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11. Recherches généalogiques 🔎 La famille de Germaine Girault

...recherches généalogiques 🔎 la famille de germaine girault mon mariage avec germaine girault me fit entrer, il y a quarante-cinq ans, dans une seconde famille avec ses traditions et ses légendes. si les girault sont de vieille souche poitevine, les couvrat-desvergnes - côté maternel - ont des origines assez disparates. a un noyau périgourdin, viennent s'adjoindre des éléments provenant de l'armagnac, du nord de la france et même d'irlande. chaque terroir apporte ses caractères spécifiques que des mariages entre cousins accentuent, formant ainsi quelques personnalités très affirmées. on retrouve ainsi chez nos enfants, à des degrés divers, à côté de l'obstination patiente et entêtée des baudets du poitou, le besoin d'activité des gens du nord, l'imagination et la prolixité languedocienne, le tout allié à un sens épicurien très périgourdin et à une irascibilité irlandaise. donc, émile girault, mon beau-père, était poitevin. sorti dans la grande botte de polytechnique, remarquablement intelligent et cultivé, il faisait preuve d'une grande bonté et d'une grande compréhension. sa mère était de bressuire - ou des environs -. élevée dans un milieu très attaché à la foi catholique où l'on rappelait l'existence de parents, pas tellement éloignés, qui avaient pris part aux guerres de vendée, du côté des blancs bien entendu. alors que le père d'émile était né dans un village situé entre saint-maixant et melle, en plein pays protestant. sa famille était, elle aussi, très attachée à sa foi et si quelques ancêtres avaient pris part aux guerres de vendée, c'était du côt&e...


12. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...jacques bourlaud 🩺 sur le chemin des écoliers en octobre 1927, j'avais été admis à entrer en 8e, équivalent au cours moyen première année (cm1). je n'avais pas encore tout à fait huit ans. cela n'avait rien d'extraordinaire car, à l'époque, les règlements interdisant dans les écoles publiques d'enseigner la lecture aux enfants avant qu'ils n'aient atteint l'âge de six ans révolus n'existaient pas encore. aussi beaucoup d'entre eux, dégrossis dans leurs familles, commençaient-il leur scolarité à quatre ans et demi ou cinq ans, connaissant parfaitement les lettres de l'alphabet et assez bien leur utilisation. de plus, au lycée de poitiers - comme dans presque tous les autres lycées - on avait ouvert des «petites classes» où, de la 12ème à la 7ème, était dispensé l'enseignement primaire. on n'y préparait pas le certificat d'Études mais l'entrée en 6e. cet enseignement n'était pas gratuit aussi les élèves se recrutaient-ils dans des milieux relativement aisés (professions libérales, commerçants, fonctionnaires). en tous cas, j'étais maintenant en 8e, dans la catégorie des «grands» ... dans la classe de monsieur pucelle, un personnage grand et mince dont le sourire bienveillant et la barbe blanche faisaient penser au père noël. j'avais cru entendre dire à des camarades nettement «plus grands» qu'il portait un drôle de nom pour un homme de cinquante ans, père de famille... mais, après tout, n’était-ce pas le nom de jeanne d'arc ? alors, pourquoi tant de chuchotements à ce sujet ? c'était vraiment sans importance...considérant sans doute mon ascension dans la hiérarchie écolière, ma famille décréta un beau matin que je n'avais plus besoin d'être accompagné pour effectuer quatre fois par jour le trajet reliant la maison au lycée.c'était peut-être pour ma mère ou mes sœurs la libération d'une astreinte. mais, pour moi, c'était une consécration. enfin on reconnaissait mon âge ! j'étais presque devenu ...


