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Page 21 - 25 sur un total de 82 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


21. Amérique 🗽 Évangeline par Longfellow

...llier précieux... «c'est ainsi qu'éclata la justice des cieux!» quand le père leblanc eut fini son histoire basile ne dit mot mais ne parut rien croire; il n'en concluait point qu'on n'avait désormais nul motif d'avoir peur des navires anglais. il voulait répliquer et manquait de langage. ses pensers demeuraient empreintes sur son visage comme sur une vitre, on voit dans les hivers, la vapeur se geler sous mille aspects divers. alors evangéline, à la braise de l'âtre, s'empresse d'allumer la lampe au pied d'albâtre, et tout l'appartement luisant de propreté se remplit aussitôt d'une vive clarté. ensuite elle s'en vient déposer sur la table un pot d'airain rempli de cidre délectable. tandis que le notaire étalant son papier, ecrit d'une main prompte, et sans rien oublier les noms des contractants, la date et puis leur âge, la dot qu'evangéline apporte en mariage de tous les divers points sans en oublier un. et quand tout fut écrit comme voulait chacun, que le sceau de la loi fut mis, brillant et large, comme le soleil levant sur le blanc de la marge, le vieux fermier tira sa bourse de chamois puis offrit au notaire au moins deux ou trois fois en bel et bon argent le prix de son ouvrage. le notaire charmé, forma, selon l'usage, des voeux pour le bonheur du couple fiancé; puis il prit sur la table après s'être avancé, le large pot d'airain où fermentait la bière, remplit, d'un air joyeux la coupe tout entière, et but à la santé des gens de la maison. chacun prit à son tour l'écumeuse boisson. du cidre sur sa lèvre il essuya l'écume; il prit son large feutre, il prit sa longue plume, son rouleau de papier et donna le bonsoir. les amis qui restaient vinrent alors s'asseoir en cercle devant l'âtre où pétillaient les flammes...


22. Europe🗼 Coulombiers selon Jacques

...quo;élevage. on a nourri pendant des années des cochons derrière la remise. leurs successions périodiques nous ont fourni du boudin, du salé et toutes sortes de bonnes choses. il y a eu aussi des chèvres et la mère marie fabriquait des fromages blancs savoureux . elles nous donnaient chaque année un « betion » et le chagrin de les voir disparaître s’atténuait le lendemain en voyant leurs restes dans nos assiettes...nos essais avec des vaches n’ont pas été couronnés de succès car, n’allant paître que dans un pré bas, elles ne nous ont donné que peu de lait. souvenirs en plus de cent-vingt ans beaucoup d’événements familiaux ont été fêtés à coulombiers. je ne sais pas trop ce qui s’est passé autrefois mais je vais citer ceux auxquels j’ai pris part.d’abord des mariages.notre sœur aînée, germaine bourlaud a épousé serge chauvigne durant l’été 1928. mariage civil à poitiers et mariage religieux le lendemain à coulombiers. nous avons défilé sur la route nationale, suivant germaine au bras de son père pour nous rendre à l’église où le vieux curé, aristide bacque, les a reçus. retour à la maison au bras de son mari . nous avons été photographiés devant la maison et nous nous sommes réunis sous un «parquet» pour déjeuner . on a dansé jusqu’à une heure très avancée dans la nuit mais je me suis endormi bien avant.le mariage de notre seconde sœur, madeleine, avec raymond margnac a été beaucoup moins spectaculaire. c’était en 1941 en pleine occupation. peu de parents ont pu être présents. moi-m&...


23. Histoires de bateaux 🚢 La singulière histoire de l'Oriental-hydrographe

...histoires de bateaux 🚢 la singulière histoire de l'oriental-hydrographe ... notre capitaine lucas, quoique d'une famille de bangor, est né le 6 mars 1804 à palais, de jean-marie lucas, tonnelier (en barils à sardine) et de marie-anne seveno. il aurait fait ses études à l'école de m. pener, recteur de bangor. on ne le voit s'embarquer mousse qu'à 18 ans ; pêche, cabotage, trois embarquements à l'État entre 1824 et 1826. puis il s'élève rapidement, et à partir de 1826, voyage à la guadeloupe, martinique et à la réunion, comme lieutenant et second capitaine. il suit deux mois, en 1828, un cours de navigation à bordeaux. enfin,élève de l'École d'hydrographie de rochefort, il est reçu maître le 23 juin 1831 et capitaine au long cours le 2 juin 1832. il se marie à rochefort le 2 septembre. ce mariage, nous en sommes certain, le marquera. il a navigué pour un armateur ostendais, mais surtout à bordeaux. il acquiert rapidement une grande réputation. en 1834, ayant au détroit de magellan perdu son gouvernail, il en invente un de fortune qui lui vaut la notoriété. une lettre de félicitation du ministre pour l'affaire du trophée à valparaiso (1835) achève de le mettre bien en cour. m. gibouin, commissaire de l'inscription maritime à bordeaux adressera au ministre trois lettres d'éloge sur lui. de son côté, lucas, qui a la plume facile, multiplie les écrits : nouvelle méthode pour prendre des ris dans les basses voiles - moyens d'augmenter le recrutement de la marine royale - ouvrage d'instruction pour les futurs capitaines au long cours. tout cela lui monte à la tête et en juillet 1838; il abandonne le commandement de la jeune lise, "le plus beau navire de bordeaux" (et même de france, dira-t-il) pour lancer une entreprise très novatrice : créer un navire École flottante. (en cours de transcription) source : la singulière histoire de l'oriental-hydrographe, par le médecin général adrien carré, in bulletin n°2 de 1970 du ...


