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11. Jacques Bourlaud 🩺 Cameroun

...n principe) . mais les planteurs rappelaient souvent l’époque où ils étaient obligés de se rassembler chaque soir chez l’un d’entre eux, de s’y barricader et parfois-même de soutenir un siège . les africains affirmaient qu’aucune de leurs familles n’avait été épargnée . la fin de la rébellion était donc pour eux une véritable obsession qui poussait certains d’entre eux à prendre des positions hasardeuses ou à prononcer des paroles inattendues . l’évêque de n’kongsamba, un bamiléké intelligent et d’une haute valeur spirituelle, était un homme dont la forte personnalité entrait parfois en conflit avec le gouvernement . dans le désir de rétablir la paix, il avait pris contact avec certains rebelles et s’était laissé entraîner au point de devenir en quelque sorte le complice d’actes de terrorisme, voire de brigandage . arrêté, condamné à mort, il a été gracié et exilé à rome où il est décédé ultérieurement en 1993 . autre histoire, mais d’un humour noir si l’on veut bien me pardonner cet horrible jeu de mots. il avait été décidé de constituer à n’kongsamba un comité de la croix rouge. une séance de travail destinée à organiser ce comité a donc été organisée à la préfecture réunissant toutes les notabilités de la ville tant de l’administration que du secteur privé. en ma qualité de directeur départemental de la santé, on m’a prié de pendre la parole. j’en ai profité pour exposer les difficultés que je rencontrais, comme chirurgien, à trouver du sang pour les réanimations et je formulais le soin que la croix rouge se penche sur ce problème et recrute des donneurs bénévoles. le préfet s’est alors levé pour appuyer ma demande. - ce que dit le colonel est très important . ainsi, le mois dernier au cours d’une opération contre les rebelles, nous avons pris un nommé « monde afrique » qui était gravement blessé. il a été soigné à l’hôpital de pendja (un ...


12. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

...augustin lucas ⚓ biographie par eugène le guellec bien qu'augustin lucas ne soit pas dans la ligne directe des descendants de pascal et de marie louise lucas, puisqu'il était le frère aîné de cette dernière, son histoire est intimement liée à celle de la famille de pascal. il semble donc approprié et intéressant de faire un résumé de sa vie mouvementée, basé sur un certain nombre de sources. le premier et le plus personnel document qui nous soit parvenu fut l'autobiographie de sa petite fille Évangeline soyer, datée du 29 mai 1941. cependant, son nom apparaissait si souvent dans d'autres documents qu'on en venait à se demander s'il s'agissait d'un seul homme ou de plusieurs. quand les pièces du puzzle furent ordonnées, on obtint le tableau d'un homme aux activités innombrables, qui n'avait pas eu le temps de s'ennuyer beaucoup dans la vie. augustin marie lucas est né à bangor, ou plus probablement au village de kernest, à belle-ile, le 6 mars 1804. il est l'aîné des huit enfants de jean-marie lucas et de marie-anne seveno, frère aîné de marie-louise lucas et de jean louis victor, nos aïeux. il commença à aller à l'école à bangor. a cette époque, la marine prenait de plus en plus d'importance à belle-ile et une carrière de marin était toute naturelle pour un jeune îlien. c'est ainsi qu'augustin prit la mer à 18 ans, d'abord comme pêcheur, puis dans la marine marchand, où il fit trois voyages au long cours entre 1824 et 1826. il fut nommé lieutenant, puis capitaine en second pour un voyage à la guadeloupe, la martinique et la réunion. après avoir suivi des cours de navigation, à bordeaux et à l'École d'hydrographie de rochefort, il reçut son brevet de capitaine en 1831 et fut nommé capitaine au long cours le 2 juin 1832. pendant ce temps, il avait épousé zoé bellais (ndlr : ou gallais, selon les sources), fille d'un aubergiste de rochefort. le mariage eut lieu en 1830, selon melle soyer, mais la date du 2 sept...


