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11. Claude 🎓 Julot

...se de julienne pour laquelle cette imprudence frisait l'irresponsabilité juvénile, ou même le péché peut-être ! les troupes de juin et des polonais se battaient sur le mont cassino ("un grand monastère, julot, un très grand et très vieux monastère. quelle pitié !") contre toute une division allemande d'élite; le rouleau compresseur soviétique grignotait déjà les portes de l'europe, ce qui alarmait un peu le curé; et des batailles navales d'immense envergure se livraient dans le pacifique, si loin ! c'était la france qui préoccupait surtout les deux compères. la radio libre de londres rapportait les bombardements - le vierzon, les ponts de la loire, renault au cœur de la capitale, saint pierre des corps comme toujours, le havre qui subissait plusieurs raids par jour et ainsi de suite - que la presse locale dénonçait à force photographies de cadavres et propagande anti-alliée naturellement. - "que voulez-vous, julot, c'est triste mais inévitable." et il s'éloignaient aussi rapidement que possible de ces malheurs. par ailleurs, les attaques soudaines en plein jour contre les trains ou les convois sur route se multipliaient ainsi que les embuscades et sabotage de la résistance. c'était aussi plus dangereux à cause des représailles. les allemands affichaient la liste des "terroristen" passés par les armes après jugement sommaire; sans compter les exécutions d'otages et l'incendie des fermes qui avaient abrité des résistants. et puis les messages personnels. la moitié de la demi-heure d'information consistait en messages personnels, drôles chargés sans doute, tous aussi bizarres les uns que les autres. le curé qui "portait trois ou quatre culottes "était revenu plusieurs fois pour la plus grande j...


12. Claude 🎓 La libération de Coulignan

...ute;, fritzou et ses amis se restauraient chez la mère boyard que l'on disait voyante et qui s'était prise d'affection pour le soldat. elle lui avait pris la main quelques temps auparavant et son visage s'était illuminé : "tu seras heureux, mon gars !" lui avait-elle déclaré. fritzou avait alors compris qu'un dieu veillait sur lui et c'était peut-être à cause de cela qu'il gardait un tel optimisme et ne redoutait pas trop ces incursions en territoire "terroristen". la vieille, une fois, lui avait baisé le front ! lui, un réserviste de cinquante-trois ans !! ah, ces franzosen !! et, pour remercier la sorcière de tant d'amabilité et de réconfort, il puisait à larges poignée dans son vocabulaire : "guerre pientôt finie. mama, enfants, papa ... pientôt finie la guerre !" et il pensait, fritzou : "si seulement hitler pouvait m'oublier ici !" tout en montrant des photographies de sa famille. sa femme et leur fille s'occupaient de la boulangerie mais il semblait que le blé manquait aussi en bochie. un fils. servait dans la luftwaffe ... devait se trouver maintenant dans un camp de prisonniers quelque-part en angleterre ... de part et d'autre on s'attendrissait car plus d'un jeune de la commune connaissait le même sort, mais en allemagne et dans des conditions certainement bien différentes. alors, on se remettait en marche. marche qui, du reste, se raccourcissait chaque jour un peu plus et on rentrait au village dans l'après-midi. fritzou téléphonait à sa kommandantur et on se séparait : "grand merci peaucoup ! a demain." a partir de cet instant, fritzou était pris en charge par les guérin et personne n'aurait osé touché à l'hôte sans s'attirer les foudres du bistroquet et surtout celles de sa femme. cette comédie intensément sérieuse...