24. Claude 🎓 La grande alliance

...e la cuirasse . nos profs et nos classes formaient un univers sacré, le nôtre, intouchable, notre monde à nous et nous ne pouvions tolérer qu'on y touchât. soupe au lait ! on me disait toujours que j'étais une soupe au lait ! je bondis : - "justement, tante mado, justement ! c'est notre pion qui, parait-il, était communiste. du moins c'est la raison qui fut donnée à son arrestation. ils l'ont fusillé à la pierre levée !" le ton montait et les échanges de paroles se faisaient de plus en plus acerbes entre parents et les jeunes tête enflammées que nous étions. car, non seulement nous étions assez âgés pour comprendre l'immense effort et les sacrifices consentis par l'union soviétique dans cette guerre, mais aussi nous nous sentions frères de toute l'humanité comme il n'est pas rare de l'être à cet âge ! entre les ave maria et les pater noster aux douceâtres odeurs d'encens et la vibrante internationale, le choix se faisait de lui-même ... ce fut grand-mère qui mit fin à la dispute en décidant de commencer par le drapeau français et elle nous envoya au grenier fouiller dans toutes les boites, dans les grosses malles à charnières massives, dans tous les recoins, pour y trouver du tissus de couleur adéquate. de vieux draps de lit, une courtine de lin garance s'offrirent à nous tout de suite. pour le bleu, ce fut une autre affaire; les seules pièces de cette couleur étant de lourds taffetas ou des voiles bien trop fragiles. nous avions littéralement tout bouleversé le grenier, vidé chaque malle, étalé toutes les robes et cotillons de la belle époque, sans rien trouver de convenable. et pourtant, il nous fallait du bleu ! c'est alors que joséphine, la femme qui venait de tem...


25. Jacques ✎ La véritable histoire de Kerguelen

...ner toute espérance de revoir nos villes, villages ou chasteaux qu’avions laissés par delà la mer océane le jour ù prismes la croix. or doncque nous fist le seigneur comte démanteler le vaissel et les planches d’iceluy nous servirent à bastir maisonnettes qui formèrent eun hameau en un lieu sis dans la partie basse de l’isle, là où nos montures se pouvoient trouver quelque pastourage. la nef contenoit en oultre provizions de bouche que mismes en cellier pour nous préserver de disette. semblablemens rassemblasmes volailles et bestiaux qu’avions sceu transporter avec nous tant et si bien que routiers y devinrent-là vilains et feurmiers. appelasmes le dict endret port aux françois, tant estoit grans nostre regret du doulx païs de france. mais pour nostre secours avions abondance en vin de chypre lequel nous fist bentost oubelier nostre chagrin. adonc pensa frère gilles qu’il convenoit à présen d’unir ribaudes qu’avions emmenées par liens sacrés de mariage avec certains d’entre nous. ce que recogneumes tous comme estant grave erreur de jugemens de la part de ce sainct homme. car se povoit-on conçure que nobles chevaliers, francs escuïers ni vaillans routiers fussent marriés à ribaudes ?. .. ce nonobstans, maistre guillaume hausse-quine, lequel avoit office de tabellion, déclara qu’il estoit trop injuste que six d’entre nous seulemens soyent munis de femme alors que les aultres seroient invités à tenir la chandelle au soir des nopces… d’autant et plus que ribaudes ne se pourroient choisir mari parmi les ceuls qui avoient espouses en terre chrestienne, faulte de leur voir commettre horrible péchié. or donc fust-il décidé que ribaudes fussent à moi confiées pour ce que je les accordasse à mes compaignons en toute conscience et vertu de l’estat d’icelles et des besoings et capacités d’iceulx, toust en résevans à nostre comte la pars à luy éschue envers le droit de cuissage et à son serviteur l’o...