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6. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

... désolé, aujourd'hui territoire américain, privé d'eau, à 800 mètres des rives, qu'a commencé l'aventure d'où sont largement issus les 7 millions de francophones canadiens et les 8,3 millions d'américains de souche française. trois ans avant l'établissement des premiers colons anglais à jamestown (virginie), seize années avant l'arrivée, en 1620, des pèlerins du mayflower à plymouth, ce sont des français qui, à défaut de la découvrir, ont créé l'amérique. le début fut désastreux. les colons ne s'étaient pas préparés à affronter l'hiver, particulièrement rigoureux. au point que les vents glacés font geler l'alcool. les réserves de nourriture s'épuisent. le scorbut cause une hécatombe. sur les 80 occupants de sainte-croix, 36 ne survivent pas à l'hiver. leur identité n'est pas connue, mais des échantillons d'adn recueillis sur les ossements découverts pourraient indiquer l'origine géographique de ces premiers franco-américains. la relève, arrivée en juin 1605, sous la forme d'un navire transportant une quarantaine d'hommes, permet de reprendre l'exploration vers le sud, jusqu'à l'actuel cap cod (États-unis) avant que du gua et les siens (parmi lesquels le cartographe samuel de champlain) rebroussent chemin vers sainte-croix, abandonnée, à la fin de l'été, pour un autre site, en face, dans l'actuelle nouvelle-Écosse, baptisé port-royal, qui sera le véritable point de départ de la colonisation. sainte-croix fut élue pour son caractère défensif, contre une éventuelle attaque des indiens de la région. ce qui n'empêche pas, quatre siècles plus tard, dans le canada multiculturel d'aujourd'hui, d'élargir la manifestation. «initialement, on parlait de «célébration», indique nathalie gagnon, directrice de projet à l'agence parcs canada, dont les yeux ronds et les cheveux noirs et lisses évoquent une lointaine ascendance autochtone. mais, désormais, nous préférons envisager cet an...


7. Jacques ✎ Boivre : La fuite du temps

...… très bien même… mais, je vous en supplie, je veux voir notre mère… c‘est très important… très important. - comme tu voudras… vas au parloir après la messe ! le père anselme avait peu dormi ; il était enroué ; aussi la messe fut-elle très courte. c’est pourquoi cathy se retrouva bientôt devant la grille du parloir. de l’autre côté de la grille se tenait l’abbesse enveloppée dans sa grande coule blanche, le voile noir cachant en partie son visage. - que me veux-tu cathy ? dit-elle. la jeune fille se jeta à genoux. - ma mère … je vous en supplie…balbutia-t-elle en sanglotant, je vous en supplie… faites moi rentrer tout de suite dans la clôture… prenez-moi… donnez moi l’habit… coupez mes cheveux… prenez-moi comme novice…maintenant… oui… tout de suite… l’abbesse recula un peu, écarta son voile pour y voir plus clair, montrant ainsi sa face ridée aux yeux très purs. - calme-toi, dit-elle doucement. relève-toi ! rejette ton capuchon sur tes épaules et montre moi un peu ton visage… cathy obéit. l’abbesse demeura quelques instants silencieuse puis, hochant la tête, elle reprit la parole : - tu me parais profondément bouleversée, ma petite fille…je te connais depuis le premier jour, puisqu’on peut presque dire que tu es née chez nous, et je te vois assez souvent pour me permettre de lire au fond de ton cÅ“ur au moins aussi bien qu’anne-lise… - je vous en prie, ma mère… - pour comprendre dans l’état dans lequel tu te trouves et la portée de tes paroles, deux sortes d’explications me semblent possibles. ou bien le seigneur t’a révélé d’une façon fulgurante la voie qu’il a tracée pour toi…tu as résisté… tu as tergiversé… ce qui est normal. et, ce matin, tu viens te soumettre… cathy ne répondit rien, essuyant ses larmes avec un mouchoir. l’abbesse continua : - tu vas peut-être penser que je suis une femme de peu de foiâ...


8. Katryne 🦉 L'héritage du bagne

...rderie, la fosse pour bois de mature, deux cales couvertes, deux hangars au mourillon, les ateliers du parc d’artillerie, l’hôpital de saint-mandrier et sa chapelle en rotonde. des galères au bagne en 1748, louis xv prend acte de la désuétude des navires à rames en termes de stratégie navale. par ordonnance du 11 décembre, il dissout le corps des galères, l’intègre dans la marine, transforme les galériens en bagnards et les officiers de la royale, si hautains et si fiers, en gardiens de prison. pendant plus d’un siècle, la ville de toulon hébergera en ses murs une population carcérale qui pourra représenter un toulonnais sur dix et fournira à l’arsenal une main d’œuvre économique pour les travaux lourds et dangereux. les bagnards pourront aussi être employés en dehors du port, chez des particuliers ou dans des entreprises artisanales et industrielles. tradition ou galéjade certes, certes, mais dans le toulon civil, les routes, les restanques, ce ne relèverait que de la rumeur, de la légende, de la tradition orale, voire de la galéjade, spécialité toulonnaise s’il en est ? la grande jetée, on peut bien les en dispenser : elle a été commencée après leur départ. mais les belles histoires, le nom de la terre promise, en souvenir d’un chantier plus aisé qu’ailleurs, les marches taillées sur le flanc du baou, une roche sculptée dans les gorges d’ollioules ? les moccos, les toulonnais de souche, se passionnent pour leur traditions. le bagne en est une et ils ont cœur à la défendre. ils peuvent vous conter comment les bagnards ont taillé les routes des montagnes d’ici, comment ils ont monté les bancaous, les restanques dans tout le pays toulonnais. comment ils partaient le matin de leur pas traînant, enchaînés, avec leur casaque rouge et leur bonnet phrygien. ils vous parleront des anneaux ancrés dans le rocher sur le chemin du ragas, au revest : on y enchaînait les prisonniers, pour y passer la nuit, quand ...