Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :prépa


Page 6 - 10 sur un total de 13 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


6. Amérique 🗽 Quand l'Amérique était Française

... le berceau de la francophonie américaine. a la frontière entre le maine et le nouveau-brunswick, dans la baie de fundy, les archéologues ont identifié l'îlot sainte-croix, où aborda, le 26 juin 1604, le protestant pierre du gua de monts, porteur d'une commission royale reçue d'henri iv qui le nommait lieutenant-général pour «le nouveau monde» et surtout lui accordait le monopole sur la traite des fourrures. c'est sur ce caillou désolé, aujourd'hui territoire américain, privé d'eau, à 800 mètres des rives, qu'a commencé l'aventure d'où sont largement issus les 7 millions de francophones canadiens et les 8,3 millions d'américains de souche française. trois ans avant l'établissement des premiers colons anglais à jamestown (virginie), seize années avant l'arrivée, en 1620, des pèlerins du mayflower à plymouth, ce sont des français qui, à défaut de la découvrir, ont créé l'amérique. le début fut désastreux. les colons ne s'étaient pas préparés à affronter l'hiver, particulièrement rigoureux. au point que les vents glacés font geler l'alcool. les réserves de nourriture s'épuisent. le scorbut cause une hécatombe. sur les 80 occupants de sainte-croix, 36 ne survivent pas à l'hiver. leur identité n'est pas connue, mais des échantillons d'adn recueillis sur les ossements découverts pourraient indiquer l'origine géographique de ces premiers franco-américains. la relève, arrivée en juin 1605, sous la forme d'un navire transportant une quarantaine d'hommes, permet de reprendre l'exploration vers le sud, jusqu'à l'actuel cap cod (États-unis) avant que du gua et les siens (parmi lesquels le cartographe samuel de champlain) rebroussent chemin vers sainte-croix, abandonnée, à la fin de l'été, pour un autre site, en face, dans l'actuelle nouvelle-Écosse, baptisé port-royal, qui sera le véritable point de départ de la colonisation. sainte-croix fut élue pour son caractère défensif, contre u...


7. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...usquet et la corne à poudre, sont aussitôt déposés lorsque l’on rentre d’une bonne journée ou au départ tôt le matin.  crédit photo : ph. léon, 2003   les lits ont un sommier de planches sur lequel repose un matelas de paille ou de plumes. le « lit-cabane » est populaire dans les familles acadiennes. ce lit est situé dans un coin de la pièce, il est emmuré par des planches. on y accède par une ouverture sur le côté qui se ferme par un rideau. les chaises en paille ou cannelées n’ont pas d’accoudoirs. elles se caractérisent par des pattes et des montants carrés, un siège très bas en bois ou en cuir à quelques centimètres du sol et un dossier. tous à table... autour de la table, taillée en sapin, les têtes blondes prennent place sur les bancs. les rudiments de la cuisine sont transmis par tradition orale, la plupart des habitants ne sachant ni lire ni écrire. on apprend à cuisiner en regardant sa mère et en participant à ses côtés à la préparation des mets. point de recette de cuisine. les sens guident l’élaboration des plats. le goût, l’odorat et le toucher émoustillent les saveurs et prononcent le verdict de la cuisson. pour savoir si un plat est cuit à point,la cuisinière n’hésite pas à toucher et à sentir les aliments avec des mains plus ou moins propres. que mange-t-on ?• des ragoûts, des soupes aromatisés avec des herbes comme le persil, la sauge, le thym, cerfeuil, laurier.• le pain est l’élément le plus important de l’alimentation.• de par la richesse des cours d’eau et de la mer, la morue, le saumon, le flétan, l’anguille sont consommés.• la chasse contribue à diversifier également les mets ; les gibiers à plumes tels que le canard colvert, l’oie, la perdrix..., l’orignal, le caribou.• la volaille est également fort appréciée• des familles plus à l’aise mangent du bœuf. ils sont tués au début de l’hiver. la viande est découpée en quartiers puis salée p...


8. À la guerre ⚔️ 1793 Jean-Jacques Granger et la Révolution française

...ons à disposition que les girondins ont remis une somme d'argent à granger pour payer ses services et qu'il a reçu des instructions nécessaires pour leur évasion. cependant, il n'est pas précisé s'il connaissait la véritable identité des passagers ou s'il était complice de leur évasion. que devint la cargaison que transportait le capitaine granger ? selon le texte à disposition, la cargaison que transportait le capitaine granger était constituée de futailles vides. le citoyen delbos, courtier à bordeaux, avait proposé d'acheter ces futailles pour douze livres par barrique, mais le capitaine n'avait pas accepté cette offre. le texte ne fournit pas d'informations sur ce qu'est devenue cette cargaison par la suite. que devint le brick l'industrie ? selon le texte à disposition, le brick l'industrie était toujours ancré sur la rivière lorsque les deux commissaires ont pu l'apercevoir le lendemain matin du 27 septembre. le capitaine granger faisait ses préparatifs de départ pour se rendre au verdon, où i...


