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6. Jacques Bourlaud 🩺 Kerguelen

...quoi un natif des tirés présidentiels de rambouillet, avec ses puces, s’était trouvé embarqué pour les terres australes. mais un mystère plane sur sa véritable destinée. au cours des opérations de débarquement, le cageot et son occupant furent amenés à terre et entreposés dans une pièce sombre et tranquille. or lorsque l’on a voulu rendre la liberté au lapin on s’est aperçu qu’il avait disparu… des mauvaises langues ont prétendu que des gens malintentionnés l’avaient convié à faire les frais d’un civet clandestin… des bons esprits ont pensé qu’il avait réussi à s’évader. cela a permis d’alimenter la conversation pendant quelques jours. en tous cas de nombreux lapins atteints de myxomatose ont été découverts plus tard à la chasse. donc notre avion s’est posé à arivonimano l’aéroport de tananarive. nous avons aussitôt été transférés sur un d.c.3 qui nous a conduit à tamatave. le lendemain, nous nous sommes embarqués à bord du « galliéni » qui a appareillé le jour suivant, 21 avril, au début de l’après-midi, mettant le cap au sud-est droit sur les kerguelen. les premiers albatros sont aperçus le 26 et, par la suite, sont devenus de plus en plus nombreux. le 29 au matin, nous avons pu voir l’îlot du rendez-vous émerger au dessus des vagues. c’était la première terre de l’archipel. la mer était calme et il n’y avait pas le moindre souffle de vent. la météo était optimiste. le commandant a donc pris la décision de ne pas contourner l’archipel par l’est, en suivant la route ha...


7. Daniel Chauvigné ⌘ Aux origines de la famille

...anté fragile, elle décède quelques années plus tard d’un cancer du sein. xénia épouse un riche éleveur de chevaux, georges foroff, ancien colonel cosaque qui avait combattu dans l’armée tsariste contre les nippons. chassé par les soviets, il parvient, avec son épouse, à s’échapper et à rejoindre également l’oncle alfred. serge adolphovitch, mon père, en 1913, après la mort prématurée de sa mère, quitte seul, la russie pour rejoindre lui aussi son oncle. après avoir traversé la pologne il est arrivé en allemagne et après s’être trompé de train il s’est retrouvé à bruxelles avant de regagner paris et tours. c’est certainement ce long périple, effectué à l’âge de quatorze ans, qui lui a donné par la suite le goût des voyages et de l’aventure. alfred, lui fait suivre des cours de comptabilité qu'il perfectionne en allemagne et en angleterre. en 1917, mon père s'engage dans la marine française comme radio à bord d'une vedette de chasse anti sous-marine. en juin 1918, cette vedette marine accoste à petrograd, port à l'embouchure de la neva, anciennement st pétersbourg (et rebaptisée léningrad en 1924.) lors d'une virée à terre serge tente de retrouver les siens, mais il apprend que son père est mort pendant les représailles révolutionnaires et que ses frères georges et paul ont fui vers le caucase. il ne les a jamais revus. mon père, comme de nombreux slaves, a le don des langues. outre le russe et le français, il parle couramment l'allemand et l'anglais ; cela lui a permis de trouver une place de comptable dans une entreprise d'import-export en gold-coast. c'est donc à accra, la capitale actuelle du ghana que commence son épopée africaine. après 4 années passées dans cette colonie britannique, il est embauché comme radio sans filiste sur un baleinier qui exerce la chasse des cétacés au large des côtes gabonaises. les prises harponnées sont amenées à port-gentil où est installée une ...


