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6. Amérique 🗽 La vie quotidienne des émigrés français en Acadie

...ses... tous, grands et petits s’entassent autour de la seule pièce éclairée et chauffée par la cheminée ou par un poêle en brique. les poêles en fer forgé sont réservés aux familles aisées.l’espace étant limité, chacun à sa place comme les objets de la maison. les coffres servent à ranger les vêtements, les ustensiles, la vaisselle et peuvent servir de siège. suspendus au mur, le mousquet et la corne à poudre, sont aussitôt déposés lorsque l’on rentre d’une bonne journée ou au départ tôt le matin.  crédit photo : ph. léon, 2003   les lits ont un sommier de planches sur lequel repose un matelas de paille ou de plumes. le « lit-cabane » est populaire dans les familles acadiennes. ce lit est situé dans un coin de la pièce, il est emmuré par des planches. on y accède par une ouverture sur le côté qui se ferme par un rideau. les chaises en paille ou cannelées n’ont pas d’accoudoirs. elles se caractérisent par des pattes et des montants carrés, un siège très bas en bois ou en cuir à quelques centimètres du sol et un dossier. tous à table... autour de la table, taillée en sapin, les têtes blondes prennent place sur les bancs. les rudiments de la cuisine sont transmis par tradition orale, la plupart des habitants ne sachant ni lire ni écrire. on apprend à cuisiner en regardant sa mère et en participant à ses côtés à la préparation des mets. point de recette de cuisine. les sens guident l’élaboration des plats. le goût, l’odorat et le toucher émoustillent les saveurs et prononcent le verdict de la cuisson. pour savoir si un plat est cuit à point,la cuisinière n’hésite pas à toucher et à sentir les aliments avec des mains plus ou moins propres. que mange-t-on ?• des ragoûts, des soupes aromatisés avec des herbes comme le persil, la sauge, le thym, cerfeuil, laurier.• le pain est l’élément le plus important de l’alimentation.• de par la richesse des cours d’eau et de la mer, la m...


7. Jacques ✎ Boivre : La fuite du temps

...ondelle“. elle crut de son devoir de lui donner quelques explications. les parents ne sont pas là… - vraiment ?... mais où sont-ils ? - ils sont allés à coulombiers à l’enterrement d’un vieil oncle. - les follenfant aussi ? - oui…oui… tous les quatre… ils sont partis de bonne heure ce matin. ils seront contents de te retrouver à la maison à leur retour. - je ne sais pas si j’aurais le temps de les attendre… je voudrais être à poitiers ce soir. si j’avais su, je ne serais pas passé par là. - mais si ! mais si ! philippe et cathy t’achèteront beaucoup de choses… ils ont de l’argent, eux… ils sont vieux… pendant ce temps-là, louise était arrivée près des maisons. “l’hirondelle“ est là !… “l’hirondelle“ est là !... criait-elle. pierre, qui était monté sur le toit du hangar pour aider philippe à le couvrir avec des fagots de brande, laissa son ouvrage et sauta sur la route. andré, occupé à retourner un carré de jardin, plus calme que son cousin, donna encore quelques coups de bêche avant d’aller, à son tour, au devant du visiteur. cathy s’était mise, ce jour là, au repassage. comme elle avait chaud, elle avait laissé la fenêtre ouverte ; ce qui lui permettait par ailleurs de voir philippe sur ,son toit et, éventuellement, de lui adresser la parole. - que se passe-t-il ? cria-t-elle au jeune homme. - c’est “l’hirondelle“, paraît-il… - je laisse mon fer près du feu et je vais voir… cette déclaration acheva de convaincre philippe qui emprunta l’échelle pour descendre tranquillement de l’endroit où il était perché. pierre arriva le premier. - connais-tu la nouvelle ? dit-il sans préambule. - quelle nouvelle ? répondit le colporteur. pierre parut soulagé. il avait craint, un moment, que les filles eussent été plus bavardes. aussi prit-il un air important. - mais c’est un secret… - il n’y a pas de secret entre amis, voyons...


8. Mahlon ✍ Augustin

...é de marie-louise lucas. il a été scolarisé à bangor. a l'époque, il y avait une activité maritime florissante à belle-isle et une vie de marin était naturelle pour un fils de l'île. c'est ainsi qu'à 18 ans, il prend la mer, d'abord comme matelot, puis comme marin-pêcheur, mais très vite, il s'engage dans le service en haute mer et effectue trois voyages entre 1824 et 1826. en 1826, il est nommé lieutenant et second capitaine pour un voyage à la guadeloupe, à la martinique et à la réunion. après des cours de navigation à rordeaux et à l'École d'hydrographie de rochefort, il obtient son brevet de capitaine en 1831 et celui de capitaine au long cours le 2 juin 1832. le même jour, son frère cadet, françois lucas, obtient lui aussi son brevet de capitaine au long cours.entre temps, augustin avait épousé Élisabeth zoe bellais, fille d'un aubergiste de rochefort. la date du mariage est donnée pour 1830 par mlle soyer, et pour le 2 septembre 1832 par m. adrien carré, dans son intéressante monographie 'la singulière histoire de l'oriental-hydrographe', publiée dans le bulletin no. 2, 1970, du "comite nantais de documentation historique de la marine".une fille, mathilde, est née à rochefort, apparemment en mars 1833, alors qu'augustin est parti en voyage. quand elle a eu 6 mois, elle fut laissée avec ses grands-parents. augustin et sa femme sont partis en voyage vers l'amérique du sud dans le "trophée mathilde", commandé par le capitaine lucas. en passant le cap horn par le détroit de magellan, ils sont frappés par un grain hivernal. le "trophée mathilde" perd un mât et son gouvernail. le navire est ballotté pendant trois jours et se retrouve recouvert d'une couche de glace. le capitaine lucas met au point un gouvernail de substitution et parvient à faire avancer le navire malgré la tempête, pour finalement atteindre valparaiso, où le "trophée mathilde" est immobilisé pour réparations. pendant ce temps, le 17 mars 1835. un...