9. À la guerre ⚔️ 1945 Ginette Bayle raconte la fête de la Victoire

...À la guerre ⚔️ 1945 ginette bayle raconte la fête de la victoire enfin l'allemagne a capitulé, enfin ce sera bientôt la paix. ici, bien que depuis des semaines, nous l'attendions impatiemment, elle a été partout une explosion de joie. mais ce n'est pas la même joie qu'à notre libération. a ce moment-là, nous ne voyions qu'une chose : nous étions libérés, les allemands étaient refoulés, nous n'avions plus à les coudoyer. c'était égoïste au fond, mais si naturel ! nous étions préparés à la victoire et alors nous pensons à tous les français qui ne reviendront pas, à tous ceux qui ont souffert et qui sont morts afin que la victoire puisse être assurée. ce soir-là, les rues, les monuments sont éclairés. j'ai donc été avec mes parents et mon frère visiter paris illuminé. depuis 5 ans, nous marchions dans le noir, tâtonnant les trottoirs, butant contre les bancs, et, tout à coup, on voit clair. malgré la voûte noire des cieux, les arbres, les maisons se détachent à la lueur des boules jaunes des lampadaires. nous nous sommes donc dirigés vers l'hôtel des invalides. Éclairé par des phares, il se découpe tout blanc sur le ciel foncé. et je m'aperçois que jamais je ne l'avais bien vu et que ce monument est splendide. du pont des invalides, nous admirons le bouquet d'un feu d'artifice partant du ministère de la guerre. espacées de quelques minutes, les fusées éclairantes nous éblouissent : des vertes, des bleues, des rouges, des jaunes fusent de partout, de la seine,de la concorde, de l'Étoile, du palais de chaillot, du carrousel. dans le ciel, deux phares forment un v immense. nous voilà enfin à la concorde. les fontaines blanches d'écume sont admirées, la foule circule avec peine sur la chaussée, les voitures sont bloquées, les jeeps passent sur les trottoirs. chaque statue porte dans sa large jupe un essaim de parisiens. inutile de vouloir aller à la madeleine, c'est pratiquement impossible. nous prenon...


10. Jacques ✎ Boivre : L'abbaye du Pin

... d’autres choses si elle veut, un jour, être apte à tenir son rang… - je vous remercie, ma mère pour ce que vous venez d’exprimer car c’est en effet très important. cathy grandira en quelque sorte sous nos yeux. dès qu’elle sera en âge de comprendre, nous pourrons, par dérogation spéciale, la faire pénétrer dans la clôture une ou deux fois par semaine, au noviciat par exemple, où elle sera toujours à même de profiter, en partie, de la formation que vous donnez à nos jeunes sœurs. la maîtresse des novices s’inclina et se rassit. maintenant, poursuivit l’abbesse, je crois qu’il est grand temps d’aller vaquer à nos travaux. mais, avant de nous disperser, mettons nous à genoux, comme le veut la règle. anne-lise était assise près de sa fenêtre, une écuelle de soupe à la main. elle mangeait sans appétit, sans plaisir, par devoir puisqu’il faut bien manger pour vivre. d’ailleurs cette soupe n’était pas bonne, elle l’avait préparée quelques jours plus tôt sans aucun goût, comme on s’acquitte d’une corvée et elle en faisait réchauffer un peu au coin du feu, deux ou trois fois par jour, laissant bouillir et rebouillir le pot sans même le surveiller. anne-lise n’avait plus envie de travailler. l’ouvrage de dentelle qu’elle avait entrepris avant l’accident restait sur un meuble, inachevé ; elle n’avait même pas pensé à le recouvrir d’une serviette pour le protéger de la poussière. c’est à peine si elle avait tiré les draps du lit ; en tous cas, elle n’avait pas eu le courage de balayer devant la cheminée. elle avait sorti d’un coffre une vieille robe noire qui avait appartenu à sa mère et s’en était affublée. la robe était trop large, mais tant pis… elle grossirait… elle avait tout son temps car elle était jeune et la robe, en lainage solide, durerait bien toute sa vie… si encore l’abbesse l’avait acceptée dans son monastère, elle aurait ...