7. Jacques ✎ La véritable histoire de Kerguelen

...ommé. tant il y en avoit que peu s’en fallust que nous n’allions au fond. fismes aussi monter à bord demi-dozaine d’accortes ribaudes de bonne race, à la chair ferme, à la croupe arrondie et fort plaisantes à considérer pour ce qu’elles estoient expertes à tous les jeux d’amor à la fasson des sarrasins qui, dict-on, sont fort curieus de la chose. ce voyans, frère gilles nous fist meschante mine mais je pus calmer son ire en lui montrans que la complexion de nostre comte estoit moult sanguine et que nous sçaurions redoubter les pires dangiers s’il ne povoit, de tems en tems, laisser ses sentimens suivre leur inclination. et si convenoit ceste médecine au seigneur, se trouvoit-elle aussi estre bonne à ses gens. or doncque six ribaudes n’estoient poinct de trop et je regrettois amèrement qu’il ne s’en fust pas présenté davantaige. au demeurans, lui avois tenu ces proupos en latin de paour que mes compagnons ne crussent que j’avois moins de souci de la santé d’iceulx corps que du comblemens de leurs maulvais désirs. or arrivasmes bientost devant la terre d’egypte où jà nostre roy estoit aux prises avec les infidèles. de loin vismes batailles rangées de gens d’armes et nobles chevaliers pourfendre mécréans. autour des lys de france et de l’oriflamme rouge de messire sainct denis lors flottoient aux quatre vents les banières des seigneurs croisés. le bruict de la meslée enjoyoit nos aureilles et nous rendoit fort avides d’en venir aux mains. déjà avoient été harnachiés nos fiers destriers. nos braves archierz avoient faict jaillir leurs dards de leurs étuis et léonard, le sire de mussel, avoit déploïé la bannière du comte qui porte sur sinople au sanglier de gueule encagé. messire lebrézounec et la plupars de ses marins estoient descendeus à terre pour nous establir ung pons afin que puissions fassilemens désembarquer nos montures.je me tenois avecque mes outilz emprès de mon seigneur pour y pancer ...


8. Jacques ✎ Boivre : La route de Savoie

...ui se cachaient à leur approche. pourtant, certains voulurent leur barrer la route, sans doute pour les dévaliser et voler leurs chevaux. rochereau et follenfant ne se laissèrent pas intimider ; ils foncèrent au galop, l’épée haute, sur les bandits qui prirent peur et s’écartèrent à leur passage. mais leur itinéraire les éloigna peu à peu et d’une façon définitive de la zone des combats. c’est ainsi qu’en quelques journées, ils traversèrent la picardie et pénétrèrent en champagne. ils avançaient joyeusement, heureux de sentir sous eux des chevaux nerveux, robustes, qui leur permettaient d’accomplir sans fatigue de longues étapes. ils traversèrent la ville de reims, ils furent surpris d’entendre toutes les cloches sonner et de voir une grande foule se précipiter vers la cathédrale. il ne leur fallut pas très longtemps pour apprendre qu’un “ te deum “ y était chanté pour remercier le seigneur d’avoir rendu la santé au roi et aussi d’avoir permis au vicomte de turenne de remporter sur les espagnols une grande victoire d’où l’on pouvait envisager l’espérance d’une paix durable entre les deux royaumes. les deux amis renoncèrent à se rendre à la cathédrale car la multitude des gens entassés sur le parvis les empêchait d’aller plus loin. ils préférèrent s’arrêter dans un cabaret où on leur servit de ce vin pétillant que les moines bénédictins préparaient suivant une recette minutieuse dans des caves profondes et spacieuses creusées à même la pierre blanche de la région. quelques jours plus tard, rochereau et follenfant, installés devant la table bien garnie d’une auberge bourguignonne, côte à côte et dos au mur, savourant la joie de vivre lorsqu’on est jeune et bien portant ainsi que de se reposer après des heures de chevauchée menée à grand train, quand ils entendirent un bruit de galop qui se rapprochait. - voici un ...