8. Daniel Chauvigné ⌘ Premier métier : menuisier ébéniste

...fret. le poste de pilotage, les cabines et la salle à manger-salon occupent tout le pont supérieur. il faut trois semaines pour remonter le fort courant jusqu'à bangui. pour éviter les embûches causées par les bancs de sable, les troncs d'arbres flottant en surface et parfois l'occupation du congo ou de l’oubangui par des troupeaux d'hippopotames, on jette l'ancre, la nuit près des rives. cela permet également de dormir sans être gêné par le bruit du moteur et le clapotis de la roue à aubes. tous les trois jours, le bateau accoste près d'un petit village de pêcheurs qui, payés par la société maritime, sont chargés de couper et de stérer du bois de chauffage pour les bateaux à vapeur. le chargement effectué par les villageois et l'équipage dure deux heures, ce qui donne le temps au capitaine et aux passagers volontaires d'aller chasser des perdrix et des pintades, voire une antilope, pour améliorer l'ordinaire. la pêche à la traîne, pendant la progression du bateau, est également un passe temps agréable et nous permet de manger fréquemment du poisson frais. le fleuve congo et son affluent l'oubangui sont très larges et bordés par une forêt très dense peuplée d'une grande variété d'animaux et surtout d'une foule de singes bruyants. on voit souvent des crocodiles paresser sur les bancs de sable, la gueule grande ouverte, pour permettre à de petits oiseaux d'aller recueillir les déchets de viande ou de poisson coincés entre leurs dents écartées. en effet, les sauriens n'ont pas de langue pour s'en débarrasser eux-mêmes et acceptent ces "cures dents" emplumés sans les dévorer, malgré leur férocité proverbiale. des orages fréquents d...


9. Daniel Chauvigné ⌘ Deuxième métier : planteur de tabac

...écorations pendantes délavées par le temps. - bonjour tété, as tu entendu « doudou » (onomatopée désignant le coq de brousse) et les tam-tams. - oui patron, qu’en penses-tu ? - laisse seulement cinq ouvriers pour l’arrosage et le cerclage des plants et embauche des saisonniers pour effectuer le repiquage et creuser les canaux d’irrigation sur le plateau. - bien patron. puis s’adressant à ses hommes restés humblement à l’écart, d’une voix autoritaire qui contraste avec la jovialité de ses traits : - ala goué na kodro ti sala matanga ! (allez tous au village pour préparer la fête !) je n’ai pas été étonné de l’interprétation de mes paroles, car la coutume veut qu’une fête se doit être célébrée pour tout facteur important de la vie. la viande de chasse dans l’immédiat, l’important pour eux, est que pendant un mois deux cents hommes vont trouver un salaire et manger de la viande fraîche. chez ces gens simples l’argent n’est qu’un palliatif servant à acheter de la pacotille, voire du pétrole pour la lampe tempête et du savon pour le linge et la toilette. la société de consommation n’a pas touché le peuple de brousse comme leurs congénères des villes qui se pavanent dans des souliers trop étroits pour leurs pieds aplatis et qui arborent souvent un casque colonial sur leur tête crépue. en réalité l’argent sert surtout aux jeunes, en âge de se marier, pour acheter une concubine. la nourriture est abondante, sous forme de manioc, poisson et fruits exotiques ; seule la viande est rare, car les mouches tsé-tsé, abondent dans la région et interdisent tout élevage &e...


10. Daniel Chauvigné ⌘ Troisième métier : mécanicien

...uer quelques démontages et remontages, il est malheureusement illettré et ne comprend donc rien aux manuels techniques. il est donc incapable de comprendre le fonctionnement d'un moteur et d'en effectuer le dépannage. tout cela reste pour lui " manière de blanc " ce travail me plaît beaucoup, car je me perfectionne sur le tas en étant le seul juge de mon emploi du temps. je suis également très heureux de conduire, même sur les pistes défoncées, reliant des chantiers distants parfois de deux cents kilomètres. en cours de route, il m'est souvent possible de tirer un gibier que je remets à mes hôtes du moment. certains sont célibataires, d'autres vivent en ménage, mais tous m'accueillent avec joie, tant la venue chez eux d'un blanc, sur leur chantier écarté des grands axes, est rare. lorsque je passe chez claude, c'est la grande fête et nous allons souvent chasser ensemble. près de son chantier, distant de cent kilomètres de wayombô, vit une tribu bororo qui élève des zébus. ces bœufs à bosse sont moins traqués par les mouches tsé-tsé et fournissent du lait que les nomades transforment en beurre et fromage, denrées rares à cette époque où la congélation est encore inconnue. aussi, une fois par mois, claude achète pour maman du lait, du beurre et des fromages. pour que ces produits ne s'abîment pas avec la chaleur, les deux porteurs noirs, de son village, effectuent le trajet la nuit, le panier en équilibre sur la tête. ils s'éclairent avec une lampe tempête et sont armés de sagaie. ils arrivent au petit jour et maman met aussitôt les denrées dans le frigidaire à pétrole. les deux gaillards se reposent toute la journée et, le soir après avoir d&ic...