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11. Amérique 🗽 Évangeline par Longfellow

...x sur sa froide poussière!» au bord de l'océan par les feux éclairé le vertueux benoit fut, sans pompe, enterré. nul cierge ne brûla près de ses humbles restes; nul chant n'alla frapper les portiques célestes; la cloche du hameau ne sonna point le glas; mais le peuple gémit. la mer avec éclats répondit, à l'instant, à ses plaintes funèbres. on aurait dit entendre, au milieu des ténèbres, les versets alternés, graves et solennels des moines à genoux devant les saints autels. or ce fracas de l'onde annonçait la marée. chaque barque du bord aussitôt démarrée, bondit légèrement et glissa sur les flots. les soldats au coeur dur, les sales matelots, reprirent, tout joyeux, leur odieuse tâche, en chantant, et sifflant, et ramant sans relâche, ils eurent bientôt mis sur le pont des vaisseaux les colons qui restaient au bord des vastes eaux. des vents impétueux dans les haubans sifflèrent; l'océan reflua; les voiles se gonflèrent, et les vaisseaux, hissant leurs brillants pavillons, ouvrirent, dans les flots, de bouillonnants sillons! ils laissaient la ruine au milieu du village, et la cendre des morts sous le tuf du rivage! deuxième partie i déjà s'étaient enfuis bien de sombres hivers, les coteaux et les champs s'étaient souvent couverts de verdure, de fleurs et d'éclatantes neiges, depuis le jour fatal où les mains sacrilèges allumèrent le feu qui consuma grand pré; depuis qu'à des tyrans un peuple fut livré par la haine hypocrite et par la perfidie; depuis que loin des bords de la belle acadie, la brise fit voguer les vaisseaux d'albion qui traînaient en exil tout une nation! les pauvres acadiens, sur de lointaines plages, furent disséminés c...


12. Mahlon ✍ Augustin

...'est arrêté et le courant a entraîné le navire sur une plage près du phare, où il s'est solidement échoué et a dû être abandonné. tout le personnel, le journal de bord et l'argent retrouvé sont sauvés, mais c'est la fin de la croisière. aucune enquête officielle ne condamne le capitaine lucas pour ce naufrage, mais l'opinion maritime estime qu'il s'agit d'un coup monté. au même moment, un ordre est reçu de paris, annulant le reste du voyage, sur la base de rapports antérieurs, et le consul français à valparaiso confisque tout l'argent sauvé de l'épave. la plupart des membres du personnel furent laissés seuls à se débrouiller pour rentrer chez eux.le capitaine lucas et sa famille, dans cette situation catastrophique, se rendirent brièvement en nouvelle-zélande, où son jeune frère, le capitaine françois lucas, s'était lancé dans la spéculation foncière, ce qui n'aboutit à rien lorsque les anglais annexèrent la nouvelle-zélande et explusèrent les colons français. augustin, avec sa femme et ses filles, fait une apparition en 1841 dans les îles gambier, près de tahiti. ses filles, mathilde et dolorès, sont envoyées dans un pensionnat à valparaiso, où elles apprennent l'espagnol et l'anglais, ainsi que le français et la langue tahitienne, le ranaka, qu'elles connaissaient déjà. augustin et sa femme exerce alors diverses activités : transport maritime, commerce de coquillages, gestion d'un magasin général. et la politique...citons le récit d'Évangeline soyer. "le commerce était bon avec les hindous, ils mentionnent à tort les indiens. on échangeait quelquefois de l'or et quelquefois de rares et superbes formeas (coquilles d'huitres perlières) qui étaient pêchées dans la rade et procuraient un moyen d'échange. on les trouvait en plongeant dans la rade. grand-mère avait collectionné assez de celles-ci pour les vendre à un musée de paris, mais ils ne parvinrent jamais à destination. le capitaine du navir...


13. Louis Auguste À l'origine de la quête

...éjà nuit. nous lisions.notre cousin bellilois eugène guellec avait rédigé ce dossier et envoyé des copies à tous les chefs de famille de sa cousinade. mon grand-père était l’un des destinataires. gildas et moi nous demandions qui de nous deux l’emporterait quand son père nous a départagés : il avait déjà une copie des documents. en 1950, eugène avait retrouvé, dans de vieux papiers de famille, 5 lettres envoyées au pays par nos émigrants bellilois de 1854 depuis la virginie de l’ouest. ce passionné de généalogie a donc exploré les registres bellilois pour connecter les auteurs des lettres à notre famille. puis il a mené l’enquête pour retrouver les cousins d’amérique contemporains. et ils les a retrouvés après plus de 100 ans de séparation.mais ce n’était pas tout. en déroulant les fils de la généalogie belliloise, entre 1950 et 1970, à une époque où ce n’était pas encore la mode, eugène avait exposé la descendance belliloise des colons acadiens déportés en 1755. ce devenait passionnant, romantique parce que tragique. et nous pouvions remonter encore jusqu’aux pionniers du nouveau monde.nous avions des dates, nous avions des noms, nous avions des histoires et de l’histoire. avec gildas, il ne nous restait plus qu’à raconter. et à colmater les brèches.mais ça, c’est une histoire de bretagne, c’était juste pour expliquer comment lui et moi sommes impliqués dans la généalogie, comment nous avons travaillé ensemble (mais à distance) pendant toutes ces années. pour revenir à la généalogie normande, notre grand-père georges cadel le normand a rencontré la bretonne de belle-Île, anna samzun, à lorient après guerre, la grande guerre s'entend. c’était elle, la descendante des acadiens.notre grand-père georges est né en algérie, en 1893. son père louis-auguste y était fonctionnaire, militaire depuis 1891 : il était chef guetteur instructeur dans les sémaphoristes. sa pension lui est ...


14. Conteur de la tribu 🗺 Généa50

... en provenance de virginie de l’ouest envoyées au pays par nos émigrants bellilois de 1854. les lettres s'étalaient de 1865 à 1888. ce passionné de généalogie a donc exploré les registres bellilois pour connecter les auteurs des lettres à notre famille. puis il a mené l’enquête pour identifier les cousins d’amérique contemporains. et ils les a retrouvés après 100 ans de séparation. là-bas, de l’autre côté, les cousins américains en ont écrit un livre : a breton family in america, que j’ai commencé à traduire il y a une décennie, ou peut-être deux… le livre est épuisé depuis longtemps, je l'avais emprunté, virtuellement, à la bibliothèque du congrès où un exemplaire avait été déposé. mais ce n’était pas tout. en déroulant les fils de la généalogie belliloise, entre 1950 et 1970, à une époque où l’acadie n’était pas encore un atout marketing pour le tourisme de l’île, eugène avait exposé la descendance belliloise des colons acadiens déportés en 1755. ce devenait passionnant, romantique parce que tragique. et nous pouvions remonter encore dans l'arbre, jusqu’aux pionniers du nouveau monde.nous avions des dates, nous avions des noms, nous avions des histoires et de l’histoire. avec gildas, il ne nous restait plus qu’à raconter. je sais bien que ça, c’est une histoire de bretagne, c’était juste pour expliquer comment lui et moi nous nous sommes impliqués dans la généalogie, comment nous sommes tombés dedans, comment nous avons travaillé ensemble (mais à distance) pendant des années. pour revenir à la généalogie normande, notre grand-père georges cadel le normand avait rencontré la bretonne de belle-Île, anna samzun, à lorient en 1919. c’était elle, la descendante des acadiens. mais bien que je vous sente passionnés, si si si, je ne vais pas vous assommer avec un énième arbre des familles. par contre, je pourrais vous conter une kyrielle de rencontres avec mes aïeux, ...