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Vous recherchiez le terme suivant :colonie


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6. Jacques Bourlaud 🩺 Médecine à Montpellier

... un œil envieux ! je vous plains, mes amis, et combien a votre sort je préfère le mien : voyez, autour de vous, dans le ciel étoilé, le soleil invite à valser la lune qui en est tout attendrie… et, à nos pieds, cette prairie où, parmi les fleurs, les escargots agitent leurs grelots… je suis l’ange de dieu ! venez dans mon palais merveilleux ! et si vous voulez être rois, vous en avez parfaitement le droit. a moins que l’un de vous préfère prendre l’habit du saint père ! il parlait avec un tel accent de conviction que les autres l’écoutaient, remplis d’admiration. alors tous trois, bouche bée, entrèrent, main dans la main, dans une cellule capitonnée. les bureaux d’hygiène que l’on nous faisait entrevoir pour l’avenir, puisqu’il n’y avait plus d’armée, plus de marine et plus de colonies, me remettent en mémoire les circonstances dans lesquelles j’ai préparé et obtenu le diplôme d’hygiène. ce diplôme, institué en dehors du cycle normal des études médicales, était réservé aux docteurs en médecine ou aux étudiants de sixième année. il avait été prévu que, pour nous, cette sixième année consistant en stages hospitaliers serait confondue avec l’année d’école d’application que nous devions accomplir, les marins à l’hôpital sainte anne de toulon, les coloniaux au pharo et à l’hôpital michel lévy de marseille. c’est pourquoi le professeur carrieu avait décidé d’autoriser les navalais à suivre les cours spéciaux de cet enseignement pour se présenter à l’examen en fin de cinqui&egrav...


7. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

...s la santé publique outre-mer (et maintenant à titre de la coopération) sont placés en situation « hors cadres » ou « hors budget » . assimilés dans une certaine mesure aux fonctionnaires civils, ils y gagnent quelques petits avantages mais ils en perdent d’autres . en particulier, à l’époque où cet état de choses était habituel, ils ne pouvaient plus prétendre à se voir attribuer d’ordonnance . donc, s’ils ne voulaient pas cirer leurs chaussures eux-mêmes, ils se voyaient ans l’obligation d’engager un boy qu’ils payaient de leurs propres deniers . en conséquence il leur était généreusement accordé ne indemnité pour leur permettre de faire face à cette dépense . quand la décision a été prise, aux alentours de 1900, les tarifs du personnel de maison aux colonies étaient encore très modestes et une somme de 90 franc par mois suffisait largement . mais cette somme n’a pas varié en dépit des fluctuations du franc… en 1960 elle a té convertie en 1,8o francs (= 90 francs c.f.a.) et s’est toujours maintenue à ce niveau si bien qu’en 1979, sur le bulletin de solde d’un médecin-général hors cadres, figurait encore, au milieu de chiffres nettement plus élevés, la rubrique : indemnité de mise hors-cadres ….. 1,8o f… grâce à de tels appoints financiers je pouvais donc affronter sans crainte la rude vie des terre-neuvas… le premier contact fut effectivement assez rude puisque le « miquelon », sur lequel nous avions pris place à halifax, roulait bord sur bord et nous a déposés fort mal en point sur le quai de saint pierre . il a fallu l’accueil très amical de...


8. Augustin Lucas ⚓ L'Oriental Hydrographe et la photographie - Morceaux choisis

...chemin, il séjourne au port de sydney entre le 29 mars et le 3 juin 1841. le daguerréotype était arrivé dans la ville auparavant, mais seulement par le biais de quelques notes et commentaires, avec des transcriptions de journaux londoniens dans the colonist et the australasian chronicle. ces articles suscitent la curiosité pour l'invention et un débat sur la priorité de la "découverte" parmi les habitants du lieu. arrivé à sydney sans navire, lucas se présente comme "l'ancien commandant de l'expédition de l'école navale". une fois dans la ville, il profite de la curiosité pour le daguerréotype pour annoncer la vente de son matériel dans the australasian chronicle le 13 avril 1841. outre un équipement complet pour le pratiquer, l'acheteur recevrait toutes les instructions nécessaires. le daguerréotype - les habitants de sidney auront désormais l'occasion d'observer les effets de cette invention très singulière, l'un des instruments ayant été apporté dans la colonie par le capitaine lucas, ancien commandant de l'expédition de l'école navale. grâce au daguerréotype, n'importe qui peut prendre une vue correcte de n'importe quelle localité en cinq minutes. le capitaine lucas a l'intention de céder les instruments [sic] au prix fort, et ils peuvent être vus dans l'agence de mm. joubert et murphy, macquarie-place. l'acheteur recevra des instructions complètes sur la façon de prendre les vues". en 1848, lorsque lucas revint en france, la photographie avait déjà rempli beaucoup de ses promesses et le pays connaissait de grands changements avec la fin de la monarchie de juillet, l'abolition définitive de l'esclavage, les soulèvements populaires dans les rues de paris et dans d'autres villes et l'instauration de la seconde république. on suppose qu'il se rendit ensuite aux États-unis, où il mourut alors que la france était déjà sous le second empire (1852-1870). mais ce que l'on sait concrètement, c'est qu'il a revu sa belle-ile e...


9. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...s et de l’aventure. alfred, lui fait suivre des cours de comptabilité qu'il perfectionne en allemagne et en angleterre. en 1917, mon père s'engage dans la marine française comme radio à bord d'une vedette de chasse anti sous-marine. en juin 1918, cette vedette marine accoste à petrograd, port à l'embouchure de la neva, anciennement st pétersbourg (et rebaptisée léningrad en 1924.) lors d'une virée à terre serge tente de retrouver les siens, mais il apprend que son père est mort pendant les représailles révolutionnaires et que ses frères georges et paul ont fui vers le caucase. il ne les a jamais revus. mon père, comme de nombreux slaves, a le don des langues. outre le russe et le français, il parle couramment l'allemand et l'anglais ; cela lui a permis de trouver une place de comptable dans une entreprise d'import-export en gold-coast. c'est donc à accra, la capitale actuelle du ghana que commence son épopée africaine. après 4 années passées dans cette colonie britannique, il est embauché comme radio sans filiste sur un baleinier qui exerce la chasse des cétacés au large des côtes gabonaises. les prises harponnées sont amenées à port-gentil où est installée une usine de traitement d'huile de baleine. les escales y sont fréquentes et, au cours de l'une d'elles, il fait la connaissance du directeur d'une grosse compagnie commerciale française, la s.a.i.b.o. (société anonyme industrielle du bas ogoué). celui-ci cherche un gérant pour diriger sa société à libreville. l'expérience qu'avait acquise mon père en gold-coast et sa formation de comptable ont incité ce directeur à lui proposer cet emploi. ils sont devenus, par la suite, de très bons amis. en 1928, au cours d'un congé en france, serge il fait la connaissance d'une poitevine, germaine bourlaud, qu'il épouse et qui fut sa fidèle compagne jusqu'à la fin des ses jours. la famille bourlaud possède, et habite encore, une superbe propriété nantie d'une gran...


10. Daniel Chauvigné ⌘ Sixième métier : conducteur d'engins

...ais sur les cinquante que nous étions et a employé les meilleurs noirs que nous avions formés. pour la société le gain était appréciable, car ces indigènes étaient payés avec un salaire de cinq mille francs par mois alors que nous touchions soixante-dix mille, plus les congés payés ainsi que les voyages sur la france. j'ai néanmoins été retenu parmi les dix conducteurs d'engins français restants, mais nous sommes tristes d'avoir perdu nos anciens camarades. l'aide marshall cessant en 1951 la construction de la route a été interrompue par manque de crédits, car les fonds attribués outre mer par l'état français sont insuffisants pour couvrir de telles dépenses. c'est à cette période que j'ai appris que ma mère, très fatiguée par son travail et ses longues années passées aux colonies était tombée malade et se trouvait dans le coma. j'ai demandé un congé exceptionnel pour me rendre à son chevet et le directeur m'a même prêté une voiture pour que je fasse le déplacement plus rapidement. lorsque je suis arrivé à bouar, maman était sortie du coma, mais elle était encore très faible. les sœurs de la mission catholique avaient pris mes deux petits frères en charge, mais le médecin militaire de la garnison m'a conseillé de rapatrier ma mère en france au plutôt. j'ai donc retenu des places sur un bateau pour le mois suivant et le frère jean, de la mission, m'a proposé d'emmener ma mère et mes petits frères à douala, où une fois par mois il va chercher de la marchandise. ma mère suffisamment rétablie, a pu supporter le voyage par terre et mer et ma grand-mère a ét&...