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11. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

... avions trouvé un logement pratique . il y avait de beaux magasins et on parlait français . comme nous avions appris que le bateau devant nous amener à saint pierre n’appareillerait pas avant une huitaine de jours, nous pensions naïvement pouvoir demeurer quelque temps à montréal . hélas ! le consulat avait déjà retenu nos places de chemin de fer et, le lendemain, nous roulions vers halifax . trente-six heures dans un train confortable mais qui ne se presse pas, avançant sur un damier dont les cases blanches sont des étendues neigeuses et les cases noires des forêts de sapins et puis ce fut la découverte de halifax, ville triste et laide, sans aucun cachet, que la grisaille et la neige sale de février rendait encore plus sinistre . nous avons passé trois ou quatre jours à traîner nos semelles sans but précis devant les façades rébarbatives de maisons en briques . au restaurant, nous pouvions apprécier la cuisine anglaise et lorsque, le gendarme ou moi, commandions du vin (d’ailleurs fort cher), nous étions considérés comme des suppôts de satan… pourtant dans les toilettes de l’hôtel, des tire-bouchons et des décapsuleurs étaient mis à la disposition de la clientèle… pourquoi donc cette hâte à nous expédier sur halifax afin d’y attendre le bateau ? les fonctionnaires et militaires en transit dans un pays étranger ont droit à une indemnité journalière proportionnelle à leur grade et à leurs charges de famille . elle est versée en devises du pays par les soins des consulats . les consuls de new york et de montréal préféraient donc nous garder le moins longtemps possible dans leurs villes et nous « refiler » à leur infortun&...


12. Jacques Bourlaud 🩺 Indochine

...ères, des marais et une brousse à la végétation peu élevée. a l’ouest elle se perdait dans les premiers contreforts de la chaîne annamitique ; à l’est elle était bordée par la mer mais la côte n’était guère accessible qu’à l’embouchure des fleuves côtiers, là où s’élevaient d’ailleurs les villes les plus importantes : dong-hoï et, plus au nord quangkhé. au delà de quang-khé s’étendait la province de vinh, entièrement occupée par le viet-minh et qui séparait le centre-vietnam du tonkin. bâtie entre le fleuve et les rizières, dong-hoï était constituées de deux agglomérations distinctes situées de part et d’autre de la vieille citadelle. d’un côté le centre commercial et administratif avec des maisons « en dur », des entrepôts, des restaurants et même un cinéma . de l’autre, des constructions en matériaux légers, entourées de haies de quassias et plus ou moins alignées sur des rues convergeant vers la place de l’église. entre les deux agglomérations, l’ensemble massif et polygonal de la citadelle construite en briques et encerclée par un fossé à sec où étaient disposées des tombes de soldats datant de la conquête. la défense du secteur était assurée par une grosse garnison cantonnée à dong-hoï dans la forteresse et ses alentours immédiats ainsi que par un certain nombre de postes isolés échelonnés du nord au sud depuis quang-khé tout le long de la r. c.1 (la route mandarine) ou bien placés pour contrôler les pistes qui s’enfonçaient vers la m...


13. Jacques Bourlaud 🩺 Madagascar

...jacques bourlaud 🩺 madagascar entre le moment où je m’éloignais de la maison pour aller à rochefort et celui où je suis revenu des kerguelen vingt années se sont écoulées . ma vie prenait maintenant une autre dimension avec des responsabilités professionnelles plus étendues et des charges de famille plus lourdes . par ailleurs beaucoup de choses avaient subi une évolution qui modifiait inexorablement les conditions d’existence et d’activité outre-mer . l’empire colonial français, qui avait nourri mes rêves d’adolescent, s’était effrité pour donner naissance à de jeunes états indépendants après une période de gestation le plus souvent pénible et parfois douloureusement tragique . on avait laissé la littérature et la presse charger d’une signification perverse le terme de « colonial », aussi les gens « bien pensants » l’avaient-ils banni de leur vocabulaire et les troupes coloniales avaient repris leur appellation traditionnelle de troupes de marine . nous étions devenus des médecins des troupes de marine, encore et toujours fiers de nos ancres, mais progressivement absorbés par le service de santé de l’armée de terre en vertu de la fusion des corps de santé . fusion qui a ses avantages et ses inconvénients, ses partisans et ses opposants, et dont on peut discuter l’opportunité à perte de vue, ce que je me refuse à faire ici . je me suis donc retrouvé au début de l’année 1959 à tananarive en compagnie de toute ma famille . avec cinq enfants et la venue d’un sixième, nous étions logés un peu à l’étroit dans un pavillon construit à une époque où les m&eacut...


14. Jacques Bourlaud 🩺 Cameroun

... de douala, reliée à ce port par une voie ferrée, au centre d’une région où le café était de loin la principale ressource, à proximité du pays bamiléké qui envoyait sur son territoire toute une population émigrée active, laborieuse et efficace, n’kongsamba avait pris assez rapidement une grande expansion au point d’avoir été considérée pendant des décennies comme la troisième ville du cameroun après douala et yaoundé . mais lorsque je suis arrivé (en 1967) le déclin était déjà amorcé . il n’a fait que s’accentuer depuis . douala était trop près et la route goudronnée, même si elle était criblée de trous au point qu’il fallait la remettre en état après chaque saison des pluies, vous y menait rapidement . les maisons de commerce ont donc, une à une, fermé leurs portes . le chemin de fer, avec sa voie unique, étroite et déjà ancienne, ne pouvait plus supporter la concurrence des gros transports routiers . de plus le gouvernement camerounais avait déplacé son appareil administratif plus loin, à bafoussam, en plein pays bamiléké, et cette ville devenait ainsi la capitale de l’ouest aux dépens de n’kongsamba . la région avait beaucoup souffert de la rébellion qui avait ensanglanté pendant plus de dix ans le pays bamiléké et qui s’était étendue jusqu’aux portes de douala . elle ne s’est arrêtée qu’en 1970 . il ne restait plus alors que des petites bandes rebelles réfugiées dans un massif forestier au sud-ouest de n’kongsamba . traqués par les forces gouvernementales, ces hommes sortaient de temps en ...


15. Évangeline Soyer 🌏 Courte autobiographie

...santé de mon père fléchit et sur conseil de son médecin, il dut changer d'air. il vendit son affaire et nous retournâmes en france. nous établîmes dans une école, près de brest, en france. en 1871, mon père acheta une propriété qui avait été un couvent catholique. bien que vaste et charmant, des bruits étranges dans la nuit rendirent ce séjour désagréable et mon père pria mon oncle de revendre cette propriété et nous retournâmes aux états-unis, à parkesburg, en virginie de l'ouest. en 1875, il y a acheté une ferme de 44 acres. en 1877, mon père épousa la sœur de ma mère, mathilde, qui mourut en 1923 à l'âge de 92 ans. mon père mourut en 1928 à l'âge de 100 ans, 1 mois et 3 jours. en 1925, nous vendirent une partie de la ferme et construisîmes une maison en briques où nous nous établires le 20 septembre 1926. parmi mes propriétés de famille, il y avait une boite à coudre, donnée à ma mère dolorès lucas, par son parrain quand elle eût 4 ans. elle est en assez bonne condition et a plus de 100 ans. ndlr : au moment où évangeline soyer écrit ces lignes, en 1941, elle a 78 ans et habite sans doute parkesb...