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6. Jacques Bourlaud 🩺 Indochine

...là, pour dong-hoï . la province de dong-hoï se présentait sous l’aspect d’une plaine allongée du sud au nord, constituée par des rizières, des marais et une brousse à la végétation peu élevée. a l’ouest elle se perdait dans les premiers contreforts de la chaîne annamitique ; à l’est elle était bordée par la mer mais la côte n’était guère accessible qu’à l’embouchure des fleuves côtiers, là où s’élevaient d’ailleurs les villes les plus importantes : dong-hoï et, plus au nord quangkhé. au delà de quang-khé s’étendait la province de vinh, entièrement occupée par le viet-minh et qui séparait le centre-vietnam du tonkin. bâtie entre le fleuve et les rizières, dong-hoï était constituées de deux agglomérations distinctes situées de part et d’autre de la vieille citadelle. d’un côté le centre commercial et administratif avec des maisons « en dur », des entrepôts, des restaurants et même un cinéma . de l’autre, des constructions en matériaux légers, entourées de haies de quassias et plus ou moins alignées sur des rues convergeant vers la place de l’église. entre les deux agglomérations, l’ensemble massif et polygonal de la citadelle construite en briques et encerclée par un fossé à sec où étaient disposées des tombes de soldats datant de la conquête. la défense du secteur était assurée par une grosse garnison cantonnée à dong-hoï dans la forteresse et ses alentours immédiats ainsi que par un certain nombre de postes isolés échelonnés du nord au sud depuis quang-khé tout le long de la r. c.1 (la route mandarine) ou bien placés pour contrôler les pistes qui s’enfonçaient vers la montagne. le commandant du secteur avait à sa disposition un bataillon de légionnaires et au moins un bataillon de l’armée nationale vietnamienne. ces forces bénéficiaient de l’appui d’un escadron du 1° r.e.c., d’une batterie de 105, d’une compagnie de génie et d’une unité de...


7. Jacques Bourlaud 🩺 Cameroun

...eaucoup de politesse, une certaine sympathie et même de la déférence ; mais son pragmatisme et son désir de voir les choses évoluer trop rapidement déconcertaient l’assistance. les européens sont toujours pressés, les africains prennent leur temps. nous les taxons trop facilement et trop superficiellement d’imprévoyance et de laisser-aller. en vérité ils préfèrent rêver de choses qu’ils savent pertinemment ne pas pouvoir réaliser dans l’immédiat ; pour le concret, placés par la force des temps sur une voie de progression, ils tiennent à avancer, lentement peut-être, mais par eux-mêmes. alors les bons conseils, techniques ou non, sont comparables à ces livres aux belles reliures que les gens « bien » achètent pour les placer dans leur bibliothèque et qu’ils n’ouvrent jamais… j’ai été le dernier conseiller technique français auprès du ministre de la santé au cameroun. une de mes attributions consistait à suivre l’évolution des constructions ou autres projets financés parle f.a.c. (fond d’aide et de coopération) ou le f.e.d. (fond européen de développement). descendant d’une longue lignée d’entrepreneurs ou de maîtres-maçons, j’ai toujours aimé me promener sur les chantiers et sur les échafaudages prenant plaisir à voir les bâtiments sortir de terre . cet aspect de mes fonctions m’attirait donc plus particulièrement . malheureusement il me fallait traiter avec trois ministères : santé, plan, Équipement . pour la santé on me laissait agir à ma guise mais avec les deux autres je m’enlisais toujours dans un labyrinthe de tracasseries administratives . j’étais toujours reçu par un secrétaire général très aimable qui m’assurait qu’il n’y avait pas de problème puis confiait mon affaire à un chef de service . celui-ci s’empressait de me mettre en rapport avec son adjoint . et descendant ainsi la voie hiérarchique je tombais sur un brave homme sincèrement navré de ne pouvo...


