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16. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Daniel

...serge adolphovitch chauvigné 🌴 biographie par son fils daniel serge adolphovitch, mon père, en 1913, après la mort prématurée de sa mère, quitte seul, la russie pour rejoindre lui aussi son oncle. après avoir traversé la pologne il est arrivé en allemagne et après s’être trompé de train il s’est retrouvé à bruxelles avant de regagner paris et tours. c’est certainement ce long périple, effectué à l’âge de quatorze ans, qui lui a donné par la suite le goût des voyages et de l’aventure. alfred, lui fait suivre des cours de comptabilité qu'il perfectionne en allemagne et en angleterre. en 1917, mon père s'engage dans la marine française comme radio à bord d'une vedette de chasse anti sous-marine. en juin 1918, cette vedette marine accoste à petrograd, port à l'embouchure de la neva, anciennement st pétersbourg (et rebaptisée léningrad en 1924.) lors d'une virée à terre serge tente de retrouver les siens, mais il apprend que son père est mort pendant les représailles révolutionnaires et que ses frères georges et paul ont fui vers le caucase. il ne les a jamais revus. mon père, comme de nombreux slaves, a le don des langues. outre le russe et le français, il parle couramment l'allemand et l'anglais ; cela lui a permis de trouver une place de comptable dans une entreprise d'import-export en gold-coast. c'est donc à accra, la capitale actuelle du ghana que commence son épopée africaine. après 4 années passées dans cette colonie britannique, il est embauché comme radio sans filiste sur un baleinier qui exerce la chasse des cétacés au large des côtes gabonaises. les prises harponnées sont amenées à port-g...


17. Amérique 🗽 D’émigrés à réfugiés, les Français en Acadie

...aient catholiques et protestants. l’historiographie traditionnelle a inscrit pendant plus d’un siècle le mythe du fondement catholique de la nouvelle-france. les travaux de françois-xavier garneau [2], puis, plus récemment, ceux de robert larin [3], démontrent la présence protestante en nouvelle-angleterre, en nouvelle-france et en acadie dès le xviie siècle : les protestants constituant (hypothèse minimale) environ 7 à 8 % de la population totale de la nouvelle-france et de l’acadie. ainsi, nos ancêtres n’étaient pas tous catholiques... qui étaient ces émigrés français "illustres inconnus" venus en acadie ? il s’agissait d’hommes en âge de travailler, la plupart célibataires, qui s’engageaient au service d’un colon, d’un marchand, d’une communauté religieuse ou d’un détachement de la marine, pour une période de trois, cinq ou sept ans. la moyenne d’âge de ces engagés était de 25 ans, avec un léger écart entre l’âge moyen des ruraux et celui des urbains. quelques familles émigrèrent en nouvelle-france ainsi que des orphelines (les femmes n’étaient pas toutes des filles du roy). le recruteur avançait les frais de la traversée. celle-ci durait deux à trois mois pour gagner l’acadie. un contrat d’engagement était rédigé par un notaire ou par le recruteur de la marine et précisait les conditions de la traversée, le travail à effectuer, les droits et les devoirs de chacun et les modalités de retour au pays. certains payaient la traversée sur leur denier propre, il s’agissait alors de « passagers libres » qui n’étaient liés par aucun contrat d’engagement. ...


18. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...alifax en 1749. cette décision de transférer la capitale d’annapolis royal à halifax est motivée par la volonté des autorités anglaises de « britanniser » la nouvelle-Écosse pour rivaliser ainsi avec sa rivale française louisbourg (situé sur l’île royale)[6] « les enfants s’en frippent (lèchent) les babines (lèvres) » , in : vie de nos ancêtres en acadie l’agriculture, sous la direction de paul doucet, nouveau-brunswick : editions d’acadie, 1982, page 20.[7] sur le patrimoine des colons : mi...


19. À la guerre ⚔️ 1940 La campagne des Flandres du lieutenant Louis Bourlaud

...;diterranée ; nous y sommes accueillis avec l'amabilité qui caractérise les marins ; les officiers cèdent leurs cabines à leurs homologues de l'armée de terre, se privent afin que nous ayons une nourriture abondante. les hommes sont entassés un peu partout ; il y en a d'armes diverses. nous voyageons avec des rescapés de la bourrasque et nous apprenons avec peine la fin du sirocco, de l'orage, du guépard (que j'ai visité à marseille), du chacal qui ont été coulés en venant porter secours à l'armée des flandres. nous avions vu à douvres un contre-torpilleur français dont tout l'avant avait été arraché. tout à fait par hasard, je rencontre à bord de l'el djezaïr un ancien camarade du lycée de poitiers. mathias, toubib à 3 galons, c'est le 1er que je rencontre depuis le début des hostilités. la marine anglaise a remis à chacun de nous une ceinture de sauvetage ; il paraît que 3 sous-marins allemands rodent dans le secteur. nous quittons plymouth à 20h ; le temps est idéal ; je me couche sur mon matelas et dors du sommeil du juste ; je crois bien n'avoir jamais aussi bien dormi. dimanche 2 juin 1940 réveil à cherbourg ; nous avons plaisir à revoir la france, nous pensons tout de suite à envoyer un télégramme à la famille. vers 10h, nous assistons à une messe célébrée sur le gaillard d'avant par l’aumônier du bord et après un bon déjeuner nous débarquons à 16h. mes bagages se sont encore réduits depuis malo-les-bains ; un marocain que nous avions tiré d'affaire en belgique et m'en montrait une grande reconnaissance avait tenu à porter une de mes deux musettes. il a disparu à plymouth, soit qu'il ait &eacu...


20. Histoires de bateaux 🚢 La singulière histoire de l'Oriental-hydrographe

...nique et à la réunion, comme lieutenant et second capitaine. il suit deux mois, en 1828, un cours de navigation à bordeaux. enfin,élève de l'École d'hydrographie de rochefort, il est reçu maître le 23 juin 1831 et capitaine au long cours le 2 juin 1832. il se marie à rochefort le 2 septembre. ce mariage, nous en sommes certain, le marquera. il a navigué pour un armateur ostendais, mais surtout à bordeaux. il acquiert rapidement une grande réputation. en 1834, ayant au détroit de magellan perdu son gouvernail, il en invente un de fortune qui lui vaut la notoriété. une lettre de félicitation du ministre pour l'affaire du trophée à valparaiso (1835) achève de le mettre bien en cour. m. gibouin, commissaire de l'inscription maritime à bordeaux adressera au ministre trois lettres d'éloge sur lui. de son côté, lucas, qui a la plume facile, multiplie les écrits : nouvelle méthode pour prendre des ris dans les basses voiles - moyens d'augmenter le recrutement de la marine royale - ouvrage d'instruction pour les futurs capitaines au long cours. tout cela lui monte à la tête et en juillet 1838; il abandonne le commandement de la jeune lise, "le plus beau navire de bordeaux" (et même de france, dira-t-il) pour lancer une entreprise très novatrice : créer un navire École flottante. (en cours de transcription) source : la singulière histoire de l'oriental-hydrographe, par le médecin général adrien carré, in bulletin n°2 de 1970 du comité nantais de documentation historique de la marine. cette documentatio...