9. Jacques ✎ Boivre : La fuite du temps

...ment que son mari se chargerait de ramener les charrettes de grain. anne-lise avait toutefois deviné ce qui préoccupait son frère et prenait un malin plaisir à voir celui-ci s’agiter sur sa chaise tout en tortillant son chapeau entre ses doigts. - quel temps fait-il là-bas ? demanda-t-elle. - assez beau temps mais il y a eu des coups de vent qui annoncent la mauvaise saison. - ici, il a commencé à pleuvoir après midi et cela dure toujours… enfin rochereau se décida à avouer l’objet de son tracas. - as-tu vu marika, aujourd’hui ? - nous avons passé la journée ensemble… - alors ? qu’en pense-tu ? je suis inquiet…c’est d’ailleurs pourquoi je suis venu plus tôt que prévu… anne-lise émit un petit rire. - il y a des malaises qui ne trompent pas les femmes quand elles sont passées par là… - tu crois que… - que veux-tu que ce soit ? - mon dieu !... mais elle approche la quarantaine… - oui ! mais elle a toujours été en parfaite santé. alors pourquoi te mettre des soucis en tête ? - cela nous fera quatre enfants… - cinq avec philippe. - pour lui, c’est différent… et puis, l’hiver prochain, il aura atteint sa majorité… nous lui dirons qui il est… il est peu probable qu’il reste alors auprès de nous… - qui sait ? le frère et la sœur se turent quelques instants. le feu crépitait sous la marmite. la petite marie-thérèse chantonnait. rochereau rompit enfin le silence : - cathy n’est-elle donc pas là, ce soir. - tu sais bien que, chaque lundi, elle passe quelques heures à l’abbaye. elle ne devrait pas tarder à revenir, maintenant. tiens ! je l’entends qui parle au chien dans la cour… la porte s’ouvrit bientôt pour laisser pénétrer dans la pièce une jeune fille assez grande, enveloppée dans les plis d’une cape sombre. - le temps ne s’arrange pas ! dit-elle tout en dégrafant son manteau et en le jetant sur un coffre. elle apparut alors revêtue d...


10. Mahlon ✍ Les lettres à Belle-Île

... que nous avons de france par les journaux, les chevaux doivent être très chers. les journaux disaient qu'il leur manquait des chevaux pour la cavalerie pendant la guerre avec la prusse. alors, cher oncle, j'espère que vous ne ferez pas comme nous, négliger si lontant avant de nous répondre, mais si vous me pardonnez, je promet de faire mieux pour le futur. donnez-nous des détails de tout ce qui peut nous intéresser. adieu cher oncle, j'espère que vous excuserez mon grifonage. ma plume est mauvaise et j'ai la main lourde. encore une fois, adieu. mes compliments à mes cousins et cousines. mes respects à toute la famille et à vous, le dévouement d'une amitié sincère. votre neveu qui vous aime françois lucas. papa et maman demeure tout près de chez nous dans une petite ville.adressepascal lucasfetterman taylor county west va america grafton, le 8 mars 1878. chers frère et sœur, après un long silence, nous nous décidons enfin de vous informer de l'état de notre santé qui est très bonne jusqu'à présent, nous désirons que ce brouillon vous trouve de même. je vous prie chers frère et sœur, de nous pardonner cette négligence apparente. nous allons tâcher de vous donner quelques détails en gros de notre famille qui est maintenant de 44 personnes. pour nous deux, nous sommes bien portants ayant que la vieillesse sans aucune infirmité quelconque. nous avons toujours avec nous nos deux plus jeunes enfants louisa et albert. ce dernier est un ingénieur des locomotives, il gagne 12fr.50 par jour. les prix des ouvriers ont beaucoup diminués. depuis quelques temps, l'amérique n'est pas aussi brillante qu'elle l'était avant. chers frère et sœur je vous dirai que nous avons avec nous notre sœur babet qui est ici depuis l'an passé. je vous dirai que nous avons appris par les journaux qu'elle était malade dans sa chambre à cincinatti, seule, sans vouloir accepter les soins des étrangers. aussitôt que nous avons eu la nouvelle, albert es...