Recherche



Résultat de la recherche

Vous recherchiez le terme suivant :histoire


Page 6 - 10 sur un total de 69 page(s) , résultats de la recherche classés par pertinence


6. Recherches généalogiques 🔎 La famille de Germaine Girault

...e ce monsieur en confession et lui avait demandé alors un bon tuyau pour rentrer en france. suzanne a disparu dans un avion-charter qui s'est écrasé en mer en se rendant à bali. ce fut son dernier gag. la famille couvrat-desvergnes, issue de la petite noblesse rurale périgourdine, rappelle avec quelque fierté les liens qui la rattachent à certains personnage historiques. alain de solminihac, évêque de cahors sous le règne de louis xiii, béatifié il y a trois ou quatre ans. deux siècles plus tard, il y eut le maréchal bugeaud et plus près de nous, dans la branche irlandaise, mac swiney de clonar, héros et martyr de l'indépendance de son pays. seuls de ces trois hommes, bugeaud a laissé un souvenir personnalisé et encore ce n'est qu'un détail. tout le monde connaît la conquête de l'algérie, le soldat-laboureur et sa casquette. l'histoire parle abondamment de ses relations équivoques avec la duchesse de berry et de la façon musclée dont il a calmée l'agitation parisienne. ce qu'on sait moins c'est qu'il a remporté dans les alpes une victoire sur une armée austro-sarde une dizaine de jours après la défaite de waterloo dont il venait juste d'apprendre la nouvelle et aussi qu'il fut le seul, en février 1848, à quitter les tuileries avec dignité traversant à cheval, au pas et en grand uniforme la foule des insurgés qui se sont rangés pour le laisser passer en dépit de la mauvaise réputation qu'il pouvait avoir auprès d'eux. mais ce que les couvrat-desvergnes savent, car ils le tiennent de leur trisaïeule philis bugeaud est l'incident suivant : philis avait élevé son frère thomas lorsque leurs parents avaient été emprisonnés sous la terreur et après...


7. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...it peut-être pour ma mère ou mes sœurs la libération d'une astreinte. mais, pour moi, c'était une consécration. enfin on reconnaissait mon âge ! j'étais presque devenu un adulte... déjà, pour l'anniversaire de mes sept ans, on m'avait expliqué que j'avais atteint l'âge de raison et que j'étais dorénavant responsable de mes paroles et de mes actes. en conséquence je ne devais plus espérer de circonstances atténuantes devant les sanctions justifiées par mon inconduite...n'ayant pas encore «fréquenté» le catéchisme, les notions de péché étaient assez vagues pour moi. pourtant on m'avait dressé un tableau montrant la noirceur de la désobéissance, du mensonge, de la paresse et de la gourmandise. mais, en compensation, on m'avait accordé le port d'une paire de bretelles qui me faisait envie depuis longtemps et me faisait entrer définitivement dans le cercle des hommes... quelques semaines plus tard ces bretelles me furent retirées à la suite d'une sombre histoire où se mêlaient justement le mensonge et la désobéissance. dégradation infamante ! mais restitution quelques jours après : réhabilitation eu égard à des efforts louables de bonne conduite.je pourrai donc fièrement aller tout seul au lycée et en revenir.seulement si la déclaration des droits de l'homme expose largement ceux-ci, elle demeure assez pudique au sujet des devoirs qui en découlent. il a donc bien fallu que la famille s'empresse de me les rappeler, ces devoirs. d'abord courir dans la rue n'était vraiment pas apprécié. si on courait, on s'échauffait et on transpirait ; ensuite on subissait un refroidissement brutal et c'était la porte ouverte à toutes les maladies...on me citait l'histoire de mon frère louis qui était revenu du lycée en courant et en transpirant si abondamment que l'on disait qu'il était «en nage». en rentrant il s'était précipité sur un grand verre d'eau froide... résultat : une «fluxion de poitrine»... et puis, si on court, ...


