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11. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...amérique 🗽 la vie quotidienne des émigrés français) en acadie samedi 3 juin 2006, par michèle champagne comment ces français) vivent-ils en acadie ? quel est leur habitat ? que mangent-ils ? telles sont les questions que nous abordons dans cet article sur la vie quotidienne des français) émigrés en acadie, particulièrement à port-royal (annapolis royal) dans les premières années de leur installation. le sujet étant vaste, nous nous limitons à quelques fragments de leur quotidien. pour en savoir plus, veuillez vous référer aux sources et bibliographies citées dans ce document. qui sont ces acadiens ? durant le xviie siècle, une colonie française s’installe en acadie. les enfants de ces colons constituent les premiers acadiens. aujourd’hui, plusieurs millions de personnes sont les descendants de ces émigrés. port-royal, colonie française, sera restituée à l’angleterre en 1713 par le traité d’utrecht. la ville prendra le nom d’annapolis royal. port-royal, une terre riche en marais, au sol fertile la ville de port-royal, située aujourd’hui sur la côte de la baie de fundy en nouvelle-Écosse, est entourée à l’époque de marécages et de forêts. les colons constatent, après avoir défriché les terres boisées, que celles-ci ne donnent pas de bonnes récoltes. le grain est difficile à lever malgré les efforts et la ténacité de chacun. aussi, se tournent-ils vers la mer pour assécher les marais. des digues nommées aboîteaux seront érigées pour repousser les limites de la mer. ce travail se réalise lorsque les marées ne sont pas trop fortes. la construction et l’entretien des aboîteaux tissent un réseau de solidarité entre les habitants. Œuvre collective, tous s’y mettent, les hommes, les femmes et les enfants. le labeur sera vite récompensé car dès la seconde année de construction d’une digue, la récolte produira de bons résultats. photo ph. léon 2003 - les aboiteau...


12. À la guerre ⚔️ 1945 Ginette Bayle raconte la fête de la Victoire

...À la guerre ⚔️ 1945 ginette bayle raconte la fête de la victoire enfin l'allemagne a capitulé, enfin ce sera bientôt la paix. ici, bien que depuis des semaines, nous l'attendions impatiemment, elle a été partout une explosion de joie. mais ce n'est pas la même joie qu'à notre libération. a ce moment-là, nous ne voyions qu'une chose : nous étions libérés, les allemands étaient refoulés, nous n'avions plus à les coudoyer. c'était égoïste au fond, mais si naturel ! nous étions préparés à la victoire et alors nous pensons à tous les français qui ne reviendront pas, à tous ceux qui ont souffert et qui sont morts afin que la victoire puisse être assurée. ce soir-là, les rues, les monuments sont éclairés. j'ai donc été avec mes parents et mon frère visiter paris illuminé. depuis 5 ans, nous marchions dans le noir, tâtonnant les trottoirs, butant contre les bancs, et, tout à coup, on voit clair. malgré la voûte noire des cieux, les arbres, les maisons se détachent à la lueur des boules jaunes des lampadaires. nous nous sommes donc dirigés vers l'hôtel des invalides. Éclairé par des phares, il se découpe tout blanc sur le ciel foncé. et je m'aperçois que jamais je ne l'avais bien vu et que ce monument est splendide. du pont des invalides, nous admirons le bouquet d'un feu d'artifice partant du ministère de la guerre. espacées de quelques minutes, les fusées éclairantes nous éblouissent : des vertes, des bleues, des rouges, des jaunes fusent de partout, de la seine,de la concorde, de l'Étoile, du palais de chaillot, du carrousel. dans le ciel, deux phares forment un v immense. nous voilà enfin à la concorde. les fontaines blanches d'écume sont admirées, la foule circule avec peine sur la chaussée, les voitures sont bloquées, les jeeps passent sur les trottoirs. chaque statue porte dans sa large jupe un essaim de parisiens. inutile de vouloir aller à la madeleine, c'est pratiquement impossible. nous prenon...