13. Jacques Bourlaud 🩺 Jeunes années

...sons hautes et massives dont la façade austère laisse une impression de solidité et de respectabilité. aspect heureusement égayé par la présence de deux ou trois petits hôtels particuliers évoquant les fastes frivoles d’une époque sans souci (du moins pour certains). mais au delà de la grille de blossac la rue prend un autre visage. elle est en pente, nettement moins large, avec des trottoirs plus étroits, parfois même inexistants. les maisons sont beaucoup plus basses, plus vieilles et ne respectent pas toujours l’alignement. on voit un peu partout s’ouvrir des boutiques de petits commerçants ou des ateliers d’artisans. très net autrefois, le contraste entre les deux parties a tendance à s’estomper du fait de la création récente d’immeubles et aussi d’une certaine évolution sociale. mais dans mon enfance, les familles notables et plus ou moins bien rentées qui vivaient en deçà de la grille de blossac faisaient bien remarquer qu’elles habitaient « rue de la tranchée », tandis qu’au delà de la grille des gens très dignes mais de condition plus modeste s’entassaient dans « la tranchée ». distinction subtile qui ne témoignait pas tellement d’un quelconque mépris mais plutôt d’une sorte de bonhommie paternaliste. les patrons demeuraient « rue de la tranchée », leurs employés qu’ils aimaient bien, disaient-ils, dans « la tranchée »… je suis donc né fin décembre 1919 au 35 bis rue de la tranchée (on a sa petite vanité…) dans une maison à trois étages que mon arrière-grand-père, entrepreneur en bâtiments, avait fait construire aux environs de 1870. par der...


14. Jacques Bourlaud 🩺 Prépa à Rochefort

...t y était-il à l’honneur, bénéficiant d’une belle place rectangulaire ornée d’une fontaine et d’un kiosque à musique. la république s’offrait l’artère la plus animée (si l’on peut ainsi s’exprimer). des gloires militaires et monsieur thiers s’en partageaient d’autres, ainsi que les enfants prodiges de rochefort : pierre loti et quelques médecins de marine d’autrefois tels que cochon-duvivier et un autre cochon dont j’ai oublié la deuxième partie du double patronyme. (1) autour de la ville de colbert s’étalaient des quartiers neufs avec des maisons basses sans grand cachet, comme on en voit sur les côtes charentaises ou vendéennes. ainsi, dans ce décor morose, nous étions une centaine d’étudiants en première année de médecine et une dizaine de stagiaires en pharmacie. la plupart d’entre nous habitait des chambres meublées louées dans des maisons plus ou moins bourgeoises. mais d’autres fréquentaient d’honorables pensions de famille où l’on gardait avec une pieuse fierté le souvenir des anciens pensionnaires devenus navalais comme autant de victoires brodées sur un drapeau. héritière de la plus ancienne école de médecine navale, l’École annexe de rochefort nous accueillait dans une ambiance quasi-militaire sans toutefois étouffer en nous les manifestations de l’esprit carabin. chaque matin à huit heures, groupés au pied d’un perron, nous voyions surgir des profondeurs d’un édifice « grand siècle », élégant officier de marine, le médecin-résident de l’hôpital accompagné d’un premier-maître. celui-ci faisait l’appel et nous nous dispersions pour nous rendre dans les services où se déroulaient les stages hospitaliers. comme nous n’étions pas très nombreux et qu’il y avait suffisamment de malades le stage de médecine nous a été profitable . d’autant plus que le chef de service, qui nous enseignait par ailleurs la physiologie et la semeïologie, ne manquait jam...


15. Jacques Bourlaud 🩺 Santé navale à Bordeaux

...vagantes, prise d’armes et inspection des compagnies par un sous-directeur saugrenu qui nous fit un discours émaillé de citations latines, tout cela s’est succédé sans arrêt sur un rythme accéléré et abrutissant. en fait, nous avions été reçus par la promotion 1938, celle qui précédait immédiatement la nôtre, car les élèves des promotions plus anciennes étaient à la guerre. or nous avons appris un peu plus tard que ceux qui nous accueilleraient avaient décidé de ne pas nous laisser un instant de répit pour souffler ou nous concerter, car ils avaient réalisé que notre effectif était le double du leur. le lendemain, les brimades étaient terminées (ou presque) et chaque ancien recherchait, grâce aux matricules, le ou les fœtus qui pourraient être membres de sa « famille ». j’ai pu ainsi faire la connaissance de mon « père », le 806, et même découvrir un « fils » naturel en la personne du 1006, un pharmacien de ma promotion. mais les exercices militaires n’étaient pas terminés pour autant. ils se déroulaient d’une façon moins trépidante mais plus approfondie sous la direction de spécialistes de la maistrance ou de sous-officiers instructeurs de la p.m.s. (préparation militaire supérieure). enfin les cours et les travaux pratiques reprirent à la faculté. malgré l’état de guerre et la présence de professeurs en uniforme, cette année se déroula d’une manière à peu-près normale. toutefois il faut bien avouer que la plupart d’entre nous n’avons pas beaucoup profité de l’enseignement qui nous avait été donn&eac...