13. Augustin Lucas ⚓ Biographie selon Louis Le Kay

...augustin lucas ⚓ biographie selon louis le kay lucas augustin capitaine au long cours, né à bangor le 6 mars 1804. se fit remarquer par son zèle pour le perfectionnement de la marine marchande. zèle auquel il sacrifia le soin de sa propre fortune. son rêve le plus cher avait toujours été de diriger sur un navire spécial l'instruction théorique et pratique de jeunes marins de commerce, en vue de leurs examens de capitaine. il réussit à armer dans ce but, à nantes en 1839, le trois-mâts l'oriental, sur lequel il embarqua avec lui, pour un voyage de circumnavigation, de nombreux élèves. le naufrage du navire à valparaiso le 23 juin 1840 vint malheureusement faire échouer l'entreprise. rappelons que le capitaine lucas inventa un gouvernail de fortune, dont l'usage fut recommandé aux navigateurs de commerce dès 1835, après examen favorable du conseil des travaux de la marine. il imagina aussi pour prendre les ris, une nouvelle méthode que le ministre décida d'expérimenter à bord d'un bâtiment de l'État, sur un avis du même conseil des travaux du 15 octobre 1835. un procédé offrant de l'analogie avec le sien, et portant le nom de mr béléguie, officier de marine, ayant prévalu, lucas réclama sans succès, auprès du ministre, l'honneur de la priorité de l'invention. mort en amérique vers 1854, augustin lucas a laissé un ouvrage intitulé "le candidat", recueil de principes et de notions pratiques pour tous les échelons de la carrière de la marine du commerce. source : l'histoire de belle-ile, par louis le kay, membre de la société polymathique du morbihan, édité à vannes chez g.de lama...


14. Évangeline Soyer 🌏 Traces d'Évangeline

...Évangeline soyer 🌏 traces d'Évangeline on trouve plusieurs traces d'Évangeline sur la toile. plusieurs biographes de son grand-père augustin lucas font référence à sa "courte autobiographie" reproduite dans l'article précédent. ce document avait été remis par eugène guellec à mon oncle andré qui m'en a donné une copie (comme à tous les enfants de la famille) en 1972. c'était un des élément du dossier constitué par notre cousin bellilois sur notre famille américaine qui avait émigré aux États-unis en 1854. rupert derek wood cite ma publication de cette autobiographie d'Évangeline (à son ancienne adresse) dans son étude sur la contribution d'augustin lucas à l'histoire de la photographie : the voyage of captain lucas and the daguerreotype to sydney . puis, on trouve des traces d'Évangeline dans 4 recensements américains. toujours notée comme célibataire, elle a habité successivement : 1900 à tygart district, wood, west-virginia (il est précisé qu'elle a immigré en 1877) 1910 à steele, wood, west-virginia 1930 à tygart, wood, west-virginia 1940 à south parkersburg, wood, west-virginia elle est enregistrée aussi pour avoir traversé de france vers l'amérique à l'âge de 12 ans. elle traverse de new-york à brest sur le ville de paris (départ de new york le 7 octobre 1871, selon le new york tribune du 9 octobre 1871) elle est encore en vie le 29 octobre 1951, lorsqu'elle déclare le décès de sa sœur marie. elle décède...


15. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...tique. grand et bel homme, il avait du succès auprès des femmes et certains disaient que s’il n’avait pas d’enfant légitime, ses bâtards étaient nombreux ! les chapeaux étaient fort prisés au xixe siècle et au fil des ans le magasin s’agrandit au point de devenir le plus célèbre de la ville. alfred acheta alors une superbe propriété sur une colline de joué-lès-tours jouissant d’une vue superbe sur tours et la vallée de la loire. il acheta également un château en bretagne pour placer ses économies. mais à quarante ans, devenu tuberculeux, il mit ce château en viager dont le loyer, très élevé, lui permit de soigner sa maladie, très grave à cette époque. alfred cependant surmonta cette épreuve et vécut de ses rentes jusqu’à l’âge de quatre-vingt-douze ans !… son frère adolphe, après un apprentissage de cuisinier, devint rapidement expert dans l’art culinaire français. les deux frères avaient passé leur adolescence bercés par les histoires que leur bancal grand-père contait sur son enfance en russie et sur ses campagnes avec l’empereur …en 1894, le tsar nicolas ii fait une visite en france et prend un repas dans le restaurant « le métropole » de tours où adolphe exerce comme chef cuisinier. très fin gourmet et satisfait de la qualité et de la présentation des mets, le tsar convoqua le maître queue et lui proposa d’entrer dans son service dans son palais impérial d’été de saint-pétersbourg. c’est ainsi qu’adolphe, âgé de vingt sept ans, a rejoint le pays où avaient vécus ses aïeux. il épouse une jeune russe prénommée loubov (aimée) avec laquelle il eut trois garçons : georges, paul et serge et deux filles : olga et xénia. au début de la révolution soviétique, olga s’est enfuie de russie pour rejoindre son oncle alfred à tours. de santé fragile, elle décède quelques années plus tard d’un cancer du sein. xénia épouse un riche éleveur de chevaux, georges foroff, anc...