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16. Afrique 🌍 Wayombo Centre Afrique

...afrique 🌍 wayombo centre afrique wayombo, c'est le nid de l'aigle en baya. c'est le nom que tété, le capita, avait donné à l'endroit, quand germaine chauvigné et son fils daniel créèrent sur ce plateau une plantation de tabac vers 1947 à 10 kilomètres au nord de carnot en centre afrique. aujourd'hui, l'endroit (latitude : 5.00000, longitude : 15.86667) porte encore ce nom, même si on ne l'écrit pas toujours de la même façon : wayoumbou, ouayombo, ouayambo ... la première maison, en pisé était dressée sur le plateau dans un endroit trop venté. quand daniel se lança dans la construction d'une maison en briques de kaolin, l'emplacement choisi était plus bas, sur la route de carnot. Écoutons daniel raconter cette époque ... (sources : 7 métiers, 7 mémoires par daniel chauvigné) dou !.. dou !.. dou !.. le chant mélodieux du coq de brousse, retentit un beau matin en fin de saison sèche. les indigènes attendaient avec attendaient avec impatience le chant de ce volatile qui annonce la venue prochaine de la saison des pluies. aussitôt les tam-tams retentirent pour fêter l’événement. on pouvait dès lors semer l’arachide et repiquer le manioc. j’attendais moi aussi ces indices qui, mieux d’une météo, présagent le retour des pluies dans les trois jours à venir. on allait pouvoir repiquer les plants de tabacs qui, pendant la saison sèche, avaient été mis à forcir dans la plaine, près du marigot qui borde le domaine. la partie la plus importante de notre plantation est sur le plateau qui domaine la nana, grosse rivière poissonneuse qui, à la saison des pluies, déborde dans la plaine qu’elle transforme en marécage tout en apportant un limon très fertile. le retour de la saison des pluies - bonjour patron ! tété, mon capita (chef d’équipe) me saluait avec un bon sourire. c’est un ancien tirailleur de la guerre 1914–1918, de haute stature, il a conservé sa chéchia défraîchie e...


17. Amérique 🗽 Et si l'Amérique avait été Française ?

...ie. a l'automne, ils repartaient en france.d'année en année, ces pêcheurs avaient tissé des liens avec les indigènes de la côte. le troc nourrissait un commerce dit "de pacotille", mené par les officiers pour leur propre compte, en sus des cargaisons officielles. en l'occurrence, il s'agissait de fourrures - lynx, loup, martre, loutre, castor, etc. certaines tribus, comme les micmacs ou les algonquins, s'étaient ainsi posées en intermédiaires entre les étrangers et les tribus de l'intérieur, dont ils collectaient les peaux. le trafic avait pris une telle ampleur que certains explorateurs, croyant débarquer en terre vierge au milieu du xvie siècle, découvrirent avec stupéfaction des "sauvages" parlant le basque, vêtus à l'occidentale et parfaitement au fait des cours des peaux. des dizaines de navires sillonnaient ainsi chaque année l'atlantique, mais l'implantation française se limitait à quelques comptoirs saisonniers. l'amérique du nord n'était pas le pérou : ni épices ni or, les "diamants du canada" de cartier n'étaient que du quartz. la pêche ne nécessitait guère de logistique à terre. quant au fameux passage vers la chine par l'ouest, il restait pour le moins hypothétique. pour tout dire, le pays avait fort mauvaise réputation et le fou du roi henri iv se moquait de ceux qui s'acharnaient à " tirer des épines du canada".une mode absurde va tout changer. a la fin du xvie siècle, les élégants du royaume s'entichent du chapeau de castor. cet animal, alors assimilé à un poisson, est paré des vertus les plus étranges : on dit que sa morsure est féroce, qu'il se castre en cas de capture... les qualités de son poil, rasé puis foulé pour en faire un feutre à...


