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1. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

... victor, nos aïeux. il commença à aller à l'école à bangor. a cette époque, la marine prenait de plus en plus d'importance à belle-ile et une carrière de marin était toute naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchand, où il fit trois voyages au long cours entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, à bordeaux et à l'École d'hydrographie de rochefort, il reçut son brevet de capitaine en 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. pendant ce temps, il avait épousé zoé bellais (ndlr : ou gallais, selon les sources), fille d'un aubergiste de rochefort. le mariage eut lieu en 1830, selon melle soyer, mais la date du 2 septembre 1832 est donnée par m. adrien carré, dans son intéressante monographie, "la singulière histoire de l' l' l' l' l'oriental-hydrographe"-hydrographe", publiée dans le bulletin n°2 année 1970 (ndlr : et non 1870), du comité nantais de documentation historique de la marine. une fille, mathilde, naquit à rochefort en 1831. quand elle eut 6 mois, elle fut laissée à la charge de ses grands-parents, pendant qu'augustin mettait à la voile pour l'amérique du sud à bord du "trophy mathilde", commandé par le capitaine lucas. en doublant le cap horn, un coup de vent s'abattit sur le "mathilde" qui perdit un mat et son gouvernail et fut couvert d'une couche de glace. le capitaine lucas imagina un gouvernail de secours et, se traînant à quatre nœuds au milieu de la tempête, le navire finit par atteindre valparaiso, où il fut mis en cale sèche pour réparations. c'est à valparaiso que naquit une deuxième fille, dolorès, le 17 mars 1835. un mois plus tard, ils mirent à nouveau à la voile pour arriver en france au cours de l'automne 1835. la capitaine lucas reçut des félicitations officielles pour son sauvetage...


2. Augustin Lucas ⚓ Biographie selon Louis Le Kay

...augustin lucas ⚓ biographie selon louis le kay lucas augustin capitaine au long cours, né à bangor le 6 mars 1804. se fit remarquer par son zèle pour le perfectionnement de la marine marchande. zèle auquel il sacrifia le soin de sa propre fortune. son rêve le plus cher avait toujours été de diriger sur un navire spécial l'instruction théorique et pratique de jeunes marins de commerce, en vue de leurs examens de capitaine. il réussit à armer dans ce but, à nantes en 1839, le trois-mâts l' l'oriental, sur lequel il embarqua avec lui, pour un voyage de circumnavigation, de nombreux élèves. le naufrage du navire à valparaiso le 23 juin 1840 vint malheureusement faire échouer l'entreprise. rappelons que le capitaine lucas inventa un gouvernail de fortune, dont l'usage fut recommandé aux navigateurs de commerce dès 1835, après examen favorable du conseil des travaux de la marine. il imagina aussi pour prendre les ris, une nouvelle méthode que le ministre décida d'expérimenter à bord d'un bâtiment de l'État, sur un avis du même conseil des travaux du 15 octobre 1835. un procédé offrant de l'analogie avec le sien, et portant le nom de mr béléguie, officier de marine, ayant prévalu, lucas réclama sans succès, auprès du ministre, l'honneur de la priorité de l'invention. mort en amérique vers 1854, augustin lucas a laissé un ouvrage intitulé "le candidat", recueil de principes et de notions pratiques pour tous les échelons de la carrière de la marine du commerce. source : l'histoire de belle-ile, par louis le kay, membre de la société polymathique du morbihan, édité à vannes chez g.de lamarzelle, 1ère édition 1850 - 2e édition : 1878. ...


3. Augustin Lucas ⚓ L'Oriental Hydrographe et la photographie - Morceaux choisis

...augustin lucas ⚓ l' l'oriental hydrographe et la photographie - morceaux choisis lorsque le capitaine lucas quitte valparaiso pour l'océanie, il embarque sa famille, ses biens personnels et probablement aussi une grande frustration liée à la fin de son école de formation. cependant, comme tout entrepreneur obstiné, il emportait dans ses bagages de quoi se lancer dans de nouveaux projets pour son arrivée à tahiti. en chemin, il séjourne au port de sydney entre le 29 mars et le 3 juin 1841. le daguerréotype était arrivé dans la ville auparavant, mais seulement par le biais de quelques notes et commentaires, avec des transcriptions de journaux londoniens dans the colonist et the australasian chronicle. ces articles suscitent la curiosité pour l'invention et un débat sur la priorité de la "découverte" parmi les habitants du lieu. arrivé à sydney sans navire, lucas se présente comme "l'ancien commandant de l'expédition de l'école navale". une fois dans la ville, il profite de la curiosité pour le daguerréotype pour annoncer la vente de son matériel dans the australasian chronicle le 13 avril 1841. outre un équipement complet pour le pratiquer, l'acheteur recevrait toutes les instructions nécessaires. le daguerréotype - les habitants de sidney auront désormais l'occasion d'observer les effets de cette invention très singulière, l'un des instruments ayant été apporté dans la colonie par le capitaine lucas, ancien commandant de l'expédition de l'école navale. grâce au daguerréotype, n'importe qui peut prendre une vue correcte de n'importe quelle localité en cinq minutes. le capitaine lucas a l'intention de céder les instruments [sic] au prix fort, et ils peuvent être vus dans l'agence de mm. joubert et murphy, macquarie-place. l'acheteur recevra des instructions complètes sur la façon de prendre les vues". en 1848, lorsque lucas revint en france, la photographie avait déjà rempli beaucoup de ses promesses et le pays connaissait de...


