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6. Mahlon ✍ Des lettres par delà les mers

...re de marie-louise. il était resté à belle-isle avec son épouse, françoise joséphine ledru et leurs enfants. il semble que la communication qui au départ était à peu près annuelle ait fini par s'estomper jusqu'à disparaitre complètement. le contact fut perdu, apparemment au tournant du siècle. victor mourut en 1889, pascal en 1892 et frank, le fils de pascal, qui avait été son principal épistolier, est décédé en 1893. il restait encore dans la famille à grafton quelques personnes capables d'écrire en français, mais ils n'en avaient pas l'habitude. de part et d'autre de l'océan, on se souvenait qu'il y avait des parents quelque part de l'autre côté de l'eau, mais le lien était rompu. quelques temps après la fin de la guerre, un arrière-petit-fils de jean-louis victor lucas, eugène le guellec, s'est intéressé à la généalogie de sa famille. c'était un architecte prospère, qui avait grandi à belle-isle et vivait à quimper, pas bien loin de la côte bretonne. il concevait des habitations dans le style des anciennes maisons bretonnes et avait une clientèle répartie sur un large territoire. il avait développé une connaissance assez complète de ses connexions familiales en bretagne et il s'est pris de curiosité pour ceux qui avaient disparu dans les régions sauvages de l'amérique. en 1950, sa tante. elizabeth [ou isabelle] guegan naudin, connue sous le nom de "tanzabelle", examinait une boîte de vieux papiers laissée par sa mère, marie céline lucas guégan, fille de jean-louis victor, décédée vingt ans auparavant. elle y trouva quelques lettres écrites à son grand-père par pascal...


7. Louis Auguste À l'origine de la quête

...nde épouse, nous a entraînés, nous les 5 petits-enfants au rez-de-chaussée, dans le magasin : « j’ai quelque chose pour vous, c’est votre histoire, votre grand-père avait prévu de vous la confier. suivez-moi. » nous sommes descendus encore, à la cave elle nous a placés au pied de l’escalier et a remonté trois marches. chaque marche recouvrait un tiroir, chaque contre-marche avait un bouton de bois et une étiquette. madeleine ouvre le tiroir « belle-Île » et en sort un dossier. (je l’ai encore) je m’en empare, je suis l’aînée, après tout… madeleine remonte à l’étage, les trois plus jeunes ne sont pas passionnés et partent explorer les hangars. je reste avec mon cousin gildas, il a 18 ans, et nous, c’est le dossier que nous explorons. nous n’avons pas vu le temps passer, nous lisions à la seule lumière de l’ampoule qui pendait, assis sur une marche de l’escalier. dehors, il faisait déjà nuit. nous lisions.notre cousin bellilois eugène guellec avait rédigé ce dossier et envoyé des copies à tous les chefs de famille de sa cousinade. mon grand-père était l’un des destinataires. gildas et moi nous demandions qui de nous deux l’emporterait quand son père nous a départagés : il avait déjà une copie des documents. en 1950, eugène avait retrouvé, dans de vieux papiers de famille, 5 lettres envoyées au pays par nos émigrants bellilois de 1854 depuis la virginie de l’ouest. ce passionné de généalogie a donc exploré les registres bellilois pour connecter les auteurs des lettres à notre famille. puis il a mené l’enquête pour retrouver les cousins d’amérique contemporains. et ils les a retrouvés après plus de 100 ans de séparation.mais ce n’était pas tout. en déroulant les fils de la généalogie belliloise, entre 1950 et 1970, à une époque où ce n’était pas encore la mode, eugène avait exposé la descendance belliloise des colons acadiens déportés en 1755. ce devenait passionnant, r...


8. Conteur de la tribu 🗺 Généa50

...nts, au rez-de-chaussée, dans le magasin « j’ai quelque chose pour vous, c’est votre histoire, votre grand-père avait prévu de vous la confier. suivez-moi. » nous sommes descendus encore, à la cave. elle nous a placés au pied de l’escalier, puis a remonté trois marches. chaque marche recouvrait un tiroir, chaque contre-marche avait un bouton de bois et une étiquette. madeleine a ouvert le tiroir « belle-Île » et en a sorti un dossier. (je l’ai encore) je m’en suis emparé, je suis l’aînée, après tout… madeleine est remontée à l’étage, les trois plus jeunes n'étaient pas passionnés et sont partis explorer les hangars. je suis restée avec mon cousin gildas, il a 18 ans, et nous, c’est le dossier que nous avons exploré. nous n’avons pas vu le temps passer, nous lisions à la seule lumière de l’ampoule qui pendait, assis sur une marche de l’escalier. dehors, il faisait déjà nuit. nous lisions. notre cousin de belle-Île-en-mer, eugène guellec, avait assemblé ce dossier et envoyé des copies à tous les chefs de famille de sa cousinade. notre grand-père était l’un des destinataires. gildas et moi nous demandions qui de nous deux l’emporterait quand son père nous a départagés : il avait déjà une copie des documents. les recherches d'eugène vers 1950, eugène avait retrouvé, dans de vieux papiers de famille, 5 lettres en provenance de virginie de l’ouest envoyées au pays par nos émigrants bellilois de 1854. les lettres s'étalaient de 1865 à 1888. ce passionné de généalogie a donc exploré les registres bellilois pour connecter les auteurs des lettres à notre famille. puis il a mené l’enquête pour identifier les cousins d’amérique contemporains. et ils les a retrouvés après 100 ans de séparation. là-bas, de l’autre côté, les cousins américains en ont écrit un livre : a breton family in america, que j’ai commencé à traduire il y a une décennie, ou peut-être deux… le livre e...