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1. Recherches généalogiques 🔎 La génération des parents de Jacques Bourlaud au XXe siècle

...eacute;giment stationné à poitiers avec, comme il se doit, les inévitables histoires de "tir au flanc" et de fausses permissions. en 1912, gabriel a obtenu le "certificat de capacité valable pour la conduite des voitures automobiles à pétrole". il fut vivement critiqué par certains dans la famille. ce n'était pas une chose sérieuse pour un monsieur qui était déjà père de trois enfants. c'était un vain désir de plastronner qui l'avait incité à commettre cette folie ... mais cette folie lui a très probablement sauvé la vie et, par voie de conséquence, m'a permis d'exister. en effet, grâce à son permis de conduire, il a pu être muté du 125° régiment d'infanterie et versé dans le train-santé. ce qui lui a valu d'être affecté pendant la plus grande partie de la guerre 1914-18 comme conducteur d'ambulance. conduire une ambulance, même sur le front, était malgré tout un sort plus enviable que de tenir une tranchée. le 125° a été presque entièrement anéanti. mon père ne nous entretenait que rarement de ses souvenirs de guerre. il est vrai que je n'avais que quinze ans lorsqu'il est mort et que je n'aurais pas pu vraiment réaliser tout le cortège de souffrances dont il avait été le témoin et qu'il avait parfois dû subir lui-même. au cours des repas de famille il entendait son cousin et beau-frère georges, qui, lui, avait été réformé pour une pleurésie en 1915, parler de ses aventures aux grandes manoeuvres pendant son service militaire et il se contentait alors de sourire. c'est à l'occasion d'une permission de mon père que s'est passé un petit incident familial dont on a parlé pendant des ...


2. Jacques Bourlaud 🩺 Sur le chemin des écoliers

...atiques en passant d'une fenêtre à l'autre, les pieds reposant sur une corniche qui tenait toute la largeur de la façade et les mains accrochées aux persiennes. c'était un spectacle très attrayant.j'allais oublier la rencontre presque journalière avec victorine et alphonsine, deux vieilles filles qui habitaient le rez-de-chaussée de l'immeuble faisant face à celui de ma grand-mère. elles traversaient assez souvent la rue pour faire une visite déférente à celle-ci qui les recevait, écoutant en silence avec un sourire un peu protecteur leur bavardage sur les potins du quartier. la rue de blossac prenait donc fin après la boîte olivier. elle se prolongeait par une voie plus étroite : la rue du 125e régiment d'infanterie où s'ouvrait la porte de la caserne rivaud. mon père avait fait son service militaire dans ce régiment mais, en 1912, il avait pris un permis de conduire. heureuse initiative car, pendant la guerre, il avait été muté dans le train-santé comme conducteur d'ambulance et s'en était tiré sans trop de mal alors que le 125e avait pratiquement été anéanti.a deux pas de la caserne, dans un renfoncement, il y avait une maison sans fenêtre et dont la porte était surmontée d'une lanterne. il m'a fallu très longtemps pour savoir ce que cela signifiait. or, deux ans plus tard, j'ai fait ma communion solennelle en même temps que la fille de la patronne de cet estimable établissement, à saint-hilaire. mais ma famille ne s’était pas trop pressée pour réserver des places assises dans la grande nef, aussi se trouva-t-elle entourée de toutes les employées de la maison qui n'auraient jamais voulu rater une aussi belle cérémonie. on m'a raconté cela quand j'étais beaucoup plus grand ! donc interdiction formelle de passer par ce quartier douteux où j'aurais pu faire des rencontres désagréables. c'est pourquoi je devais tourner à gauche pour emprunter la rue scheurer-kestner.en remontant cette rue, il m'arrivait parfois de t...