18. Europe🗼 Coulombiers selon Jacques

...rcelles acquises successivement depuis 1879 jusqu’en 1904.le 10 avril 1879 un accord de vente a été signé entre félix laillaut et charles capillon concemant les bâtiments et les terrains attenant à l’ancienne auberge, auberge qui était située à peu près à l'emplacement de la maison actuelle. les bâtiments, trop vieux, ont été démolis sauf les constructions qui forment l’arrière de la remise actuelle et qui bordent le ruisseau : le toit aux cochons, l’écurie intérieure, la buanderie et l’autre écurie (les toitures de ces deux dernières annexes se sont effondrées il y a quelques années). par ailleurs la grange est demeurée en place ainsi que le toit aux poules. les terrains représentent la première prairie et son prolongement marécageux qui a été assaini par des plantations de peupliers, le poulailler, la vigne, le jardin haut et la première partie du bois. ces quatre lots sont désignés sur les anciens cadastres sous le nom de la pierrière. le tout s’arrêtait un petit peu plus au delà de la "mère mal aux dents".la prairie a une histoire compliquée. c’était une dépendance de la paroisse, donc des "biens ecclésiastiques" confisqués sous la révolution et rebaptisés "biens nationaux". le premier maire de coulombiers était un curé "jureur", c’est-à-dire qu’il avait accepté le statut que lui conférait la constitution civile du clergé (réprouvée par rome). il a mis ce terrain à la disposition de la commune qui en a fait le "pré de l’assemblée", tout en se réservant un petit enclos où il faisait pousser des légumes et qui a é...


19. Claude 🎓 Charlu

...;dé s'arrêta. il s'était rendu compte que nous ne suivions plus. quelques jours après cette magnifique rentrée au village, charlu disparut à nouveau. plus de nouvelles pendant très longtemps. c'est que, voyez-vous, les interdictions de voyager, les bombardements sur routes et voies ferrées, les embuscades dressées par les f.f.i. ou les f.t.p. et les sabotages, tout cela ne facilitait pas les choses. les exécutions d'otages et les représailles non plus. ces mois de 1943-44 s'enfonçaient comme autant de coins dans nos petites vies protégées et les faisaient éclater en fragments. pourtant la libération nous trouva tous, ou presque tous, sains et saufs. mais notre père mourut subitement et maman rentra un an plus tard à coulignan avec deux jeunes frères que nous ne connaissions pas. fin 1945, nous quittions la france pour l'afrique centrale ou une petite plantation nous attendait. une petite plantation et bien des malheurs. mais cela est une autre histoire. quelques dix-sept ans plus tard, tout à fait par hasard, nous en vînmes à parler de charlu alors que nous rendions visite à grand-mère. du moins, notre ancien camarade d'école primaire émergea dans la conversation. - "ah, mes chéris, s'exclama grand-mère, charlu est toujours bien vivant. il garde les troupeaux de blin." il y eut un silence. et puis notre cousin michel entra, suivi de sa jolie marmaille, et on parla d'autre chose. si vous voulez en savoir plus sur charlu, sautez les prochaines deux ou trois cents pages et lisez la fin de ces réminiscences. si j'étais vous, je crois que je patienterai cependant car tant de choses se sont passées entre tem...


20. Jacques ✎ Boivre : La route de Savoie

..., une fillette curieuse s’approcha d’eux ; c’était la nièce du curé, elle s’exprimait assez bien en français et put donc les mettre sur la voie. - tout à l’heure, dit-elle, une voiture a pris cette direction. elle allait si vite qu’elle a failli verser en tournant au coin de la maison, là-bas… - il y a longtemps de cela ? demanda follenfant, d’un air indifférent. - tout juste après l’angélus de midi ! une demi-heure, à peine… pour moi, c’étaient des contrebandiers qui avaient les gabelous à leurs trousses… et la jeune fille jeta un regard complice aux deux jeunes gens comme si ces beaux cavaliers avaient été eux-mêmes des gabelous… ou des contrebandiers… mais déjà ils étaient partis au galop. leur route suivait une ligne de crêtes serpentant au milieu de pâturages bordés de pommiers en fleurs. puis elle commença à descendre en lacets paresseux qui plongeaient entre les taillis de noisetiers et des plantations de sapins. parfois, une maisonnette isolée se dressait au bord du chemin. ce n’est pas là… disaient-ils après avoir lancé un coup d’œil. et ils continuèrent leur course. enfin, après avoir franchi une bonne lieue, ils virent, à droite de la route, dans un tournant, ; une fontaine jaillissant du rocher qui déversait son eau dans une auge de pierre. en face, de l’autre côté de la route, se trouvait une petite maison coquette en maçonnerie avec des colombages. les pièces d’habitation étaient situées au dessus de la grange et de l’étable ; on y accédait par un escalier de bois débouchant sur un balcon qui se prolongeait sur toute la façade. - c’est ici !... cria rocheteau. mais le carrosse était déjà reparti… - la porte est ouverte là haut ; allons voir !... les deux amis prirent à peine le temps d’attacher leurs chevaux à un arbre et, l’épée à la main, gravirent l’escalier en sautant une marche sur deux....