Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :pionnier


Page 6 - 9 sur un total de 9 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


6. Jacques ✎ La véritable histoire de Kerguelen

...jacques ✎ la véritable histoire de kerguelen on a souvent l’habitude de considérer le chevalier de kerguelen comme ayant découvert l’archipel qui porte son nom. en foi de quoi on fait partir du 13 février 1772, date à laquelle il planta là-bas le pavillon fleurdelysé, l’origine de la souveraineté française sur ce territoire. il semble maintenant prouvé, sans vouloir pour cela atténuer les mérites du chevalier, que nos dirigeants juristes et diplomates, ont eu la vue un peu courte en ne mettant en relief que ce seul événement. car il ne s’agissait que de la redécouverte d’un territoire oublié. en effet les courageux pionniers que le gouvernement y a fait envoyer pour mettre en valeur le pays et qui réussissent, au prix d’efforts inouïs, à en faire un des plus beaux joyaux de la couronne de la république ont trouvé, par un hasard extraordinaire, bien à l’abri dans un terrier de pétrels, un document qui permet de faire remonter au treizième siècle la présence française dans les Îles australes. il s’agit d’un parchemin assez bien conservé dont l’authenticité ne peut être mise en doute et que nous nous efforçons de reproduire ici. en l’an du seigneur mil deux cent soixante et six, pleurant sur mes peschiez, horrifié de l’estat où estoient réduicts mes gentils compaignons, voyans le fond de nostre miserre et iceluy de nostre dernier tonneau de vin, sentant déjà mon corps se transmuter, je jehan de chanère, franc escuïer, maistre es ars et chirourgien de la mesnie du comte de molloy, ay ce escript pour ce que vous, nobles seigneurs, barons et bonnes gens qui après nous vivrez, puissiez faire dire force messes et prières pour nos asmes et que, sachans comment nous avons été punis pour nos faultes commises, évitiez, avecque la grâce de dieu, d’encourir le mesme sors. nostre premier pesché fust de n’avoir poinct manifesté trop de haste en répondans à l’appel du roy louis lorsqu’il nous ma...


7. Mahlon ✍ Des lettres par delà les mers

...des affaires culturelles de l'ambassade des états-unis à paris, puis il a écrit la lettre suivante : the family of pascal lucasgrafton, fetterman, taylor county, wva, usa le 15 août 1951 désirant retrouver les traces de parents émigrés aux états-unis un peu avant 1870, je m'étais adressé à paris, au représentant des affaires culturelles des usa, 41 faubourg saint-honoré, pour lui demander de faciliter mes recherches. c'est sur ses indications que je vous adresse la présente lettre. j'ai en ma possession des lettres adressées à victor lucas et à ma grand-mère par son frère pascal lucas, qui quitta belle-île-en-mer (morbihan) en 1870 pour s'installer avec sa famille en amérique afin d'y pratiquer l'agriculture. en relisant ces lettres qui donnent des détails très précis sur la vie déjà aisée de ces pionniers, et aupercevoir aussi le regret de laisser au loin la bretagne, des parents aimés, l'idée m'est venue de renouer des relations avec ces parents inconnus, ou avec leurs descendants, et s'ils ne se sont souvenus quelquefois de leur île natale et de leurs parents restés au pays. si cette lettre a la chance de vous parvenir, je serais heureux que vous me donniez des nouvelles, et pour ma part, je vous en donnerai aussi, concernant les lucas restés au pays. je suis le petit fils de céline lucas, et c'est ma mère, marie guégan, qui m'a remis ces lettres, écrites par pascal lucas dont l'adresse figure aussi au bas des lettres. pensant que cette lettre ne sera pas tout à fait perdue, veuillez croire, chers cousins, à mon affectueuse amitié eugène le guellec eugène posta la lettre et il fit mouche ! fetterman avait depuis longtemps cessé d'avoir un bureau de poste. mais le facteur de ...