3. Daniel Chauvigné ⌘ Cinquième métier : chef de chantier

...rvir. il n'y avait pas vol, puisqu'il n'y avait pas effraction !... dans les mœurs de son peuple, la nuance était d'importance, c'est pourquoi je n'ai pas battu mon voleur, mais je lui ai dit, devant tous les villageois rassemblés, que les lois françaises punissent tous ceux qui s'approprient des biens d'autrui. je l'ai donc emmené à la gendarmerie de bangui où il fut mis en prison pendant un mois, sans être maltraité. jean yapara revint dans le même village où il continua paisiblement son métier de pécheur et j'ai continué d'être son meilleur client. après avoir passé quelques mois sur ce chantier, le directeur m'a convoqué pour me charger d'un autre travail. tous les trente kilomètres, sur le tracé de la future route, je devais construire des cases pour loger les européens et les noirs qui réaliseraient la nouvelle la route. un conducteur de bulldozer est à ma disposition pour défricher la zone nécessaire à l'implantation des cases et faire les chemins d'accès. 80 manœuvres et 2 chefs d'équipe sont sous mes ordres. une équipe coupe et transporte le bois nécessaire à la construction pendant que l'autre équipe érige les cases. les cases pour les familles sont réalisées en fonction du nombre d'enfants. celles des célibataires ont deux chambres séparées par une grande salle à manger commune. toutes ces cases pour les blancs, sont rectangulaires et recouverte d'un toit de chaume ou, lorsqu'il y a des palmiers à proximité, on utilise pour la toiture des "tuiles" faites avec les feuilles de ces arbres. un kilomètre plus loin, on construisait le village indigène avec des cases rondes traditionnelles, avec une seule porte et sans fenêtre. partout, des espaces ver...


4. Daniel Chauvigné ⌘ Sixième métier : conducteur d'engins

...daniel chauvigné ⌘ sixième métier : conducteur d'engins bien que m'apportant un salaire très appréciable, ce sixième métier a été pour moi un bouleversement complet. en effet, j'ai dû m'habituer à travailler avec des camarades français, plus âgés et plus expérimentés que moi dans la spécialité. beaucoup ont également une faible ouverture d'esprit et une méconnaissance complète de la vie africaine. jeune et débutant dans un métier appris sur le tas, je devais donc me faire admette avec mon habilité manuelle, sans imposer mes connaissances. il m'a fallu quelques mois pour m'intégrer, mais ce qui m'a le plus servi a été ma connaissance de la langue et des coutumes des indigènes. quelques camarades se heurtaient souvent avec eux par incompréhension réciproque et mes interventions conciliantes étaient toujours appréciées. deux camarades m'ont beaucoup aidé et beaucoup apporté : franck dewil, un conducteur d'engins de 22 ans, est un géant 1,90 m, très blond il a un air nordique. guère plus âgé que moi et logeant dans la même case, nous sommes devenus rapidement des amis inséparables. l'autre roger laurin est géomètre, un peu moins grand que franck, il possède par contre une carrure imposante. il est marié depuis peu avec une jeune et petite femme : jannine. cet homme d'une trentaine d'années est très intelligent mais il n'avait pas progressé dans ces études autant qu'il voulait suite à une mésentente avec son père. ce dernier, possédait un petit atelier de tôlerie-carrosserie en banlieue parisienne et il voulait que son fils lui succède dans cette entreprise familiale, mais roger avait d'autres ambition...


5. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...culation saoudienne. l'autoroute bétonnée n'a pas de barrière centrale et les bas coté sont à la hauteur des pistes du djebel d'où surgissent parfois des nomades 'badous) en camionnette toyota qui coupent sans vergogne la quadruple voie !... lorsque l'on s'apprête à doubler un camion, le chauffeur de ce camion met son clignotant à gauche pour signaler que l'on peut le doubler... mais parfois, il tourne véritablement à gauche !... il faut également se méfier des vents de sable, fréquents, qui gênent la visibilité autant qu'un épais brouillard mais, en plus, créent par endroits des monticules de sable qu'il faut contourner. parfois, quelques dromadaires traversent nonchalamment la route et l'avertisseur ne les impressionne pas. ces lourdes bêtes sont un danger permanent, la nuit ou par vent de sable ! il est donc nécessaire d'adapter la conduite aux circonstances et d'avoir beaucoup de réflexes pour éviter les embûches et les nombreuses fautes de conduite des conducteurs saoudiens. ils ne possèdent pas d'auto écoles et le permis leur est attribué s'ils savent reconnaître la couleur des feux tricolores et s'ils parviennent à exécuter une marche avant sur 100 mètres, arrière sur dix mètres ! ils ne possèdent pas d'assurance, car allah doit veiller sur eux. dans un carrefour lorsque, parfois, l'un d'eux grille un feu rouge et provoque un accident avec une voiture conduite par un étranger, il jure sur le coran qu'il est passé au vert et le policier, lorsqu'il y en a un, verbalise l'étranger... dans ces conditions rouler en arabie n'est pas une sinécure ! a cinquante kilomètres de djeddah, d'immenses pancartes portant des inscriptions en 10 langues différentes, indiquent la direction de la mecque et l'interdiction aux non musulmans d'emprunter cette route. une autre route, à 4 voies, contourne la mecque sur 70 kilomètres, elle est réservée aux infidèles et, en opposition aux gens en taube nous l'avons surnommée la route des pan...