8. Augustin Lucas ⚓ Biographie par Eugène Le Guellec

...©jour en nouvelle-zélande où son jeune frère françois, lui ausi capitaine au long cours, s'occupait de spéculation foncière. augustin, sa femme et ses filles apparaissent ensuite vers 1841 dans les îles gambier, près de tahiti. leurs activités comprennent l'armement, le commerce de coquilles, un bazar et la politique. augustin était toujours là où il y avait du grabuge, et à couteaux tirés avec les autorités et les missionnaires jésuites. finalement, il essaya de se faire nommer consul en remplacement du titulaire, invoquant l'avantage de son amitié avec la reine pomaré de tahiti. ce fut le coup de grâce, et en 1846 le capitaine lucas et sa famille furent contraints de quitter tahiti et de rentrer en france. en 1849, la famille émigra aux États-unis et s'établit dans le comté de preston, en virginie occidentale, attenant au comté de taylor. augustin acheta une grande superficie de forêt, et se mit à l'exploiter, espérant trouver un bon marché dans la construction maritime, alors en plein développement. malheureusement, son seul débouché vers la côte, à cette époque, était par voie fluviale, jusqu'à la nouvelle-orléans, où il y avait du bois de construction an abondance et où les prix étaient bas. il fit de mauvaises affaires, vendit les possessions qui lui restaient et vint habiter cincinnati, vers 1851. selon un article publié en 1962 dans ouest-france, le capitaine augustin mourut en amérique, probablement à cincinnati, vers 1854. il est à remarquer que la même année, pascal lucas et sa famille, à leur arrivée aux États-unis, se rendirent à cincinnati...


9. Daniel Chauvigné ⌘ Cinquième métier : chef de chantier

...s simplement il m'a proposé de m'héberger en attendant que je trouve du travail. j'ai attendu ce moment pendant trois mois, me rendant utile en effectuant des travaux de bricolage dans sa maison et chez ses amis. il m'a appris à jouer au bridge et m'a invité dans de nombreuses soirées mondaines. c'est au cours de ses soirées que j'ai fais la connaissance de femmes oisives, mariées à des maris trop vieux que le labeur et la chaleur rendaient impuissants... j'ai d'abord été hésitant sur les avances de ces élégantes femmes blanches, dont la situation et la richesse m'intimidaient. m'étant confié à ce sujet à mon ami, celui-ci me dit d'en profiter sans fausse honte. ce que je fis... enfin le grand jour est arrivé. dalcer m'a trouvé un emploi grâce à ses relations. il m'a présenté au directeur de la société de construction des batignoles qui érigeait une route stratégique entre bangui et fort lamy, d'une part, et entre bangui et douala, d'autre part. ces routes étaient financées par le plan d'aide marchal. j'ai accepté avec empressement la place de chef de chantier qui m'était offerte. dans un petit village à 15 kilomètres de la ville, je devais diriger une équipe de trente ouvriers noirs qui puisaient du sable dans un petit marigot peu profond. ce sable servait ensuite à la construction des ponts en béton. mes ouvriers avaient construit leurs cases près de celles du village et je m'en suis fait confectionner une, un peu à l'écart, près de la rivière. enfin j'ai embauché un boy pour s'occuper de mon ménage et de la cuisine. mes connaissances techniques m'ont permis d'améliorer le rendement du chantier en construisant une trémie surmontée d'un câ...


10. Daniel Chauvigné ⌘ Sixième métier : conducteur d'engins

...en était pas trop affecté. les chefs de service s'étaient aperçus de cette manœuvre sans s'y opposer et au bout d'un an certains boy-moteur sont parvenus à faire un travail acceptable. c'est pourquoi, à la fin d'un contrat, le directeur a décidé d'en tirer parti. il ne conserva que dix conducteurs d'engins français sur les cinquante que nous étions et a employé les meilleurs noirs que nous avions formés. pour la société le gain était appréciable, car ces indigènes étaient payés avec un salaire de cinq mille francs par mois alors que nous touchions soixante-dix mille, plus les congés payés ainsi que les voyages sur la france. j'ai néanmoins été retenu parmi les dix conducteurs d'engins français restants, mais nous sommes tristes d'avoir perdu nos anciens camarades. l'aide marshall cessant en 1951 la construction de la route a été interrompue par manque de crédits, car les fonds attribués outre mer par l'état français sont insuffisants pour couvrir de telles dépenses. c'est à cette période que j'ai appris que ma mère, très fatiguée par son travail et ses longues années passées aux colonies était tombée malade et se trouvait dans le coma. j'ai demandé un congé exceptionnel pour me rendre à son chevet et le directeur m'a même prêté une voiture pour que je fasse le déplacement plus rapidement. lorsque je suis arrivé à bouar, maman était sortie du coma, mais elle était encore très faible. les sœurs de la mission catholique avaient pris mes deux petits frères en charge, mais le médecin militaire de la garnison m'a conseillé de rapatrier ma mère en france au plut&ocir...