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11. Augustin Lucas ⚓ Les origines du Capitaine Augustin

...ître le 23 juin 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. de cette époque, on trouve une lettre de février 1828. (source : http://librairie-marine.com/documents/marine_marchande/commerce-maritime.htm) bordeaux le :23 février 1828. monsieur masseau wallinguen courtier maritime à maran près la rochelle charente inférieure. monsieur masseau me trouvant second a bord du brig l'emile qui débarqua 50 caisses de savon au sloop la bonne amie capitaine gagnard pour la destination de maran. ne trouvant en définitive d'une caisse que j'ai été contraint de payer ayant d'abord prévenu le capitaine gagnard qu'elle devait être a bord je le prie de m'en instruire de plutôt possible de même de s'en défaire pour le mieux à mon avantage et faire passer ce qu'il aurait pu en retirer à son courtier baffet qui aura mon adresse + la caisse et sur la déclaration que je vous fais ... veuillez bien m'être favorable a ce sujet en accélérant le plus possible une réponse définitive... augustin lucas augustin se marie à rochefort (charente-maritime) le 3 septembre 1832. son épouse, Élizabeth zoé bellais est âgée de 19 ans. c'est la fille d'un aubergiste de la ville, guillaume françois bellais et de sa femme marguerite boisson. leur première fille, Élizabeth mathilde lucas nait à rochefort le 5 novembre 1832. quand la petite mathilde a 6 mois (mai 1833), augustin et zoé la confient aux soins des grands-parents et partent ensemble courir le vaste monde, laissant la famille sans nouvelle pendant deux ans. augustin reçoit des commandements et sa femme embarque avec lui. il semble qu'il ait navigué pour des armateurs bordelais et un armement d'ostende. on retrouve leur trace début février 1835. augustin est aux commandes du trophée mathilde. en doublant le cap horn, ils sont pris dans une violente tempête qui casse un mat du navire et emporte son gouvernail. augustin imagine un gouvernail de secours. le navire va se tr...


12. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

... campagnes avec l’empereur …en 1894, le tsar nicolas ii fait une visite en france et prend un repas dans le restaurant « le métropole » de tours où adolphe exerce comme chef cuisinier. très fin gourmet et satisfait de la qualité et de la présentation des mets, le tsar convoqua le maître queue et lui proposa d’entrer dans son service dans son palais impérial d’été de saint-pétersbourg. c’est ainsi qu’adolphe, âgé de vingt sept ans, a rejoint le pays où avaient vécus ses aïeux. il épouse une jeune russe prénommée loubov (aimée) avec laquelle il eut trois garçons : georges, paul et serge et deux filles : olga et xénia. au début de la révolution soviétique, olga s’est enfuie de russie pour rejoindre son oncle alfred à tours. de santé fragile, elle décède quelques années plus tard d’un cancer du sein. xénia épouse un riche éleveur de chevaux, georges foroff, ancien colonel cosaque qui avait combattu dans l’armée tsariste contre les nippons. chassé par les soviets, il parvient, avec son épouse, à s’échapper et à rejoindre également l’oncle alfred. serge adolphovitch, mon père, en 1913, après la mort prématurée de sa mère, quitte seul, la russie pour rejoindre lui aussi son oncle. après avoir traversé la pologne il est arrivé en allemagne et après s’être trompé de train il s’est retrouvé à bruxelles avant de regagner paris et tours. c’est certainement ce long périple, effectué à l’âge de quatorze ans, qui lui a donné par la suite le goût des voyages et de l’aventure. alfred, lui fait suivre des cours de comptabilité qu'il perfectionne en allemagne et en angleterre. en 1917, mon père s'engage dans la marine française comme radio à bord d'une vedette de chasse anti sous-marine. en juin 1918, cette vedette marine accoste à petrograd, port à l'embouchure de la neva, anciennement st pétersbourg (et rebaptisée léningrad en 1924.) lors d'une virée à terre serge tente de re...


