Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :paix


Page 6 - 10 sur un total de 24 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


6. Évangeline Soyer 🌏 Courte autobiographie

...;s les détritus, déchets ... les hindous s'asseyaient autour jusqu'au coucher du soleil avant de manger. (ils buvaient) du lait de coco dont les coques servaient de récipient. ma grand-mère ne pouvait s'occuper des travaux du ménage et dirigeait le commerce. elle employait des hindous pour faire les travaux domestiques. comme salaire, on leur cédait du savon parfumé, qu'ils appréciaient grandement. une nuit, son magasin fut pillé. les marchandises manquantes étaient justement les savons et les parfums. ceci fut rapporté à leur reine qui à son tour découvrit les coupables. elle leur ordonna d'aller dans les montagnes et d'amener suffisamment de bestiaux pour payer le dommage. ce fut à l'église que peu de temps après grand-mère vit la reine avec son mari, suivi par ses sujets en file indienne, suivant leurs rangs, venant en procession solennelle pour offrir la paix. en 1848; grand-mère et sa famille retourna en france. ils y restèrent une année. en 1849, ils vinrent en amérique du nord, s'établissant dans le comté de preston, virginie de l'ouest. après deux ans, ils se fixèrent à cincinnati. c'est ici que ma mère rencontra mon père, alfred soyer. il naquit le 18 octobre 1828, dans la ville de reims. il y a là une erreur, probablement, car on a ajouté compiègne, qui est en picardie. ayant quitté l'école à 12 ans, il partit à paris où il apprit son métier de confiseur, avant de devenir marchand de sucre candi. il fut appelé au service militaire, mais ayant tiré un bon numéro, fut exempté du service. il partit pour les états-unis rejoindre son père qui y était depuis plusieurs mois. mon père travaille de son métier à washington, philadelp...


7. Daniel Chauvigné ⌘ Cinquième métier : chef de chantier

...t nécessité d'effectuer douze points de suture, d'ordonner quinze jours d'immobilisation et un traitement anti-infectieux ! j'ai souvent eu l'occasion de découvrir des médecines de sorciers qui sont efficaces pour le paludisme, la dysenterie et les morsures de serpent. j'ai également vu suturer des petites plaies en prenant des grosses fourmis dont les pinces sont présentées aux lèvres de la plaie. ces fourmis avaient la particularité de ne plus desserrer leurs pinces après la morsure, il suffit de les décapiter et la plaie est maintenue fermée. trois jours plus tard, la tête et les pinces tombent d'elles-mêmes et la blessure est en voie de guérison. cependant cette utilisation de la sève de katagba est la plus étonnante que j'ai pu voir. en un an, j'ai construit douze villages. ce métier, où le contact humain est intense, m'a apporté une grande paix intérieure les indigènes surnomment tous les blancs. a cause de mon jeune âge, ils m'ont appelé " moulingué " - le gosse - mais ce surnom, qui n'avait rien de péjoratif, n'enlevait rien à mon autorité. bientôt repris par mes camarades, ce surnom m'est resté dans la société, au point que certains en ont oublié mon prénom et mon nom de famille ! de temps en temps, dans ma brousse, je vois des géomètres envoyés en précurseurs pour faire les plans de la future route. d'autres, maçons de métier, sont implantés de longs mois près d'une grosse rivière où ils construisent un pont en béton qui doit être terminé avant que la route parvienne à cet endroit. ces rencontres avec d'autres blancs, me permettent des échanges de pensées et je leur apporte mes connaissances de la vie africaine. ...


8. Amérique 🗽 D’émigrés à réfugiés, les Français en Acadie

...nt nord-américain, les navigateurs feront remonter l’arcadie vers le nord-est. le terme « arcadie » sera remplacé sur les cartes par la désignation de « cadie », puis par « acadie ». c’est cette dernière appellation qui sera utilisée par la suite. l’acadie correspond aujourd’hui aux provinces maritimes du canada : nouveau brunswick, nouvelle écosse, ile-du-prince-edouard. [2] françois-xavier garneau, « histoire du canada », paris, alcan, 1928. lire la présentation de cet ouvrage : michel gaudette (historien), « guerre de religion d’ici », in journal le devoir, 26.07.2000, article publié sur le site internet : http://www.vigine.net/00-7/nf-gaudette.html [3] robert larin, « brève histoire des protestants en nouvelle-france et au québec (xviè-xixè siècles) », québec, ed. de la paix, 1998. avec l'aimable autorisation de michèle champagne : http://www.histoire-genealogie.com/article.php3?id...