13. Histoires de bateaux 🚢 Le navire Ducouëdic

...e meilleur exemple était celui du ducouëdic, ce chalutier faussement accusé d'abordage et et dont l'exploitation souffrit des longs mois d'enquête et des procédures judiciaires qui durèrent une douzaine d'années. a part quelques lettres de ma grand-mère sur le papier à en-tête du ducouëdic, c'est à peu près tout ce que j'en savais jusqu'à ce que je commence à classer les 16000 photos de famille que mon mari avait scannées. et là, en septembre dernier, je tombe sur 16 photos du ducouëdic qui font remonter à ma mémoire quelques flashes, des éléments épars de discussions familiales que je redécouvrais. j'en fait un diaporama (en maintenance pour le moment) et je décide de tirer sur le fil qui dépasse de mon écheveau de souvenirs. je vous raconterai donc ce que j'en ai trouvé. mais vous pouvez bien sûr contribuer, je vous en prie bien volontiers. ... jusqu'au début de 1946, le chalutier était réquisitionné et sa pêche allait toute à l'État français dans des conditions juridiques que je n'ai pas encore élucidées. (on peut déjà lire à ce sujet --->>>) selon les lettres de ma grand-mère, le 19 novembre 1945, le ducouëdic pêchait en méditerranée pour l'État français et le 10 janvier 1946, il pêchait depuis son port d'attache de concarneau pour le compte de son armateur. dans la nuit du 31 décembre 1948 au 1er janvier 1949, l'équipage recueille dans la rade de lorient un marin, robert layec, qui dérivait depuis une demi-heure accroché à une bouée et qui déclare être le seul survivant de l'équipage du robert-marie, un petit chalutier qui venait de couler. 9 hommes sur 10 avaient disparu, noyés. aux affaires maritimes, on enregistra les déclarations de paul le grel, le capitaine du ducouëdic et de robert layec, le marin rescapé du robert-marie. l'affaire est classée comme infortune de mer. sauf que l'armateur du petit chalutier, robert laffite, lance alors depuis sa radio une grave accusation ...


14. Jacques ✎ La véritable histoire de Kerguelen

...jacques ✎ la véritable histoire de kerguelen on a souvent l’habitude de considérer le chevalier de kerguelen comme ayant découvert l’archipel qui porte son nom. en foi de quoi on fait partir du 13 février 1772, date à laquelle il planta là-bas le pavillon fleurdelysé, l’origine de la souveraineté française sur ce territoire. il semble maintenant prouvé, sans vouloir pour cela atténuer les mérites du chevalier, que nos dirigeants juristes et diplomates, ont eu la vue un peu courte en ne mettant en relief que ce seul événement. car il ne s’agissait que de la redécouverte d’un territoire oublié. en effet les courageux pionniers que le gouvernement y a fait envoyer pour mettre en valeur le pays et qui réussissent, au prix d’efforts inouïs, à en faire un des plus beaux joyaux de la couronne de la république ont trouvé, par un hasard extraordinaire, bien à l’abri dans un terrier de pétrels, un document qui permet de faire remonter au treizième siècle la présence française dans les Îles australes. il s’agit d’un parchemin assez bien conservé dont l’authenticité ne peut être mise en doute et que nous nous efforçons de reproduire ici. en l’an du seigneur mil deux cent soixante et six, pleurant sur mes peschiez, horrifié de l’estat où estoient réduicts mes gentils compaignons, voyans le fond de nostre miserre et iceluy de nostre dernier tonneau de vin, sentant déjà mon corps se transmuter, je jehan de chanère, franc escuïer, maistre es ars et chirourgien de la mesnie du comte de molloy, ay ce escript pour ce que vous, nobles seigneurs, barons et bonnes gens qui après nous vivrez, puissiez faire dire force messes et prières pour nos asmes et que, sachans comment nous avons été punis pour nos faultes commises, évitiez, avecque la grâce de dieu, d’encourir le mesme sors. nostre premier pesché fust de n’avoir poinct manifesté trop de haste en répondans à l’appel du roy louis lorsqu’il nous ma...


15. Jacques ✎ Boivre : L'abbaye du Pin

...t vis à vis, enfouies sous leurs coules blanches, les moniales avaient les yeux tournés vers leur abbesse qui siégeait sur un petit fauteuil de bois au pied de la grande croix nue et noire, seul ornement des murs blanchis à la chaux. l’abbesse avait exhorté ses filles en leur présentant des sujets de méditation tirés de la liturgie du jour. puis elle avait réparti à chacune sa tâche quotidienne pour faire vivre la communauté. maintenant, elle se taisait, réfléchissant à ce qu’elle devait encore dire et, dans le silence tendu, chaque religieuse sentait qu’une chose importante allait être énoncée. enfin l’abbesse toussota un peu comme pour éclaircir sa voix avant de reprendre la parole. mes sœurs, dit-elle, sans élever le ton. hier soir, nous avons donné la sépulture dans notre cimetière à une femme étrangère qui est venue mourir chez nous après avoir mis au monde une petite fille dans le coche. cette femme s’exprimait assez bien en français et, malgré sa faiblesse, m’a conté son histoire. il s’agit de la comtesse o’callaghan. son mari, gentilhomme irlandais, avait pris une part active au mouvement de révolte fomenté contre ce monsieur olivier de cromwell qui tient actuellement entre ses mains les destinées du royaume d’angleterre. l’affaire a tourné fort mal. le comte o’callaghan a été arrêté, condamné et exécuté. ses biens ont été confisqués et son épouse n’a eu que le temps de s’enfuir sur une barque de pêche qui l’a déposée en france…. elle espérait retrouver des compatriotes à nantes, mais il n’y en avait pas. elle a appris que les irlandais vivaient du côté d’angoulême ou de bordeaux ; c’est pourquoi elle s’est donc mise en route malgré son état. ainsi a-t-elle été obligée de faire halte dans notre maison. l’abbesse cessa de parler pour reprendre un peu haleine. elle promena un regard pénétrant sur son auditoire, devinant, derrière ch...