4. Amérique 🗽 La Bretagne accueille les Acadiens

...etagne accueille les acadiens en mai et juin 1763, les gabarres la fauvette et l'esturgeon débarquent sur les quais de morlaix 384 acadiens en provenance des ports anglais de falmouth, liverpool, southampton et bristol. depuis sept ans, avec près de sept cents autres compatriotes, ils y étaient assignés à résidence. scellée par le traité de paris du 10 février 1763, la fin de la guerre de sept ans leur permet enfin d'échapper au triste sort qui les confine chez l'ennemi héréditaire. mais quand ils foulent le sol breton, c'est dans un pays inconnu qu'il leur faut réapprendre à vivre.les acadiens ? une longue histoire, mouvementée, tragique, fertile en rebondissements. en 1524, le navigateur florentin verrazzano baptise arcadie, "en raison de la beauté de ses arbres", et en référence à la région pastorale de la grèce ancienne, le littoral oriental de la côte américaine qu'il explore pour le compte de françois 1er.mais il faut attendre 1604 pour que les choses sérieuses commencent vraiment. cette année-là, un gentilhomme de saintonge, pierre du gua, sieur de monts, obtient de henri iv le monopole du commerce des fourrures et le titre de "vice-roy au pays de cadie". il monte une expédition, qui comprend samuel de champlain, "géographe du roy", qui, quatre ans plus tard, va fonder la ville de québec. en août 1605, sur le versant nord de l'actuelle nouvelle-ecosse, l'une des provinces maritimes du canada, du gua et ses amis fondent port-royal, premier établissement colonial durable au nord de la floride. deux ans plus tard, en 1607, les anglais s'installent à jamestown en virginie et n'auront de cesse de chasser les français de l'amérique du nord. la reconquête de l'acadie part d'auray ce n'est qu'à partir de 1632-1635 q...


5. Histoires de bateaux 🚢 La singulière histoire de l'Oriental-hydrographe

...histoires de bateaux 🚢 la singulière histoire de l' l' l'oriental-hydrographe-hydrographe-hydrographe ... notre capitaine lucas, quoique d'une famille de bangor, est né le 6 mars 1804 à palais, de jean-marie lucas, tonnelier (en barils à sardine) et de marie-anne seveno. il aurait fait ses études à l'école de m. pener, recteur de bangor. on ne le voit s'embarquer mousse qu'à 18 ans ; pêche, cabotage, trois embarquements à l'état entre 1824 et 1826. puis il s'élève rapidement, et à partir de 1826, voyage à la guadeloupe, martinique et à la réunion, comme lieutenant et second capitaine. il suit deux mois, en 1828, un cours de navigation à bordeaux. enfin,élève de l'école d'hydrographie de rochefort, il est reçu maître le 23 juin 1831 et capitaine au long cours le 2 juin 1832. il se marie à rochefort le 2 septembre. ce mariage, nous en sommes certain, le marquera. il a navigué pour un armateur ostendais, mais surtout à bordeaux. il acquiert rapidement une grande réputation. en 1834, ayant au détroit de magellan perdu son gouvernail, il en invente un de fortune qui lui vaut la notoriété. une lettre de félicitation du ministre pour l'affaire du trophée à valparaiso (1835) achève de le mettre bien en cour. m. gibouin, commissaire de l'inscription maritime à bordeaux adressera au ministre trois lettres d'éloge sur lui. de son côté, lucas, qui a la plume facile, multiplie les écrits : nouvelle méthode pour prendre des ris dans les basses voiles - moyens d'augmenter le recrutement de la marine royale - ouvrage d'instruction pour les futurs capitaines au long cours. tout cela lui monte à la tête et en juillet 1838; il abandonne le commandement de la jeune lise, "le plus beau navire de bordeaux" (et même de france, dir...