8. Jacques Bourlaud 🩺 Jeunes années

...empailler. homme d’une haute stature et d’une belle apparence, généreux et sympathique, il était très enclin à courtiser les femmes élégantes et avait fini, sur le tard, par épouser une femme charmante beaucoup plus jeune que lui et qui s’efforçait de l’assagir. entre les deux guerres il avait quitté l’administration pour tenter sa chance dans le secteur privé en participant à la création de sociétés destinées à mettre en valeur les terres lointaines. il avait ainsi brassé beaucoup d’argent et terminé sa vie ruiné, mais toujours grand seigneur. on le voyait surgir inopinément tous les deux ou trois ans ; il demeurait quarante-huit heures chez nous puis repartait pour le soudan ou la haute-volta . intelligent et cultivé, il tenait toute la famille sous le charme de sa conversation, racontant des histoires passionnantes, habilement enjolivées, que mes parents accueillaient avec une nuance de scepticisme amical mais que je gobais sans la moindre restriction mentale. ces courtes apparitions me replongeaient, bien sûr, dans mes rêves avides de merveilleux et quelque-peu divagants mais, plus tard alors que ma décision était prise, je l’ai revu plusieurs mois avant sa mort et je lui sais gré de m’avoir encouragé et de m’avoir montré les difficultés mais aussi les grandeurs du métier que j’avais choisi. dans mon enfance je voyais aussi très souvent deux jeunes filles d’origine antillaise dont le père était fonctionnaire des douanes à dakar. amies de mes sœurs qui les avaient connues au collège, elles apportaient, rue de la tranchée, une note d’exotisme les soirs d’hiver en parlant de leur pays ensoleillé, de leur famille et ...


9. Jacques Bourlaud 🩺 Prépa à Rochefort

...on dont vous tenez votre bistouri, vous auriez dû depuis longtemps couper le nerf cubital ! donc je le coupe et je vous note en conséquence… » encore une ou deux heures de cours pour terminer la journée et nous n’avions plus qu’à rentrer dans nos chambres pour entreprendre l’assimilation laborieuse de tout ce que nous avions ingurgité. des facéties estudiantines venaient cependant égayer ce programme austère. d’abord des brimades assez édulcorées. en effet le concours d’entrée à l’École de santé navale offrait rarement plus de cinquante places chaque année ; il était donc peu fréquent d’être admis du premier coup, aussi ceux qui « en voulaient » redoublaient-ils volontairement leur première année de médecine pour pouvoir se présenter une seconde fois au concours avec un plus grand nombre de chance. il y avait ainsi une assez forte proportion d’anciens qui contraignaient les nouveaux à chanter des chansons grivoises ou à raconter des histoires plus ou moins croustillantes. les récalcitrants se trouvaient très rapidement allégés de leurs vêtements superflus et même nécessaires. le premier mai, nous nous procurions des canotiers (couvre-chefs qui étaient déjà démodés depuis quinze ans) et nous circulions à travers les rues de rochefort en chantant tout le répertoire de salle de garde jusqu’à ce que la police vienne mettre fin à nos ébats. mais comme à cette époque les rapports entre flics et étudiants n’étaient pas encore trop envenimés, on nous laissait quelques minutes pour nous faire photographier sur les escaliers de la poste avant la dislocation du monôme. enfin si, par hasard, des chansonniers de second ordre venaient à rochefort y présenter un spectacle de « variétés », nous trouvions toujours le moyen d’y ajouter un numéro de notre crû plus ou moins apprécié du public. ce qui m’amène à signaler la pauvreté des distractions que nous pouvions trouver dans cette ville...


10. Jacques Bourlaud 🩺 Kerguelen

...plus austraux de la fièvre q., probablement introduite dans l’archipel avec le fourrage provenant de madagascar et destiné à notre bétail. vétérinaire d’occasion, je m’étais fait contaminer ainsi que tous ceux qui allaient faire un tour à la ferme comme ils auraient été le dimanche au zoo. communication de jacques bourlaud sur les syndromes pseudo-grippaux ... (cliquer sur chaque image pour la voir en plus grand) [si vous souhaitez lire la totalité de la communication, vous la trouverez là : http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=bspex1957&p=929&do=page] malgré cela, en présence d’un personnel relativement jeune et ayant subi une sélection avant l’embarquement, mon activité professionnelle était assez réduite. j’occupais mes loisirs en récoltant quelques échantillons pour le museum d’histoire naturelle. recherche de certains poissons, préparation de crânes d’otaries ou de léopards de mer, « mise en peau » de différents oiseaux de mer comme les pétrels, tout cela me permettait de ne pas m’ennuyer . au cours de mes promenades je tirais des lapins et des sarcelles ou bien je prenais des photos dans les harems d’éléphants de mer et dans les roockeries de manchots. ces animaux n’éprouvaient aucune crainte à notre égard sauf, bien sûr, les lapins et les sarcelles. nous pouvions circuler au milieu d’eux et c’est à peine s’ils s’écartaient pour nous laisser passer. il fallait cependant se méfier des grands mâles éléphants de mer qui, en période de reproduction, devenaient agressifs et pouvaient alors charger. ils n’étaient pas rapides mais ils pesaient deux tonnes… pour qui aim...