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11. Évangeline Soyer 🌏 Courte autobiographie

...te;tait le 17 mars 1835, pendant que le navire était en réparation. un mois s'écoula, puis le navire put faire route vers la france. le voyage dura 5 mois. grand-père retourna alors à la mer, laissant sa femme et ses deux enfants à rochefort. a son retour, il abandonna son commandement, mais son amour de la mer le reprit. le nouveau voyage, avec sa famille, le conduisit à papeete (tahiti). ils y séjournèrent 8 ans, fondant un "dry goods store", genre d'épicerie. le commerce était bon avec les hindous, ils mentionnent à tort les indiens. on échangeait quelquefois de l'or et quelquefois de rares et superbes formeas (coquilles d'huitres perlières) qui étaient pêchées dans la rade et procuraient un moyen d'échange. on les trouvait en plongeant dans la rade. grand-mère avait collectionné assez de celles-ci pour les vendre à un musée de paris, mais ils ne parvinrent jamais à destination. le capitaine du navire ne voulut jamais les vendre. aucune raison n'est donnée, sans doute ne voulut-on pas payer le transport, si bien que finalement, elles furent jetées à la mer. ces hindous du sud de l'amérique étaient de braves gens, mais étaient paresseux, comme ils n'avaient pas grand travail pour se procurer de la nourriture. elle se composait de porc (?), de bananes, de pain, de fruits et des ignames. ces dernières étaient mangées avant maturité et mises au four. des pierres rondes et plates étaient chauffées. des feuilles de palmier étaient ensuite posées sur lesquelles ils mettaient leurs victuailles. celles-ci étaient une fois de plus couvertes de feuilles de palmier, sur lesquelles étaient déposés les détritus, déchets ... les hindous s'asseyaient autour jusqu'au coucher du sole...


12. Évangeline Soyer 🌏 Traces d'Évangeline

...Évangeline soyer 🌏 traces d'Évangeline on trouve plusieurs traces d'Évangeline sur la toile. plusieurs biographes de son grand-père augustin lucas font référence à sa "courte autobiographie" reproduite dans l'article précédent. ce document avait été remis par eugène guellec à mon oncle andré qui m'en a donné une copie (comme à tous les enfants de la famille) en 1972. c'était un des élément du dossier constitué par notre cousin bellilois sur notre famille américaine qui avait émigré aux États-unis en 1854. rupert derek wood cite ma publication de cette autobiographie d'Évangeline (à son ancienne adresse) dans son étude sur la contribution d'augustin lucas à l'histoire de la photographie : the voyage of captain lucas and the daguerreotype to sydney . puis, on trouve des traces d'Évangeline dans 4 recensements américains. toujours notée comme célibataire, elle a habité successivement : 1900 à tygart district, wood, west-virginia (il est précisé qu'elle a immigré en 1877) 1910 à steele, wood, west-virginia 1930 à tygart, wood, west-virginia 1940 à south parkersburg, wood, west-virginia elle est enregistrée aussi pour avoir traversé de france vers l'amérique à l'âge de 12 ans. elle traverse de new-york à brest sur le ville de paris (départ de new york le 7 octobre 1871, selon le new york tribune du 9 octobre 1871) elle est encore en vie le 29 octobre 1951, lorsqu'elle déclare le décès de sa sœur marie. elle décède le 1er décembre 1953 à parkersburg, wood, west virginia...


13. Claude Chauvigné 🎤 Interview (vidéo et texte)

...e town, was being bombed, bombarded i should say and nothing was happening there and everything. so after a while, we listened to the radio as we had faithfully listened to very carefully, listened to it. there was at 5:00 or 5:30, i've forgotten, there was a radio broadcast in polish and in german, and in german, which i spoke fairly well then, i heard that the allies had landed and next to it came the french and so i rushed to grandmother. "grandmother, grandmother, the americans are coming, the americans are coming!" that's how we learned. and then after that, we heard airplanes all the time, all around. interviewer: airplanes? chauvigne: yes, american and english. interviewer: but you never really saw american soldiers or british soldiers liberating your village? chauvigne: (laughter) no, never, we were waiting for them, but it was too far. what would they do down there. you see what they did, when they broke through the normandy front, as you know, they went through toward paris, but they didn't go down south. there was no point. so we didn't see them. interviewer: were you back at school at this time? chauvigne: then went back to school in october. interviewer: what year, '44? chauvigne: '44 and i spent a year and we had the first news, direct news of our parents. during the...in 1943 i think it was, one day, there was a note in the mailbox. father and mother are doing very well. take courage or something like that. someone in the resistance was contacted by our parents, i don't know, a friend or what, and dropped that note in the mailbox. anyway, in october or november, we got the first news of our parents and they got, of course, immediately we sent a message through the red cross, we sent a message and that's how we reconnected with our parents in africa. interviewer: they remained in africa throughout the war? chauvigne: yes. you see working in diamond mining, which was extremely important to pay for, you know, the war and also my father was dis...


14. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...nsi qu’adolphe, âgé de vingt sept ans, a rejoint le pays où avaient vécus ses aïeux. il épouse une jeune russe prénommée loubov (aimée) avec laquelle il eut trois garçons : georges, paul et serge et deux filles : olga et xénia. au début de la révolution soviétique, olga s’est enfuie de russie pour rejoindre son oncle alfred à tours. de santé fragile, elle décède quelques années plus tard d’un cancer du sein. xénia épouse un riche éleveur de chevaux, georges foroff, ancien colonel cosaque qui avait combattu dans l’armée tsariste contre les nippons. chassé par les soviets, il parvient, avec son épouse, à s’échapper et à rejoindre également l’oncle alfred. serge adolphovitch, mon père, en 1913, après la mort prématurée de sa mère, quitte seul, la russie pour rejoindre lui aussi son oncle. après avoir traversé la pologne il est arrivé en allemagne et après s’être trompé de train il s’est retrouvé à bruxelles avant de regagner "radio- radio-paris" et tours. c’est certainement ce long périple, effectué à l’âge de quatorze ans, qui lui a donné par la suite le goût des voyages et de l’aventure. alfred, lui fait suivre des cours de comptabilité qu'il perfectionne en allemagne et en angleterre. en 1917, mon père s'engage dans la marine française comme radio à bord d'une vedette de chasse anti sous-marine. en juin 1918, cette vedette marine accoste à petrograd, port à l'embouchure de la neva, anciennement st pétersbourg (et rebaptisée léningrad en 1924.) lors d'une virée à terre serge tente de retrouver les siens, mais il apprend que son père est mort pendant les représailles révolutionnaires et que ses frères georges et paul ont fui vers le caucase. il ne les a jamais revus. mon père, comme de nombreux slaves, a le don des langues. outre le russe et le français, il parle couramment l'allemand et l'anglais ; cela lui a permis de trouver une place de comptable dans une entreprise d'import-export en g...


15. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...et en prenant des conseils auprès des spécialistes des directions d'oran et de rocher noir où est stationnée la direction du matériel en algérie. j'ai sous mes ordres 7 militaires et 11 personnels civils, tous très capables dans leur emploi ce qui m'a rendu la tâche plus aisée. dans ce dépôt je travaille en relation très étroite avec les sous-lieutenants boholo, menard et obillon que j'ai eu l'occasion de revoir souvent au cours de ma carrière. le d.m.c. est en pleine déflation et en 16 mois nous sommes passés de dix mille à deux mille véhicules. les machines mécanographiques ont peu à peu quitté l'algérie et nous devons traiter les statistiques par courrier avec la france. outre les retards dus à la transmission, il y avait de plus en plus d'erreurs relevées sur les documents fournis par les centraux mécanographiques ce qui paralysait mes activités. j'en ai fait part au commandant bouliquen qui alerta la direction de rocher noir et la direction centrale de paris. c'est à la suite de ces doléances qu'un matin nous avons reçu la visite de deux généraux et de trois colonels, venus des différentes directions pour enquêter sur les erreurs que j'avais signalées et auxquelles ils ne croyaient guère. après trois jours de contrôle ils se sont rendus compte que mes dires étaient justifiés et ils sont repartis en nous assurant qu'ils allaient donner des ordres pour rétablir la situation. au cours de cette enquête, le directeur du service du matériel en algérie m'a demander de prolonger mon séjour de six mois pour achever la déflation du matériel avant la restitution du camp aux autorités algériennes. je lui ai répondu que c'était mon deuxième séjour en algérie et que la séparation de ma famille était de plus en plus lourde à supporter, aussi me laissa-t-il partir dans les délais prévus. mon troisième enfants était né le 11 avril 1963 et je n'avais eu que quelques jours de permission à cette occasion. cet enfant, d...