13. Daniel Chauvigné ⌘ Deuxième métier : planteur de tabac

...e;e. claude et moi avons pensé que le chef d'équipe avait tiré trop tôt et que les plombs avaient été amortis par l’épaisseur de la paille. mais tété, en colère d’avoir supporté pour rien l’affreuse odeur du bouc, nous dit : - ça, patron, y en a n’jo-zé (ça patron c’est un homme panthère) - tu veux dire que c’est un homme revêtu d’une peau de panthère, lui dis-je ; pourtant c’est bien une panthère que nous avons vue dans le bacou ! tété est un homme très pieux qui fait tous les dimanches dix kilomètres à pied pour se rendre à l’office de la mission catholique, mais il porte, suspendues au cou, à côté de la croix du christ, deux amulettes qui laissent à penser qu’il lui reste des croyances ancestrales. malgré tout sa réponse nous a étonnés : - ce n’est pas un déguisement, c’est un homme qui, la nuit, prend l’apparence d’une panthère mais qui conserve les propriétés de son cerveau humain. rappelez-vous, dans votre enclos, elle a pris le cochon en sautant la balustrade, dans le village voisin, elle a évitée le piège que l’on avait placé et s’est introduite par le toit pour capturer un chevreau ; enfin cette nuit elle s’est enfuie au moment où je tirais ! pour tenter de capturer la bête, tous les villageois des environs ont effectivement construit des pièges constitués d’un passage forcé au bout duquel est enfermé un jeune cabri qui, privé de sa mère, bêle toute la nuit. dans le passage, une planchette, mue par la patte de la panthère, libère un tronc d’arbre lesté de pierres qui, en retombant, &eacut...


14. Daniel Chauvigné ⌘ Troisième métier : mécanicien

...les paniers un par un avec un gros peson. il est nécessaire de marchander, menacer d'aller ailleurs, faire jouer la concurrence. ma parfaite connaissance de leur langue, permet une meilleure compréhension et je sais également que celui qui ne discute pas les prix est considéré comme un imbécile, qui ignore les coutumes. c'est un rite, un jeu sans rire, un jeu d'adultes et en fin de compte personne n'est perdant. certains chefs de village essaient de me soudoyer en m'offrant leur fille pour passer la nuit, mais je refuse toujours cette offre si elle m'est faite avant la conclusion sur le prix du manioc... tout comme claude, j'ai fait des économies et les ai également remises à maman pour l'aider à élever nos deux petits frères. cependant de nombreux vols de diamants sont exécutés par les indigènes sur les chantiers, malgré la surveillance exercée par les chefs responsables. les diamants volés sont achetés par les haoussas, marchands itinérants, qui les revendent au cameroun à des marins européens peu scrupuleux. cela entraîne un manque à gagner pour la société, d'autant plus ressenti que les frères dulas dilapident leur fortune dans les casinos d'europe. c'est pourquoi, un jour, monsieur davaront m'a convoqué avec mon frère claude pour nous proposer un marché : il s'agit de nous introduire dans le milieu de la contrebande, entre les bayas et les haoussas pour racheter les diamants volés et les rendre discrètement au directeur. celui-ci simula notre congédiement devant quelques indigènes, ce qui rendait plausible notre introduction dans le trafic. nous avons réussi à récupérer quelques belles pierres, mais en prenant des risques, car les haoussas voyaient d'un mauvais œil leurs béné...


15. Daniel Chauvigné ⌘ Cinquième métier : chef de chantier

...able. il désigna cinq hommes de sa tribu qui partirent dans la brousse. vers midi, une grande animation précéda le retour du groupe. quelle ne fut pas ma surprise de voir mon voleur attaché, comme une bête, par les poignets et les chevilles sur une perche porté par quatre hommes, tandis que le cinquième ramenait le baluchon contenant mes affaires. j'ai fait détacher yapara et l'ai questionné : - "pourquoi m'as-tu volé, toi le pécheur à qui j'achète du poisson toutes les semaines ? toi à qui je ramène souvent de la ville des hameçons et du fil que je ne te donne gratuitement ?" - "je ne t'ai pas volé" me répondit-il; l'air sincère. - "ces affaires ne sont-elles pas à moi ?" - "si, mais je ne t'ai pas volé !" - "c'est bien toi qui les a prises ?" - "oui, mais je ne t'ai pas volé !" très intrigué par ses réponses, j'ai poursuivi mon interrogatoire et il avoua que, dans la nuit, où la pleine lune éclairait comme en plein jour, il était allé poser des filets dans la rivière. passant près de ma case il vit que la porte était restée ouverte. c'était un signe de " l'esprit malin " qui l'incitait à entrer et à se servir. il n'y avait pas vol, puisqu'il n'y avait pas effraction !... dans les mœurs de son peuple, la nuance était d'importance, c'est pourquoi je n'ai pas battu mon voleur, mais je lui ai dit, devant tous les villageois rassemblés, que les lois françaises punissent tous ceux qui s'approprient des biens d'autrui. je l'ai donc emmené à la gendarmerie de bangui où il fut mis en prison pendant un mois, sans être maltraité. jean yapara revint dans le même village où il continua paisiblement son métier de pécheur et j'ai contin...