8. Louis Auguste À l'origine de la quête

...louis auguste À l'origine de la quête je suis le conteur de la tribu nous sommes des émigrants, des pionniers, des conquérants, nous avons colonisé l’amérique. nous nous y sommes pris à trois fois, au xvi° siècle, au xix°, au xx°, même peut-être quatre si jonathan y fait souche, car chez lui vient de naître au xxi°e siècle une petite new-yorkaise. et encore, là, je ne vais pas vous conter aujourd’hui tahiti, le chili, le japon, l’algérie et le continent noir où nous avons posé nos marques. ni la diaspora du grand dérangement au xviii° siècle quand les goddams (ces maudits anglais …) nous on déportés. encore que... en fait, l’expulsion des nos aïeux acadiens et leur ré-implantation en france, à belle-isle-en-mer, la découverte de leur parcours, c’est bien ce qui a déclenché ma passion pour la généalogie. j’avais 21 ans en 1972 et je suis devenue le conteur de la tribu. toutes les tribus en ont un, et c’est ce jour là que j’en ai reçu la marque. nous étions tous autour du lit en septembre 1972 quand mon grand-père s’en est allé, ses fils, ses petits-enfants. madeleine, notre belle-grand-mère, sa seconde épouse, nous a entraînés, nous les 5 petits-enfants au rez-de-chaussée, dans le magasin : « j’ai quelque chose pour vous, c’est votre histoire, votre grand-père avait prévu de vous la confier. suivez-moi. » nous sommes descendus encore, à la cave elle nous a placés au pied de l’escalier et a remonté trois marches. chaque marche recouvrait un tiroir, chaque contre-marche avait un bouton de bois et une étiquette. madeleine ouvre le tiroir « belle-Île » et en sort un dossier. (je l’ai encore) je m’en empare, je suis l’aînée, après tout… madeleine remonte à l’étage, les trois plus jeunes ne sont pas passionnés et partent explorer les hangars. je reste avec mon cousin gildas, il a 18 ans, et nous, c’est le dossier que nous explorons. nous n’avons pas vu le temps passer, nous ...


9. Conteur de la tribu 🗺 Généa50

...conteur de la tribu 🗺 généa50 nous sommes des émigrants, des pionniers, des conquérants, nous avons colonisé l’amérique. nous nous y sommes pris à trois fois : au xvi° siècle (les pionniers d’acadie) au xix° (les lucas de belle-Île vers la virginie de l’ouest), au xx° (là, c’est mon beau-frère en 1954), même peut-être quatre si mon petit-neveu jonathan y fait souche, car chez lui vient de naître au xxi° siècle une petite new-yorkaise. et je pourrais encore vous conter tahiti, le chili, le japon, l’algérie et le continent noir où nous avons traîné nos guêtres. sans oublier saint-pétersbourg, le portugal et la diaspora du grand dérangement au xviii° siècle quand les goddams (ces maudits anglais …) nous ont déportés. en fait, l’expulsion des nos aïeux acadiens et leur ré-implantation en france, à belle-isle-en-mer, la découverte de leur parcours, c’est bien ce qui a déclenché ma passion pour la généalogie. j’avais 21 ans en 1972 et je suis devenue le conteur de la tribu. toutes les tribus en ont un, et c’est ce jour là que j’en ai reçu la marque. l'origine de la quète nous étions tous autour du lit en septembre 1972 quand mon grand-père s’en est allé, ses fils, ses petits-enfants. madeleine, notre belle-grand-mère, sa seconde épouse, nous a entraînés, nous les 5 petits-enfants, au rez-de-chaussée, dans le magasin « j’ai quelque chose pour vous, c’est votre histoire, votre grand-père avait prévu de vous la confier. suivez-moi. » nous sommes descendus encore, à la cave. elle nous a placés au pied de l’escalier, puis a remonté trois marches. chaque marche recouvrait un tiroir, chaque contre-marche avait un bouton de bois et une étiquette. madeleine a ouvert le tiroir « belle-Île » et en a sorti un dossier. (je l’ai encore) je m’en suis emparé, je suis l’aînée, après tout… madeleine est remontée à l’étage, les trois plus jeunes n'étaient pas passionnés ...