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Vous recherchiez le terme suivant :chirurgie


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6. Jacques Bourlaud 🩺 Saint-Pierre et Miquelon

...it massif . il avait été élevé au début du siècle à quelques mètres de l’ancien bâtiment en bois où calmette avait travaillé lorsqu’il était médecin de marine .avec ses longs couloirs et ses salles communes, il ne répondait plus aux exigences modernes aussi son remplacement avait-il été envisagé et un chantier avait été ouvert tout à côté . le travail ne manquait pas . nous étions quatre à l’assurer : deux médecins des troupes coloniales et deux médecins civils contractuels âgés, l’un étant en fonction à miquelon , l’autre s’occupant à saint pierre de la médecine scolaire et de l’hygiène publique . c’est là, sous le regard d’alfred salaün que je me suis réellement orienté ers la chirurgie et l’obstétrique . nous étions assez bien équipés et pouvions effectuer un travail varié . ce qui était nécessaire car les évacuations sanitaires étaient difficilement réalisables . la france était trop loin et les traitements au canada sous la dépendance d’un déblocage de devises en faveur du malade . mon intention n’est pas de décrire la pathologie propre aux saint-pierrais mais j’ai toutefois été frappé par l’aspect flambant de quelques épidémies constatées à cette époque . ce qui s’explique très bien par l’insularité établissant un barrage entre les habitants et le monde extérieur . de ce fait les défenses naturelles de l’organisme ne se constituent pas et lorsqu’un virus est introduit, il rencontre des terrains neuf et s’en donne...


7. Jacques Bourlaud 🩺 Indochine

...ythme de vie incohérent, nous arrachant à quelques heures d’engourdissement pour nous jeter sans transition devant des tables de restaurants. si bien qu’en me présentant à la direction du service de santé des forces terrestres d’extrême-orient, à une heure très matinale, je ne savais plus exactement où j’en étais. _ « c’est le poste chirurgical de dong-hoï. », avais-je cru entendre. ainsi-donc on m’avait affecté à dong-hoï. dong-hoï ou ailleurs à première vue cela m’était égal . mais en descendant l’escalier, je me suis aperçu qu’à dong-hoï je serai seul alors que j’aurais préféré, au moins pour quelques mois, travailler en second sous la direction d’un camarade plus expérimenté. d’autant plus que mes connaissances en chirurgie de guerre étaient uniquement livresques, ne voulant pas m’appuyer sur une très petite pratique acquise en autriche en 1945. c’est pourquoi j’ai fait part de mes scrupules au chirurgien-consultant des f.t.e.o. et celui-ci, après m’avoir considéré un instant de son œil unique, finit par trouver une solution. il était inutile que je rejoigne dong-hoï avant deux ou trois semaines ; en attendant il m’envoyait à l’hôpital 415 où je m’installerai en permanence au bloc opératoire, participant au travail des équipes chirurgicales qui se relayaient sur le rythme des trois-huit . le lendemain j’étais donc sur place et je n’ai, pour ainsi dire, pas quitté le bloc opératoire jusqu’au jour où j’ai pris l’avion pour hué et, de là, pour dong-hoï . la province de dong-hoï se présen...


8. Jacques Bourlaud 🩺 Madagascar

...te; de la maternité . cet hôpital avait alors le statut d’un hôpital militaire français . les militaires et fonctionnaires français ou malgaches ainsi que leurs familles, y étaient donc admis en priorité mais les ressortissants de toutes les nationalités présentes dans l’île pouvaient s’y faire soigner moyennant le règlement des frais d’hospitalisation . il en est résulté le fait que mon service, entre autres, a pris à cette époque un essor tel qu’il a fallu en doubler la capacité au bout de quelques mois . c’est surtout dans ces circonstances-là que je me suis rappelé le choix que j’avais fait à treize ans entre une carrière administrative et une carrière médicale dans l’espoir de bénéficier d’un temps de loisir confortable… en effet, en plus des gardes de chirurgie et des dystocies je tenais à être présent lorsque se déroulaient certains accouchements normaux . il s’agissait, soit de rassurer une femme qui m’avait paru particulièrement anxieuse lors des consultations prénatales, soit d’apporter le réconfort moral à un mari qui occupait de hautes fonctions ou bien avec qui j’entretenais des relations amicales . c’est ainsi que dans les années qui ont précédé l’apparition de « la pilule », les médecins et pharmaciens des troupes de marine, très nombreux à tananarive, se sont montrés de redoutables procréateurs . je n’ai d’ailleurs pas failli à cette réputation… j’ignore si, depuis ce temps, des études sérieuses ont été entreprises à ce sujet, mais nous avions tous observé que le taux de fécon...


9. Jacques Bourlaud 🩺 Dahomey

...rtante dans le nord du dahomey qui ne s’appelait pas encore république populaire du bénin . située à peu-près à la même latitude que sokodé au togo, dont la distance à vol d’oiseau est de deux-cents kilomètres à peine, j’essayais de me retremper dans l’atmosphère de mon premier séjour outre-mer. le paysage était le même : savane arborée parcourue par quelques galeries forestières avec, cependant, un terrain beaucoup plus accidenté au togo. les populations locales, islamisées des deux côtés de la frontière, avaient de nombreux points communs. mais l’ambiance était différente. seize ans s’étaient écoulés et la décolonisation avait fait son œuvre. je n’étais plus médecin-chef de l’hôpital mais seulement chef du service de chirurgie. il y avait à parakou un directeur de l’hôpital dahoméen, comme il y avait à cotonou un ministre de la santé entouré de tout un appareil administratif presque entièrement entre les mains des africains . c’était l’évolution logique des choses ; il fallait donc en prendre son parti et s’y habituer. le directeur était d’ailleurs plein de considération pour moi et m’accordait ans discuter tout ce dont j’avais besoin pour mon service ou pour mon logement. mais je n’ai jamais su exactement comment il gérait son hôpital, n’ayant plus aucun droit de regard sur le budget. de plus il était dur, et souvent injuste, envers le petit personnel qui venait, bien entendu, m’exposer ses doléances pour que j’intervienne en sa faveur. mais ces choses-là s’arrangent toujours en afrique si l’on a « la...


10. Jacques Bourlaud 🩺 Allemagne

...jacques bourlaud 🩺 allemagne en revenant du dahomey, j’avais sollicité une affectation en allemagne. ce qui me fut accordé. j’ai eu alors à m’occuper du dispensaire familial de rastatt. je pouvais travailler dans de bonnes conditions et la proximité de l’hôpital militaire de bühl me permettait de ne pas trop m’éloigner d’une atmosphère chirurgicale. nous étions installés dans un grand appartement où nos quatre derniers enfants pouvaient évoluer à leur aise. les trois aînés, déjà mariés venaient nous rejoindre à noël amenant avec eux notre première petite-fille. les randonnées en forêt noire et le « lèche vitrines » à baden-baden enchantaient tout le monde. j’avais l’impression d’être oublié par la direction centrale du service de santé des armées et je ne disais rien . mais ce n’était qu’une illusion car au bout de dix-huit mois, un avis de mutation a fini par m’atteindre en précisant que j’étais justement l’homme de la situation pour remplir les fonctions de médecin-chef et de chirurgien à l’hôpital de n’kongsamba au camero...