13. Claude 🎓 Les Américains

...; pendant ce temps, dans d’autres parties du village, l’animation, les rumeurs galopaient. au lavoir, naturellement. mais là, nulle stratégie. les laveuses ne faisaient que répéter ce qu’elles avaient entendu au cours de leurs emplettes ou par dessus les murettes dans les jardins. elles espéraient toutes que leurs hommes n’allaient pas trop s’échauffer la tête et attirer des malheurs. le curé allait et venait, s’évertuant à calmer sa paroisse tout en préparant un accueil digne aux libérateurs. il mettrait la sacristie à la disposition des soldats et souhaitait ardemment que son clocher, réparé avec si grand soin et amour par julot, ne servirait pas de poste d’observation au risque d’être détruit par l’artillerie allemande. il y avait dans la bibliothèque la "grand illustration" de la grande guerre et les photographies du front ne manquaient jamais de clochers en ruines pour avoir justement servis d’observatoires. les métanet ne se montraient guère. janine et son bébé se tenaient constamment dans la courette, sous la tonnelle. ils avaient cousu, eux aussi, un drapeau français, avec la croix de lorraine, bien sûr. dédé, notre bon copain, voulait que nous nous installions sur le haut du four à chaux pour voir venir les américains. nous avions eu toutes les peines du monde à persuader grand-mère de nous laisser y aller. le deuxième jour d’attente, elle céda en nous faisant promettre de nous réfugier immédiatement dans le bois s’il y avait des combats. en fait, il ne pouvait y avoir des combats puisque tous les allemands, excepté fritzou évidemment, s’étaient retirés au nord de la loire depuis une grande semaine. grand-mère craig...


14. Claude 🎓 Le reconstruction

... russes. au passage, ils libéraient des milliers et des milliers de prisonniers de toutes nationalités qui s'éparpillaient à travers l'europe de l'ouest. les nôtres commencèrent à revenir. pas tous. certains restaient encore derrière les lignes russes (et leurs récits devaient traumatiser le pauvre nodier ...) et d'autres ... d'autres ne revinrent pas. ou revinrent en si pitoyable état ! andré mougin ne pesait pas son ombre; meunier, le gendre de la mère heurtaud, revint pour trouver le nid vide, sa femme ayant émigré vers d'autres cieux au moment de la libération ..., un autre fils de la renardière fit signe de vie par la croix rouge internationale mais je ne sais plus où il se trouvait. le mari de la bru fauchereau revint ! ils eurent un bébé dans les neuf mois réglementaires. nous n'avions pas de déportés au village mais les photographies des camps de la mort horrifièrent tout le monde évidemment. les trains débarquaient des squelettes en gare de poitiers et le domaine charilly, sur la route de partenay, avait été réquisitionné pour leur convalescence. a la même époque, au moment où l'on célébrait la victoire, on apprit que des révoltes horribles s'étaient produites en algérie. nous ne comprenions pas. les blin avaient un neveu en poméranie. donc libéré par les russes. par recoupements de renseignements (camarades libérés avant l'arrivée de l'armée rouge et une photographie prise par un journaliste suédois), ils savaient que le jeune homme se trouvait dans un camp de travaux forcés quelque-part en russie. toutes leurs démarches et celles des parents, aimables gardes-chasse en forêt de nisard, auprès de la mission militaire sovi...


15. Mahlon ✍ L'émigration de Pascal par Mahlon Lucas Henderson

...; wildcat ». plus tard, ils déménagèrent à east end, grafton et vers 1889 partirent au colorado. albert fut d’abord apprenti pâtissier chez alfred soyer, gendre de son oncle augustin, et travailla quelques années dans cette profession, avant de rentrer à la maison et devenir mécanicien sur les chemins de fer. louise ne se maria pas et resta au foyer familial. peu après 1880, pascal quitta la ferme et s’installa à grafron, où louisa ouvrit une pension de famille dans latrobe street en 1882. son père, sa mère et tante isabelle habitèrent là également. en octobre 1890, émile et sa famille firent le grand voyage d’illinois à grafton avec deux voitures, six chevaux et un grand chien danois. ils restèrent jusqu’en janvier 1891. pendant cette visite, toute la famille se trouva réunie à la pension de louisa. une photographie du groupe a été conservée et il est possible d’identifier tous les présents. pascal mourut en 1892 et marie-louise mena une vie active jusqu’en 1904. vers 1893, une femme de la famille lucas, accompagnée d’un petit garçon visita belle-île et marie guégan guellec, petite-fille de victor lucas et petite-nièce de marie louise, se rappelait encore de cette visite vers 1960. l’identité de ces deux personnes n’a pas été établie, mais il est possible que cette femme ait été la tante isabelle lucas, qui avait alors 80 ans et vécut jusqu’en 1897. après la grande guerre, eurent lieu plusieurs réunions de la famille lucas. elles se tinrent à la ferme de charles et de dorsey warder, qui avaient épousé mary et lucy, filles de franck lucas, au cours des années 1921, 1922 et 1925. une autre réunion, e...