9. Amérique 🗽 Le patrimoine des émigrés français en Acadie

... émigrés français et de leurs installations en acadie. dans la suite, nous verrons leur vie quotidienne. du même auteur, michèle champagneo blog michèle champagne : pour lire mes nouvelles...o les émigrés français en acadie : leur patrimoineo d’émigrés à réfugiés, les français en acadie - xviiè-xviiiè siècles : les engagéso charles orillon dit champagne, un acadien réfugié au québec [1] chiffres cités dans l’étude de a. guyon :« l’acadie, 1604-1763 : synthèse historique ».site web : http://www.cyberacadie.com/acadie_1670_1710.htm[2] reproduction avec autorisation de l’auteur, mikael parkvall.[3] robert larin, « brève histoire des protestants en nouvelle-france et au québec (xviè-xixè siècles) » , québec, editions de la paix, 1998, page 143, note 13.[4] abrégé du roole des familles de l’acadie fait par le sr. randin, envoyé à monseigneur colbert, de québec, le huit novembre 1671 : tiré des archives des colonies, série g1, vol. 466-1.[5] pour les années successives, les recensements ne précisent pas le métier. il est difficile par conséquent de suivre l’évolution de la composition sociale de port-royal.[6] sur jean pitre, consulter le site qui lui est consacré http://www.geocities.com/pitre_family/genf1.html[7] tiré des archives des colonies, série g1, vol. 466-1. recensement des habitants du port-royal, 1698.[8] nous avons relevé un guillaume trahan, arrivé en acadie en 1636, à bord du navire « le saint-jean " avec son épouse, françoise charbonneau ou corbineau. est-ce un homonyme.[9] jacques vanderlinden, « se marier en acadie françai...


10. Amérique 🗽 Évangeline par Longfellow

...ameau de grand pré. du côté du levant de beaux champs de verdure offraient à cent troupeaux une grasse pâture et donnèrent jadis au village son nom. pour arrêter les flots le vigilant colon, a force de travail et de rudes fatigues, eleva de ses mains de gigantesques digues qu'au retour du printemps on voyait s'entr'ouvrir, pour laisser l'océan s'élancer et courir sur le duvet des prés devenus son domaine. au couchant, au midi, jusqu'au loin dans la plaine s'étendaient des vergers et des bouquets d'ormeaux. le lin vert balançait ses frêles chalumeaux et le blé jaunissant, ses tiges plus robustes; vers le nord surgissaient mille sortes d'arbustes des bois mystérieux et de sombres halliers; et, sur les hauts sommets des monts irréguliers, de magiques brouillards, des brumes éclatantes, se paraient au soleil de couleurs inconstantes et semblaient admirer le vallon dans la paix sans oser cependant y descendre jamais. c'est là qu'apparaissaient, charmantes et coquettes, les maisons du hameau qui toutes étaient faites avec du bois de chêne, ou d'orme ou de noyer. comme le paysan bâtissait son foyer, dans la terre normande, alors que sur le trône s'asseyaient les henri. un chaume frais et jaune arrangé par faisceaux, recouvrait tous les toits; des lucarnes laissaient, par les châssis étroits, pénétrer le soleil jusqu'au fond des mansardes. lorsque tournant au vent, les girouettes criardes s'illuminaient des feux d'un beau soleil couchant, dans les beaux soirs d'été, lorsque l'herbe du champ exhalait son arôme et tremblait à la brise, sur le seuil de la porte avec leur jupe grise, leur blanche capeline et leur mantelet noir, les femmes du hameau venaient gaiement s'asseoir, et filaient leur quenouille; et les brunes fillettes unissaient leurs chansons au bruit clair des ...