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11. Daniel Chauvigné ⌘ Quatrième métier : guide de chasse

...daniel chauvigné ⌘ quatrième métier : guide de chasse jean vincenti est un vieux broussard, ancien sous-officier des troupes coloniales, qui a roulé sa bosse dans de nombreux pays de la france d'outre-mer. finalement, il s'est installé, avec son épouse, à baïbokoum où il avait monté un safari de chasse déjà très renommé. situé à mi-distance entre fort-lamy et bangui, le poste de baïbokoum est la charnière entre la forêt équatoriale oubanguienne et la steppe sablonneuse tchadienne. cette position géographique et climatique permet le regroupement d'une faune très variée qui attire les amateurs de grande chasse. malgré ses cinquante cinq ans - ce qui me paraissait vieux - jean a insisté pour que je l'appelle par son prénom et que je le tutoie. cela, selon lui, importait beaucoup pour la clientèle et estompait nos rapports de patron à employé, dans ce métier très dangereux où la plus grande confiance se devait l'un pour l'autre. cependant, il est très rigoureux sur la discipline de chasse, le tir et il m'a fait passer le serment de guide de chasse qui se résume en trois phrases : - je jure de protéger des attaques animales, tout homme, au risque de ma vie. - je jure de poursuivre et d'achever tout buffle ou éléphant blessé. - je jure de respecter les lois inhérentes à la chasse et ne pas faire de massacres inutiles. ensuite, il m'a indiqué, sur une carte, les différents lieux de pâturage des espèces animales du secteur. il m'a initié également sur les différents points vitaux où il faut tirer les animaux pour les foudroyer, sans les faire souffrir. l'éléphant et surtout le buffle étant les animaux les plus dangereux, il faut conna&icir...


12. Daniel Chauvigné ⌘ Cinquième métier : chef de chantier

...pour apporter leur ombre salutaire. j'ai appris rapidement à manier le bulldozer que l'on laissa à ma disposition ce qui permit à son conducteur d'aller travailler sur les autres chantiers. en plus du défrichage et des voies d'accès, cet engin est très utile pour tirer et mettre en place les troncs d'arbres servant de poutres faîtières. cette polyvalence entraîna également une sensible augmentation de mon salaire. j'ai passé ainsi de longs mois dans la brousse, parfois loin des pistes existantes, cette vie me plaisait et la solitude ne me pesait pas. j'ai également à ma disposition une jeep pour facilité la surveillance de mes chantiers et une radio émetteur - récepteur pour communiquer avec la direction et lui faire un rapport journalier de mes activités. de temps en temps un chef de service vient me rendre visite pour constater la progression de mes travaux. je chasse souvent pour me nourrir et donner de la viande fraîche à mes hommes. cet apport personnel affirmait mon commandement et me permettait d'obtenir d'eux un excellent rendement. mes manœuvres sont accompagnés de leur famille et comme moi ne travaillent pas le week-end. un jour, tandis que je surveillais l'équipe qui coupe du bois dans la forêt, un manœuvre par maladresse s'est entaillé profondément le mollet avec sa machette. je me suis précipité pour lui faire un garrot mais le capita m'a dit qu'il allait le soigner. non loin de nous, il repéra un grand arbre appelé katagba, entailla l'écorce avec un coupe-coupe et recueillit, dans une feuille pliée en forme de cornet, une sève brun-rouge très épaisse. il fit couler cette sève sur la plaie, qu'un aide écartait avec ses doigts, puis il referma la blessure. du plat de la lame de sa machette, il appliq...


