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11. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...ue qui suscitaient leur enthousiasme. ils nous en ont raconté de ces histoires qui rentraient par une oreille et sortaient par l'autre, blasés que nous étions devenus ... pourtant quelques propos sont restés dans ma mémoire. georges bourlaud, cousin de mon grand-père charles et qui avait épousé rose bourdin sœur aînée de ma mère, m'a raconté qu'il avait assisté un jour à une démonstration d'éclairage électrique dans une baraque foraine installée sur la place d'armes à poitiers. on y montrait une guirlande d'une trentaine d'ampoules dont l'ensemble, parait-il, ne donnait pas plus de lumière qu'une lampe à pétrole. ce qui laissait l'assistance sceptique sur l'avenir d'une telle invention. ma mère m'a dit le nom, et je l'ai oublié, du poitevin extravagant qui, le premier, a osé se montrer au volant d'une automobile dans les rues de sa ville natale. en compagnie de mon père, elle avait aussi vu passer renault, lors de la première course paris-madrid, quelques minutes avant l'accident fatal. a peu près à la même époque, le jeune ménage de mes parents s'était rendu dans les champs qui bordaient la route de nantes pour voir atterrir le premier avion qui se soit posé à poitiers. le pilote, vedrine, à peine descendu de son appareil, a écarté sans douceur et avec des paroles très crues la foule enthousiaste, cherchant avec une anxiété fébrile un endroit tranquille et retiré pour pouvoir librement soulager sa vessie ... jules rat, qui devait épouser yvonne bourlaud sœur de mon père, étant alors étudiant en art dentaire à paris, a pu assister à une des premières représentations de cinéma. grand amateur de ...


12. Recherches généalogiques 🔎 La famille de Germaine Girault

... me fit entrer, il y a quarante-cinq ans, dans une seconde famille avec ses traditions et ses légendes. si les girault sont de vieille souche poitevine, les couvrat-desvergnes - côté maternel - ont des origines assez disparates. a un noyau périgourdin, viennent s'adjoindre des éléments provenant de l'armagnac, du nord de la france et même d'irlande. chaque terroir apporte ses caractères spécifiques que des mariages entre cousins accentuent, formant ainsi quelques personnalités très affirmées. on retrouve ainsi chez nos enfants, à des degrés divers, à côté de l'obstination patiente et entêtée des baudets du poitou, le besoin d'activité des gens du nord, l'imagination et la prolixité languedocienne, le tout allié à un sens épicurien très périgourdin et à une irascibilité irlandaise. donc, émile girault, mon beau-père, était poitevin. sorti dans la grande botte de polytechnique, remarquablement intelligent et cultivé, il faisait preuve d'une grande bonté et d'une grande compréhension. sa mère était de bressuire - ou des environs -. élevée dans un milieu très attaché à la foi catholique où l'on rappelait l'existence de parents, pas tellement éloignés, qui avaient pris part aux guerres de vendée, du côté des blancs bien entendu. alors que le père d'émile était né dans un village situé entre saint-maixant et melle, en plein pays protestant. sa famille était, elle aussi, très attachée à sa foi et si quelques ancêtres avaient pris part aux guerres de vendée, c'était du côté bleu ... comment avait pu s'effectuer l'union de deux êtres issus de sociét&...


13. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...©coulent. il a donc bien fallu que la famille s'empresse de me les rappeler, ces devoirs. d'abord courir dans la rue n'était vraiment pas apprécié. si on courait, on s'échauffait et on transpirait ; ensuite on subissait un refroidissement brutal et c'était la porte ouverte à toutes les maladies...on me citait l'histoire de mon frère louis qui était revenu du lycée en courant et en transpirant si abondamment que l'on disait qu'il était «en nage». en rentrant il s'était précipité sur un grand verre d'eau froide... résultat : une «fluxion de poitrine»... et puis, si on court, on n'a pas le temps de faire attention à son chemin ; on peut tomber mais surtout bousculer des passants ou encore descendre du trottoir sans regarder derrière soi et se faire accrocher par une bicyclette ou une auto.enfin, ne pas oublier que j'habitais «rue de la tranchée» et ne pas vouloir imiter les garnements de «la tranchée» qui, eux, ne se gênaient pas pour courir... (il me paraît utile d'expliquer qu'en ces temps où subsistaient encore quelques vestiges de l'esprit du xixe siècle, les «bourgeois» qui habitaient avant la grille d'entrée latérale du parc de blossac estimaient qu'ils étaient «rue de la tranchée», alors que les derniers numéros de la rue où s'entassaient des familles plus modestes étaient désignés sous la dénomination de «la tranchée». dans les années quatre-vingts, deux de mes enfants ont loué un appartement très agréable dans «la tranchée» ; c'était, heureusement, après la mort de leur grand-mère...). la course était tolérée sur de courtes distances pour rattraper un camarade ou si on avait peur d'être en retard. mais cette dernière éventualité n'avait aucune raison d'être puisque l'on me laissait sortir de la maison suffisamment tôt pour ne pas avoir à me presser.deuxième recommandation, encore plus importante : il fallait ne pas oublier de saluer les gens que je connaissais, me montrer bien poli en soulevan...