13. Daniel Chauvigné ⌘ Sixième métier : conducteur d'engins

...grave;s bonne ambiance et si l'un de nous n'aime pas un plat, il commande au cuisinier un plat de rechange. quelques anecdotes viennent parfois agrémenter nos repas. un soir, la soupe avait un drôle de goût et de cuillerée en cuillerée, nous essayons d'en trouver la provenance, lorsqu'un camarade dit : - "on dirait un goût de savon !" aussitôt bébert, se frotta le front et appela le cuistot : - "où as-tu pris l'eau pour faire la soupe ?" - "dans le gros tonneau, comme d'habitude, patron." bébert nous avoua qu'il s'était lavé les mains dans ce fût dont l'eau était normalement prévue pour lutter contre un éventuel incendie. un autre soir, mon boy claude, apporta la soupe avec deux pouces dans la soupière. - "voyons claude, tu ne vois pas que tu as les pouces dans la soupe ?" lui dis-je en colère. - "t'inquiètes pas, patron, ce n'est pas chaud !" je chasse tous les week-end pour améliorer l'ordinaire à peu de frais. a proximité de notre camp, dans les plantations de manioc ou d'arachides, les perdrix et les pintades pullulent, mais il faut que je me déplace à une centaine de kilomètres pour trouver du gros gibier. les petits singes verts, et les colombes à manteau blanc sont très nombreux dans les galeries forestières avoisinantes. le singe est très fin et apprécié, à condition de le découper en petits morceaux et de ne pas présenter le tête, les mains ni les pieds. les morceaux sont mis à macérer avec du vin rouge et des épices pendant trois jours et cuits à petit feu, comme un coq au vin. pendant longtemps j'ai fais croire à mes convives que c'était du " lièvre africain ", sinon certains n'en auraient pas mangé, ... une fois par mois nous organisons un méchoui...


14. Daniel Chauvigné ⌘ Septième métier : militaire de carrière

...ndant nos 18 mois de service. après les traditionnelles formalités d'incorporation et les vaccinations obligatoires, nous avons effectué 3 mois de classes pour apprendre la hiérarchie des grades, nos devoirs et nos droits, le maniement des armes et une première spécialisation technique. cette formation initiale mit en valeur mes connaissances en technique automobile et mon habileté au tir, ce qui m'a valu d'être désigné pour suivre le peloton d'élèves gradés et d'être inscrit dans l'équipe de tir de la compagnie. a l'issue du peloton j'ai été nommé brigadier chef et j'ai été fier de recevoir du capitaine les galons à chevron bleus et blanc. dans l'équipe de tir présidée par le capitaine melder, qui est un remarquable tireur au pistolet, je me suis placé en tête des tireurs au fusil. nous sommes équipés de fusils mauser 7,92, récupérés à l'armée allemande. je connais parfaitement cette arme dont le mécanisme est le même que les mauser de grande chasse, sa précision et la fiabilité en font des armes de concours remarquables. après les concours au niveau local, notre équipe a été retenue pour participer au concours régional. le capitaine, au pistolet, moi au fusil, sommes sortis en tête de ce concours, ce qui a permis d'être inscrits individuellement au concours national. il est indispensable pour réussir à ce niveau de s'entraîner sérieusement, mais deux facteurs sont venus troubler cette préparation. le capitaine melder avec presque toute sa compagnie a été muté en tunisie où des troubles avaient lieu. bénéficiant de ma situation d'orphelin, je suis resté à nancy, ainsi que mes camarades soutiens de famille. le changement de l'armement individuel a également gêné ma préparation au concours national. a la place des mauser nous avons été dotés de fusils américains "garant ". cette arme moderne, semi-automatique, est plus adaptée au tir rapide mais avait une précision nettement moins bonne que no...


15. Serge Adolphovitch Chauvigné 🌴 Biographie par son fils Daniel

...serge adolphovitch chauvigné 🌴 biographie par son fils daniel serge adolphovitch, mon père, en 1913, après la mort prématurée de sa mère, quitte seul, la russie pour rejoindre lui aussi son oncle. après avoir traversé la pologne il est arrivé en allemagne et après s’être trompé de train il s’est retrouvé à bruxelles avant de regagner paris et tours. c’est certainement ce long périple, effectué à l’âge de quatorze ans, qui lui a donné par la suite le goût des voyages et de l’aventure. alfred, lui fait suivre des cours de comptabilité qu'il perfectionne en allemagne et en angleterre. en 1917, mon père s'engage dans la marine française comme radio à bord d'une vedette de chasse anti sous-marine. en juin 1918, cette vedette marine accoste à petrograd, port à l'embouchure de la neva, anciennement st pétersbourg (et rebaptisée léningrad en 1924.) lors d'une virée à terre serge tente de retrouver les siens, mais il apprend que son père est mort pendant les représailles révolutionnaires et que ses frères georges et paul ont fui vers le caucase. il ne les a jamais revus. mon père, comme de nombreux slaves, a le don des langues. outre le russe et le français, il parle couramment l'allemand et l'anglais ; cela lui a permis de trouver une place de comptable dans une entreprise d'import-export en gold-coast. c'est donc à accra, la capitale actuelle du ghana que commence son épopée africaine. après 4 années passées dans cette colonie britannique, il est embauché comme radio sans filiste sur un baleinier qui exerce la chasse des cétacés au large des côtes gabonaises. les prises harponnées sont amenées à port-g...