14. Jacques Bourlaud 🩺 Fantaisies au long cours d'une carrière

...jacques bourlaud 🩺 fantaisies au long cours d'une carrière les gens qui ont réussi à s’évader du cycle infernal « mÉtro-boulot-dodo » ou, tout au moins, qui ont eu la possibilité d’élargir et d’orienter différemment les aspects de ce cycle sont très souvent tentés de rassembler leurs souvenirs. j’ai voulu en faire autant. il me semble avoir lu quelque-part que ceux qui écrivent leurs mémoires ne le font que pour se vanter ou se justifier. pourquoi me vanter ? je n’ai fait qu’exercer mon métier d’une façon aussi correcte, à ce qu’il me paraît, que me le permettaient mes compétences, les circonstances et les moyens mis à ma disposition. de quoi me justifier ? j’ai certainement fait du mal. quel médecin peut affirmer n’avoir jamais commis de fautes ? celles dont je me suis aperçues restent gravées sur ma conscience comme autant de cicatrices indélébiles. pour celles qui ont échappé à mon auto-critique, que l’on veuille bien me pardonner car elles n’ont pas été faites de propos délibéré.je n’écris pas non plus pour exalter l’œuvre accomplie depuis plus d’un siècle par le service de santé des troupes de marine. d’autres, plus compétents ou plus documentés que moi s’en sont chargés. et s’il reste sur ce point encore beaucoup de choses à dire ou à faire connaître, je ne doute pas qu’un jour ou l’autre l’un d’entre nous saura les exprimer. j’écris tout simplement pour mon plaisir. comme j’estime qu’il faut être sérieux sans jamais se prendre soi-même au sérieux, j’ai décidé de ne pas tenir de doctes propos ni d’évoquer de trop nobles sentiments. je me suis contenté de choisir dans mon passé quelques anecdotes qui peuvent prêter à sourire. je sais bien que la vie ne nous offre pas toujours un visage souriant et, comme les autres, j’ai connu des moments pénibles, des deuils et des chagrins. j’ai eu des désillusions, j’ai subi des injustices et j’ai ap...


15. Jacques Bourlaud 🩺 Jeunes années

...sac la rue prend un autre visage. elle est en pente, nettement moins large, avec des trottoirs plus étroits, parfois même inexistants. les maisons sont beaucoup plus basses, plus vieilles et ne respectent pas toujours l’alignement. on voit un peu partout s’ouvrir des boutiques de petits commerçants ou des ateliers d’artisans. très net autrefois, le contraste entre les deux parties a tendance à s’estomper du fait de la création récente d’immeubles et aussi d’une certaine évolution sociale. mais dans mon enfance, les familles notables et plus ou moins bien rentées qui vivaient en deçà de la grille de blossac faisaient bien remarquer qu’elles habitaient « rue de la tranchée », tandis qu’au delà de la grille des gens très dignes mais de condition plus modeste s’entassaient dans « la tranchée ». distinction subtile qui ne témoignait pas tellement d’un quelconque mépris mais plutôt d’une sorte de bonhommie paternaliste. les patrons demeuraient « rue de la tranchée », leurs employés qu’ils aimaient bien, disaient-ils, dans « la tranchée »… je suis donc né fin décembre 1919 au 35 bis rue de la tranchée (on a sa petite vanité…) dans une maison à trois étages que mon arrière-grand-père, entrepreneur en bâtiments, avait fait construire aux environs de 1870. par derrière, la maison s’ouvrait sur un jardin assez plaisant avec un palmier, un sapin, des lilas et une volière, jardin qui se prolongeait par une terrasse formant un balcon surplombant de quelques mètres le parc de blossac. un couloir central d’où partaient deux grandes cages d’escalier divisait a maison en deux parties. à droite h...